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Page 4. Shanghaï.
Mardi 10 Avril. Réveil à 5h30 pour un vol
en direction de Shanghaï. Adieu Xi’an !
A 7h30 nous sommes dans l’aérogare et
prenons sur le pouce le petit déjeuner.
Quoique ce ne soit qu’un vol interne ! les formalités sont très complexes, de plus ne pas oublier d’ôter les piles des bagages à main. Lors de mon enregistrement, il y a problème, lequel ? LEI demande alors à Jean-Pierre de se joindre à moi, une femme ne pourrait donc pas voyager seule en chine ? Lors du passage en douane, l’employée vérifie l’ampérage de ma batterie, heureusement que LEI en avait parlé la veille, un peu moins stressant.
Embarquement à vol d’un Boeing de la compagnie Hainan Air Lignes, pour une durée de 3h30. Vérification à l’arrivée que chacun a bien son propre bagage.
Verho, qui va nous faire découvrir Shanghai se présente. D’emblée il nous demande, vu la complexité du programme, de sauter le déjeuner, pas de problème vu qu’on vient juste d’en avoir un dans l’avion, mais tout de même !
La première vision que j’en
ai, ce sont ces gigantesques buildings de verre.
Située près de l’embouchure du fleuve Yangzi, c’était il y a peu qu’une petite ville provinciale, considérée comme foyer de dépravation. Pendant la 1ere guerre de l’opium, les étrangers (Anglais, Français, Américains, Russes, Japonais) s’y installèrent, donnant un gigantesque essor. Le traité de Nankin (1842) autorisa le libre commerce avec les marchands occidentaux.
A l’issue de la guerre sino-japonaise de 1894, les nouvelles industries implantées investirent dans les filatures de coton et de soie.
C’est en 1992 que Dong Xiaopin, alors n°1
de la République de Chine, décida de promouvoir le développement de la ville et
d’en faire un centre économique de la première importance.
C’est ici que fut créé le Parti Communiste Chinois en 1921, et aussi d’ ici que partirent les premières grandes guerres ouvrières.
En 2010, Shanghai est choisie pour abriter l’Exposition Universelle, entraînant la construction de bâtiments, rues, lignes supplémentaires de métro, port de plaisance, modernisation des aéroports. Depuis rien ne semble arrêter son développement.
La ville qui couvre une superficie de 6340 km² compte 25 millions d’habitants, et il y a toujours, toujours…. plus de monde, ce qui a poussé les autorités à construire ces gigantesques gratte-ciels. Aujourd’hui 9 ponts et tunnels traversent la rivière Huanggpu.
Cité très polluée, c’est une grande chance de voir ce paysage aujourd’hui sous une si belle clarté.
Le chauffeur nous amène au quai rive Est, d’où un ferry
nous transportera en 15 minutes de l’autre coté de la rivière, à proximité du
Bund.
Quartier Pudong. Le Bund.
La
circulation en partie souterraine rend la promenade pédestre très agréable. Il
fait environ 29°. Je suis en extase avec sur ma droite ce quartier moderne, le
Pudong, appelé aujourd’hui « la Perle de l’Orient » important
quartier de la finance, des gratte-ciels et des 4 tours, toutes plus grandes que
notre Tour Eiffel nationale… mon orgueil en prend un coup !... difficile
à imaginer qu’il y a un peu plus de 100 ans, ce quartier, le plus pauvre de la
ville presque un taudis, était peuplé de maison closes et repères de gangsters .
Les 4 tours de la Perle de l’Orient sont : la tour de la télévision (450m) construite en 1995, ressemblant à un bilboquet avec ses trois sphères, la Jinmao Tower (427m), la Shanghai Word Financial Center (429m) faisant penser à un décapsuleur et la Shanghai Tower (632m) la dernière construite en 2014, qui avec ses 632m se vante d’être le 2ème plus haut-gratte ciel du monde
Une fois le port ouvert au commerce international,
il y a un siècle, de nombreux édifices, surnommés « le Bund » furent
bâtis, ils sont alignés le long d’une promenade face au Pudong :
la Shanghai Pundong
Development Bank et son joli dôme (1923) le Bureau des Douanes (1927) surmonté
d’une horloge, les consulats de Russie, de Grande-Bretagne, l’hôtel de la Paix
Farmont (1930) construit par un millionnaire.
En son centre, un taureau, sculpture métallique rouge foncée qui symbolise le dynamisme de la ville, copie de celui de Wall Street à New-York.
Nous quittons ce panorama de
gratte-ciels de couleur pastelisées pour : Le Musée de
Shanghai Le hall d’entrée présente une
architecture contemporaine, avec escaliers en forme de V et escalators. Nous avons quartier libre pour deux
heures, permettant à chacun d’aller à son rythme et de choisir ses collections.
Devant chaque pièce, un panneau explicatif en… anglais ! Ces objets sont répartis sur trois
étages, en plusieurs grandes sections : Au 3ème : art des
minorités ethniques (habitudes vestimentaires des peuplades minoritaires) Au second les arts graphiques :
calligraphie, peintures de paysage et sceaux gravés. La calligraphie est une
forme d'art où les caractères écrits avec un pinceau, remonte à la dynastie des
Shang (13ème av J.C.) J’y admire un poème du 12ème siècle,
des rouleaux remontant à la dynastie Tang. La collection des céramiques du 1er
étage comprend des œuvres datant du 4ème avant J.C, des
dynasties Tang et Song (13ème) ainsi que des œuvres du 17ème
décorées de scènes de paysage. La collection de bronze comprend 800 pièces (18ème
siècle av J.C au 3ème après J.C) dont des récipients ou ustensiles
de cuisine, instruments de musiques, armes. Dans la galerie des sculptures
comptant 127 pièces, on y voit de beaux exemples d’art bouddhique. Un coin de
salle est réservé à l’habitat (reproduction d’un four rupestre, où la
température pouvait atteindre 1300 °) il devait servir à la cuisson des
récipients d’argile, mais sans doute aussi à celle du pain. L’utilisation du flash
est interdite, les gardiens présents à chaque étage veillent. Des collégiens
venus s’instruire, connaître l’histoire de leur pays nous sollicite sans cesse
pour nous photographier, c’est probablement plus marrant que de contempler les
antiquités Alors allons-y ! et surtout essayons de ne pas nous
perdre ! Métro de Shanghai Avec 16 lignes et 599
kms de voies, c’est le réseau le plus étendu du monde. La première ligne fut
mise en service en 1993, et il continue de se développer à toute allure. En mai
2010 les lignes étaient au nombre de 12, quant aux toutes dernières, elles ne
sont ouvertes que depuis 2018. D’autres projets
sont en cours, des plans d’expansion ambitieux nécessitent d’ici 2025, 25
lignes de plus…… Il est ouvert de
5h/6h du matin à plus de minuit. Les tarifs varient (kms, ligne emprunté, trajet), sans toutefois
ne jamais dépasser 10 yuans. Pour qui connaît le métro à
Paris, je dirais que c’est sensiblement la même chose, longs couloirs,
signalétique des lignes, tourniquets, par contre ces couloirs sont silencieux,
sans aucune animation ni SDF….. Plus de 10 millions de personnes l’utilisent
lors d’une journée de travail moyenne ! VERHO, nous mène d’un bon
pas jusqu’aux distributeurs automatiques de billets, utilisables toutefois en
anglais et donne à chacun son ticket. Nous suivons la signalétique et
empruntons les couloirs de la ligne 2, couleur vert clair. Au passage des tourniquets, comme
à Paris, on scanne et on récupère le ticket. Où c’est plus marrant, c’est qu’à
la sortie il faut le mettre dans une encoche, et là, hop magie ! disparu
le ticket, la machine l’a avalé !…. J’ai oui dire qu’ils étaient alors
recyclés, bel exemple à suivre ! Il y a beaucoup de monde à
emprunter les escalators qui mènent aux quais, Prudent, peut-être aussi que LEI
lui a relaté nos précédentes aventures..… VERHO donne encore.. et encore.. ses recommandations,
car lorsque le métro va arriver, il Nous allons à seulement trois stations vers l’est,
passons sous la rivière Huangpu et sortons en plein milieu du quartier Pudong Et qui que revoila ! notre bus
! 18h, c’est déjà l’heure de dîner. A peine
celui-ci est-il avalé que nous repartons pour un : Spectacle d’acrobatie Le chauffeur nous dépose devant la salle « Charm
Oriental »
un nom
qui en dit long, mais du calme !….. Pour devenir un grand acrobate, les élèves doivent
commencer à s’entraîner dès l’âge de 6 ou 7 ans, un entraînement strict qui
apprend les bases, comme la culbute, la souplesse des jambes. Les spectacles
acrobatiques, Shanghaï en propose à foison, ce qui peut peut-être expliquer que
la salle est L’acrobatie chinoise, dont l’histoire est vieille de
plusieurs millénaires (5ème siècle avant J.C.) est saluée comme « une
perle de l’art oriental » Avec la fondation de la République populaire de
Chine en 1949, cet art s’est développé, devenant un « art de scène »
avec un accompagnement musical, des costumes, des accessoires et un éclairage
nettement améliorés. Arrive un dragon qui ondule rejoint
par des jeunes femmes qui dansent et charment la bête, sur fond de palais
impériaux. Puis voici des jeunes garçons qui jonglent et font les pitres, avec
leur Mais le numéro qui m’a littéralement
captivée, c’est celui de ce couple évoluant dans un décor bleuté. L'homme agrippé
par le poignet.... à un drap, sur l’air de « My Hearth Will go »
se lance avec sa compagne dans les airs, on s’y serait cru à l’avant du
Titanic ! Pour
finir, l’attraction qui donne le frisson : le « ballet de la mort »
pendant de longues minutes, les motos se suivent, se croisent, à grande vitesse
et dans un boucan d’enfer, à l’intérieur d’une boule d’acier. Grand moment
d’émotion lorsque les motards ôtent leurs casques, dévoilant une jeune fille
qui sort la dernière de cette boule infernale. Ci-dessous,
petite vidéo d'à peine 6 minutes, donnant un aperçu de ce spectacle offert par
ces artistes :
Ce voyage est plein de surprises, VERHO avait proposé avant le dîner, d’admirer
Shanghai de nuit, wouaah ! mais il faudra se dépêcher, tiens
donc !.... pour en voir un maximum, car il pense qu’à 22 heures, tout
s’éteint. Alors il n’y a pas de temps à perdre, et c’est le spectacle à peine
fini qu’on se retrouve dans notre bus !!! Shanghai, ville au milliard de
lumières. Enjambant le fleuve
Huangû, voici le pont à hauban de Nanpu, achevé en 1991, il était alors le plus
grand pont de ce type en Chine.
Le chauffeur nous dépose dans le quartier Pudong, aux pieds des tours et des
gratte-ciels. Quel harmonieux mélange de couleurs ! violine pour la Perle
de l’Orient, bleu vif pour la tête du décapsuleur, métallique pour la Tower
Shanghai, doré pour d’autres bâtiments.
Après l’avoir franchi, nous allons en direction d’une plateforme au bord
du fleuve. Epoustouflant ! la vision panoramique est à plus de 180°, d’un
coté les tours et gratte-ciels étincelants de Pudong avec l’aveuglant
« Monument aux Héros » et de l’autre, les édifices coloniaux du Bund.
Jouant le jeu, les bateaux de croisière sont quant à eux, bardés de néons
bleus.
Ce quartier aux zones piétonnes nous rappelle l’ambiance un peu bohème de
certains coins de Paris, gens attablés en terrasse profitant de cette
atmosphère printanière.
Ici les bâtiments n’ont qu’un ou deux étages avec bien
souvent un balcon, quelques boutiques ont parfois comme enseignes un nom français,
C’est
presque une course contre la montre ou plutôt contre les lumières pour y
parvenir !... ayant pris une photo de gens attablés à 22h30, j’ai un doute
quant à l’heure exacte de l’extinction des lumières, quoiqu’il en soit, ce fût
une bien chouette balade.
Wan an 晚安 =-=-=-=-=-=-= Parc Fuxing Après avoir subi tout récemment les froidures de Pékin,
il fait maintenant assez chaud. Ce matin à 8h30 il le thermomètre affichait
déjà 25 ° et il y a du soleil. Le plan présent à l’entrée est rédigé bien
sûr en chinois, mais aussi en français, car ce parc de 76866 m², un des
premiers construits à Shanghai, a été aménagé en 1909 Effectivement j’entends différentes chorales. Au moment où nous passons
ils chantent à pleins poumons « Vive le vent » puis « Frères
Jacques » on se joint à eux et on se quittera sur « Ce n’est qu’un
au-revoir » Très, très sympa ce petit moment. Partout ! que ce soit dans les allées pavées ou sur
les carrés de pelouse, il y a de l’animation. Ici deux hommes s’adonnent
au taïchi, là c’est un homme qui accompagné de sa sono chante, une dame qui
manie la raquette, ou encore ces joueurs de cartes ou ces danseurs de
salon qui verront plusieurs du groupe s’intégrer à eux le temps d’une chanson,
un monsieur qui fait du yo-yo…. Belle leçon de franche
camaraderie pour ces seniors qui se retrouvent et passent du bon temps
ensemble, dans un cadre respirant le bon air frais, en plein milieu d’un
Shanghai très pollué et aux immeubles immensément démesurés Ci-dessous, vidéo de moins de 4 minutes pour
partager avec vous ces chaleureux instants.
Tout près voici : Les Lilongs Ce sont des lotissements populaires de bâtiments de deux
à trois étages, construits par les européens, selon leur propre urbanisation,
entre 1850 et 1949, avec des ruelles étroites, ce qui était l’habitat majeur à
Shanghai à l’époque. L’accès à ce quartier est théoriquement gardé ! Suite aux départs massifs des étrangers après la Seconde
Guerre mondiale et l’arrivée au pouvoir des Communistes, les lilongs seront
occupés par une population chinoise aux origines sociales (métissages) et aux
parcours de vie un peu chaotiques. Ici la simplicité règne, on peut voir le linge
étendu sur des fils au-dessus de nos têtes, un petit air de Naples. En guise de
verdure, les habitants ont installé quelques plantes en pot. Ces quartiers ne représentent
aujourd’hui plus que 10 à 15% de la surface de la ville, sont-ils menacés
eux-aussi par l’urbanisation galopante de Shanghai ? Verho nous amène maintenant
voir une usine de : Fabrication de la soie. Préparez vos cartes bancaires !
Cette technique qui a fait la fortune de l’Empire du Milieu, viendrait
d’un conte de fée, d’une découverte fortuite faite par Leizhu (légendaire
épouse de l’Empereur Jaune, née 3000 ans av J.C…..) Une jeune
femme nous fait un court descriptif sur l’élevage des vers à soie nous
rappelant Pour
récupérer les fils de soie, les chenilles sont tuées (plongées dans de l’eau
bouillante) Ce cocon
est enroulé sur un support ovale en bois, superposant une dizaine de couches, puis
accroché à des bobines octogonales, le fil se dévide alors comme une pelote de
laine. Un ver fournit à
lui seul un fil d’une longueur moyenne de plus de 1000 mètres. Puis voici l’endroit où
sont confectionnées les couettes en soie, l’atout majeur de ce magasin. Quatre ouvrières tiennent
à chaque coin un carré de 30 cms au carré, l’étire à la dimension d’un lit, ce
carré ne rompt point !... La visite se
termine, comme à chaque fois, par la boutique de souvenirs, allant du
chemisier, de la robe, à l’enveloppe du coussin, en passant par la cravate, la
pochette a main. Les couettes, quant à elles, sont tassées et ficelées facilitant
leur transport. Nous terminons
la matinée par la visite du : Temple du Bouddha de Jade (Temple Yufosi) Construit en 1882 pour abriter deux statues de Bouddha en
jade blanc ramenées de Birmanie, il échappa aux destructions provoquées par la
révolution culturelle. Il possède des toits recourbés typiques, aux extrémités
ornées de figurines. Ses principaux pavillons, reliés par des cours, sont :
la salle des Rois Célestes (rois qui luttent contre le démon), de la
Magnificence avec ses trois bouddhas dorés (le passé, le présent le futur), des
Neuf arhats (hommes puissants de l’Empire), la Chambre du bouddha (petite
statue d’1,20m d’un bouddha au seuil de sa mort). En face une copie de 4,30m,
en marbre blanc, rapporté de Singapour en 1989. Le trésor bien caché, de ce
temple : un bouddha de 1,90m de haut, sculpté dans une seule pièce de
jade, recouvert de pierres précieuses, mais les recommandations sont
fermes : « Interdiction de le prendre en photo » L’admirer
est une option payante, Le cliché ci-dessous est l’illustration du programme
fourni à l’entrée. Des petits coussins et une cordelette tiennent
le visiteur à distance raisonnable. Ce bouddha représenté en phase de méditation
et d’illumination est entouré d’armoires contenant plus de 5000 livres sacrés. Dans les cours se trouvent des objets
relatifs au culte bouddhique, tels ces brûleurs d’encens recouverts de rubans
de prière rouge. C’est après avoir zigzagué un bon moment au
travers de ruelles étroites de la vieille ville, que nous parvenons, malgré une
foule immense, à l’entrée du : Jardin Yu Cet ensemble de 50 000m² (1559) dont la
réalisation a demandé près de 20 ans de travail, fut construit par le
gouverneur du Sichuan pour faire plaisir à son père, un officiel de haut rang. Mais
à sa mort en 1601, la famille a dû vendre la propriété. Le jardin, après avoir
changé de mains plusieurs fois a fini par se retrouver à l’abandon. Endommagé
lors des guerres de l’Opium puis par l’occupation japonaise en 1942, il sera
restauré en 1956. Depuis 1961 ayant retrouvé sa splendeur d’antan il est ouvert
au public. Le Pavillon Central, construit en 1784
devint à la fin du 19ème une maison de thé. A la suite de Verho, je déambule avec un réel plaisir
sur ces ponts sur pilotis, ces passerelles en pierre, parmi ces pagodes rouges,
admire ces pavillons, ces jardins, ces bosquets, ces allées
couvertes qui me mène d’un espace à un autre. Dans ces étangs je voie des
statues de pierre les pieds dans l’eau, mais aussi de très gros poissons
rouges. Dans les jardins chinois il n’y a pas ou peu de massifs de
fleurs, on y voit seulement quelques unes plantées dans des pots, mais plutôt
des roches, synonymes de réflexion et de relaxation. Verho nous ayant donné un peu de temps de libre, je
pars à la découverte de ce bazar, mais qui, rapidement devient un labyrinthe, ce
n’est pas trop prudent de s’éloigner de plus de deux rues, aussi très
rapidement je reviens sur la place, me lie d’amitiés avec des femmes chinoises
et rêvasse devant ce sublime panorama Après une courte dépose sur
une large artère piétonne, bordée de grands magasins de mode, d’appareils
technologiques, voici l’heure du dîner, déjà ! Celui-ci sera pris au
restaurant « Art’s
50 » La salle avec ce plafond bleu
constellé de petites leds rappelant le ciel étoilé et son vitrage narguant le
vide, est superbe, le repas est servi sous forme de buffet, mais quel
buffet !!!! Je cherche de suite à faire
LA photo… mais une barre empêche d’approcher de trop près de cette massive ossature
métallique, les vitres panoramiques sont posées presque horizontalement, un peu
façon soucoupe volante ! La photo ci-dessous prise d’en bas, donne bien
l’image de cette conception. Bref ! le panorama est pour moi, loin d’être
au top. De nuit, c’est
carrément la déception, d’ autant plus qu’il a fallu partir du
restaurant l’obscurité à peine tombée. L’épaisseur des vitres ôte beaucoup de
netteté, et les lumières du restaurant s’y réfléchissent. Sinon, c’est tout de même une
sacrée curiosité ! car seule une partie du restaurant tourne, celle où
sont les tables. Au centre : les présentoirs, les cuisiniers, les serveurs
et les chanteurs ne bougent pas, ce qui fait que ce buffet s’éloigne de plus en plus Pour nous accompagner, deux jeunes femmes
et un guitariste chantent en anglais, des airs connus. A 19h LEI donne le signal du .....départ !
Lors du trajet pour l’aéroport nous faisons nos adieux à Verho, au
chauffeur et à Shanghai, où nous venons de vivre à peine 2 jours, mais si
intenses ! 1600 kilomètres séparent
Shanghai de Guilin, nécessitant 2 bonnes heures de trajet en avion. Pas grand
monde dans l’aéroport de Guilin à 1 h du matin, il y fait lourd, c'est
désagréable. C’est à presque 2 heures que je pose ma valise pour le reste de la
nuit, j’espère seulement qu’il ne va pas falloir se lever à 6 heures Bonne nuit La 4ème
page de ce reportage est terminée, j’espère que mon périple vous aura plu et c’est tout naturellement que je vous invite à me suivre dans ce 5ème volet où
vous m’accompagnerez à la découverte des paysages sublîmes de Guilin, des rizières en terrasses et de bien d’autres superbes choses encore… Par ici, la suite du voyage : Guilin et sa région
Bâti en
1996, en forme de chaudron de l’antiquité chinoise, sur la Place du Peuple. De
chaque coté de l’entrée Sud, quatre sculptures de lions en jade blanc.
Au-dessus du fronton, des carreaux miroirs.
Ce musée
s’étalant sur 39000m², avec ses 120 000 pièces est probablement le plus
important de Chine. Il abrite 5000 ans d’histoire, allant du Néolithique à la
dynastie des Qang.
Nous
nous retrouvons près de l’Entrée Nord, celle qui donne sur la « Place du
Peuple »
Cette
immense Place (140 000 m²) fut construite en 1988 à la place du champ de
courses de la concession Internationale, décrété symbole de la décadence
occidentale en 1949 à l'arrivée au pouvoir des Communistes. C’est aujourd’hui
un espace vert avec de grands parterres gazonnés et fleuris, qui abrite:
le Musée, le Musée d’Urbanisme, l’ancien Musée d’Art et l’Opéra.
Sous nos pieds, vit le plus grand centre commercial
souterrain de Chine avec 25 000m² de magasins de mode, de
restaurants, de supermarchés. C’est également sous cette place que le métro
circule, ici pas moins de 3 lignes se croisent.
faut que nous y rentrions
tous… et surtout tous ensemble…. Ouf ! ça y est, on est dedans, et personne
n’est resté sur le quai, mais à l’intérieur, aucun d’entre-nous ne se verra
proposer une place assise…
Un court trajet permet
de voir de plus près ces deux tours : le décapsuleur, et la gigantesque
Tower Shanghai, se détachant en ombre chinoise ! oouuups, …. devant
le soleil bien descendu à cette heure avancée.
ce n’est pas ce que vous
croyez ...
quasiment déserte.
chapeau de paille.
J’ai aimé ce spectacle d’une
petite heure, cette volonté de bien faire. Je garderais longtemps dans ma
mémoire ce couple volant dans les airs, semblable à un oiseau.
Le pont Waibadu. Ce pont métallique de 104 m (1908) fut construit au croisement
des rivière Suzhou et du fleuve Huangpu. Symbole du passé de la ville et de ses
concessions, il fut rendu tristement célèbre lors de l’invasion des forces
impériales japonaises, les chinois fuyant les envahisseurs le traversèrent
alors qu’il était jonché de cadavres
pour se réfugier dans la
concession internationale.
La dernière halte « Shanghai de nuit » va nous mener dans
l’ancienne concession française, secteur résidentiel, qui avec de belles
demeures des années 1920, a su se préserver de la folie immobilière de
Shanghai.
Míngtiān
jiàn 明天见
Mercredi 11 Avril. Préparation en vue du vol
de ce soir pour Guilin, des valises et bagages à main, puis route en direction du
parc Fuxing
par les
français. Ce parc populaire possède des allées bordées de platanes séculaires,
venus de l’Hexagone, des rosiers, un plan d’eau, deux statues (Karl Marx et Friedrich
Engels).Les chinois aiment s’y réunir pour pratiquer ensemble tout un tas
d’activités : chanter, danser, jouer aux cartes, faire du taïchi, jouer au
badminton, pêcher, se reposer…
Jalousement gardé, le secret de la fabrication de la soie
est découvert par les Japonais au début du 2ème siècle après J.C. Ce
n’est pourtant qu’au 6ème siècle, qu’un moine en l’exportant
clandestinement dans l’Empire byzantin la fera découvrir au monde entier.
que le Sud de la Chine est
riche en mûriers blancs seule nourriture de ce ver, chenille du papillon
Bombyx.
puis épluchées.
. La soie est ignifuge. Les couettes
sont une superposition de ces carrés
Ce temple situé au NO de la ville, encore habité par des moines est l’un des
plus célèbres sites religieux de Shanghai, les bouddhistes y viennent évoquer
leurs dieux.
Le déjeuner a lieu au « Sunnyteppanyaki »
Le cadre du restaurant est original, sympathique, ce sont des
grandes tables rectangulaires et non rondes, qui nous attendent, et on s’installe
en face du cuisinier. Celui-ci embrase, à l’aide d’alcool, divers aliments,
provoquant une gerbe de feu. Seul monument
remarquable du passé de Shanghai, classé Monument National en 1982, le
somptueux jardin Yu aujourd’hui importante attraction touristique, fait
l’objet de toutes les attentions.
Celui-ci
comporte cinq grands murs coiffés chacun d’un dragon aux courbes ondoyantes
(tuiles dorsales grises) qui divisent l’espace en six tableaux style
Suzhou, avec chacun leurs propres caractéristiques : - La Grande
Rocaille (pics, falaises, grottes et gorges) - Le jardin intérieur ( rocailles,
étang, pavillons et tours) – Dianchun – La Piscine Lotus avec un pont en zigzag
censé protégé contre les esprits du mal – Le Jade Magnificence Hall – La tour
Wanhau
Cet
havre de paix situé au cœur de la vieille ville, est pourtant encerclé par un
bazar animé : le bazar de Chenghuangmiao, très fréquenté par les locaux,
on y trouve beaucoup de magasins d’alimentation, de souvenirs. Celui-ci est
constitué d’un ensemble de bâtiments solides aux toits fantaisistes,
Cet hôtel, le Novotel
Shanghai Atlantis situé avenue Pudong possède un restaurant situé à
50ème étage : le Art’50.
de
nous.
Celui-ci
est présenté sur de superbes plans de travail de marbre gris, sur quasiment
toute la circonférence de cette salle tournante, beaucoup de fruits de mer (crabes,
moules, huitres, crevettes.) du poisson : saumon, calamars, poulpes panés,
un grand choix de viandes sous cellophane, viande qui peut être
grillée, puis des préparations chaudes proposées dans des récipients couverts,
et enfin ! une petite… table de desserts.
…. Demain
matin, il faudra préparer un petit sac, le nécessaire pour une nuit, car
l’hôtel prochain, dans les rizières, n’est accessible qu’à pied, les valises
quant à elles, resteront dans le bus.