Circuit du 8 Septembre au 10 Octobre 2009
Précisions importantes : Ce récit condensé ne comportera ni liens ni plans de villes, l’historique sera succinct, ceci afin de ne pas encombrer inutilement ce récit de voyage. Les personnes intéressées par ces renseignements les trouveront dans les rubriques concernées, rubriques beaucoup plus détaillées, repérables sur le site à partir du menu de gauche.
Page suivante : La Grèce, le Péloponnèse Æ
Résumé
condensé, accompagné de quelques photos, de notre circuit Ce même récit, en version imprimable, format PDF (8 pages) : 2 petits
diaporamas, avec photos grand format, sont visibles (voir à la fin du récit) ð Départ le
Mardi 8 Septembre 2009. Ce voyage, quoique programmé à cette
date depuis déjà un certain temps, ne sera finalement décidé que les premiers
jours de Septembre, des soucis de santé le rendant impossible jusque là, tout
en souhaitant qu’à cette saison, en Grèce, les températures nous soient plus
favorables.
Habitant l’Ouest, il nous faut
toujours traverser la France, que ce soit vers le Nord, l’Est ou le Sud... La
visite de deux villages typiques, sur le tracé de l’itinéraire, fera une halte
salutaire : Æ Mortemart et Æ Le
Moutier-d-Ahun. Les journées sont caniculaires (34°) mais les nuits fraîches (8° au réveil),
nous devons mettre le chauffage sous thermostat. Après avoir traversé les paysages sublimes
des Alpes et franchi le col du Lautaret, nous ferons notre halte nocturne à Briançon, sur
une grande place réservée aux CC. Passage de
la frontière italienne le matin du ð Jeudi 10 Septembre, pour une
arrivée prévue le soir même à Saint Marin. Cette localité de la République du
même nom est distante d’environ 1600 kms de notre domicile, en Italie nous
emprunterons l’autoroute pour un total de 26,50 €. Halte nocturne à Saint-Marin sur
le parking du funiculaire, ou aire de Borgio Maggiore, coût de celle-ci :
6 euros les 24 heures. ð Vendredi 11
Septembre. Pour la visite de cette principauté, de notre parking nous
utiliserons le funiculaire : 4,50 € par personne A/R. Saint-Marin est
l’une des plus anciennes Républiques du monde, il est très agréable, avant l’arrivée
des touristes de se promener dans ces ruelles pavées à la découverte Æ du Palais
Public sur la plazza della Libertà, ou la relève de la garde a lieu
toutes les heures, relève très discrète, qui ne vaut pas la peine d’attendre
pour jouir de ce spectacle ! Æ les tours de la
forteresse. Des escaliers de pierre relient les différentes rues et monuments
de ce site perché. Dans la rue principale, bordée de nombreuses boutiques, je
ferais l’acquisition de la collection Euro, monnaie officielle à St Marin,
depuis 2002. Départ à 13 heures pour rejoindre Sorrento,
le lendemain en fin de matinée. Halte nocturne à Sulmona, aire italienne référencée
dans les bouquins de CC, gratuite, près d’une rivière, agréable....Coût des
autoroutes empruntées depuis Saint-Marin : 13,50 €. Distance parcourue: 350 kms
Cerise sur le gâteau, dans l’obscurité
du tunnel, du tableau de bord jaillit une superbe lumière rouge : un
voyant. Un voyant rouge s’est allumé, moment d’angoisse, il n’y a pas pire que
de tomber en panne dans un tunnel Distance parcourue : 215 kms. Camping Santa Fortunata, situé à 2
kms du cœur de la petite ville, nous y arrivons vers 15 heures, déjeunerons
tardivement et profiterons de ce qu’il reste de l’après-midi pour repérer les
lieux et horaires d’embarquement pour Capri ð Dimanche 13
Septembre. Journée à Capri. Bus à 7h40,
embarquement à 8h25 pour une traversée de 30 mns, bateau archi plein. Tarif 27
euros par personne A/R, payable cash..... tout comme le camping
d’ailleurs ! Æ la grotte
bleue, célébrité de Capri Æ le faro de Punta
Carena Æ la grotte Verte Æ l’arche
naturel Æ les Faraglioni Æ les hautes falaises ... très
belle balade, que je conseille vivement. L’entrée dans la grotte bleue, 11 €,
payable cash, vous l’aurez deviné ! ... est un véritable spectacle : tous les
bateaux, petits ou gros, font du surplace et c’est à bord de petites barques
contenant trois à quatre touristes que nous la visiterons. On nous demande de nous asseoir au fond,
il n’y a pas de banc, aie ! mon arthrose ! ! un A l’intérieur, un seul mot : magique,
la réputation n’est pas volée, l’eau est bleue, très bleue… pour rajouter un
brin de sortilège, un des bateliers pousse la chansonnette, on se croirait à
Venise.
L’après-midi sera utilisée à
suivre un sentier belvédère, balade conseillée par différents guides, le
sentier part de la plazza Umberto, centre de Capri, passe par l’arche naturelle,
puis offre une vue panoramique sur les Faraglioni, mais cette promenade
s’avèrera être un parcours assez difficile avec des dénivelés importants, la traversée
d’un sous bois avec des marches de pierre inégales et hautes. Le temps passé sur ce sentier,
nous ayant pris beaucoup plus de temps que prévu, et beaucoup fatigués, de
retour sur la place centrale de Capri, nous n’avons plus ni le temps ni le
courage de prendre un bus pour aller à Anacapri, admirer la Villa San Michele
et descendre l’escalier de la Scala Fenicia pour rejoindre Marina Grande.....
Retour par
le bateau de 18 heures, et au camping par un bus que nous avons attendu
longtemps, pas fréquents en ce dimanche... nous y arrivons il est déjà 20
heures....et décidons de téléphoner à notre assistance, en espérant que le
problème mécanique n’est pas grave, car nous avons en poche les billets pour
une traversée Italie-Grèce ( Bari-’île de Céphalonie) pour le lendemain à 18h30, Bari
est à 300 kms de Sorrento, donc pas trop de temps à perdre. ð Lundi 14
Septembre. Journée de galère ...... Le dépanneur est à la porte du camping
à 8h40, commence alors des interminables échanges téléphoniques.... 9 heures,
on nous dirige vers le garage Peugeot, situé à 3 kms de là, débute une longue
période d’attente, d’incertitudes, les mécaniciens vont et viennent, cherchent,
testent et retestent .....A 10h30, l’un d’eux arrive en voiture avec une
batterie, ça serait donc ça, bizarre : OUF ! on va régler la note
et tailler la route, mais désespoir En moins d’une demi-heure, la
solution est trouvée : nous serons « exportés » avec nos trois
chiens, dans un hôtel de Naples.... pour y passer trois nuits et trois jours...
Adieu, île de Cephalonie, cette liaison n’existant qu’une
fois la semaine, nous n'irons donc pas, et ce n'est qu'un début.... Juste le temps de faire un inventaire
rapide des placards du CC pour emmener dans des sacs poubelles à défaut du
nécessaire au moins l’indispensable, que voilà le taxi. Dommage que je n’ai
pas pris mon « GDR » spécial Naples, pas vu, pas pensé, pas eu assez
de temps.... il m’aurait bien aidée. En soirée, gros orage, coups de
tonnerre violents. ð Mardi 15
Septembre „ Visite de Naples. L’hôtel
est situé Corso Garibaldi, de notre fenêtre on aperçoit la place, nœud de la
circulation. Après un bon petit déjeuner, et sans autre document que le plan
Æ La Porta
Capuana, marque l’entrée du cœur historique coté Est, porte flanquée de
deux tours baptisées l’Honneur et la Vertu, encadrant un arc de triomphe en
marbre Æ le château
Capuana, Æ promenade parmi les petites
ruelles qui font le charme de Naples, ruelles où le linge sèche
au-dessus de vos têtes, ou les femmes assises devant leur porte crient entre
elles pour se faire la conversation Æ la via
Anticaglia bordée d’églises dites « supériore » Æ la via Tribunali, certainement
la rue la plus célèbre de ce quartier, bordée d’églises majestueuses, dites
« Maggiore » toutes plus belles les unes que les autres,
églises engoncées entre maisons et palais, et par ci par là, au milieu d’une
petite place, une de ces tours :
Æ les Guglia, flèches de
marbres édifiées en dévotion à tel ou tel saint ou en remerciement d’un
désastre évité tel que l’éruption du Vésuve qui a épargné Naples, ou encore la
fin de l’épidémie de peste. Les petites ruelles adjacentes où
l’on se frôle pour se croiser, telle que la rue Gregorio
Armeno couverte par le campanile de l’église du même nom, sont gorgées
de magasins de souvenirs, de crèches napolitaines, un petit air de Noël,
d’enfance...
Voici l’entrée des catacombes,
tiens donc ! comme à Paris, Naples serait sur un immense réseau souterrain,
700 grottes seraient dénombrées, creusées par les Grecs au V et VIème avant
J.C. Nous regagnons l’hôtel par une rue
parallèle à la via Tribunali : Æ la Via
S.Bliago del Librai, bordée d’églises dites « inferiore »
quartier appellé aussi Spaccanapoli, qui avec ses boutiques, ses cafés, ses
magasins d’ artisanat, ses pizzerias est l’un des endroits les plus animés
et les plus pittoresques de Naples.
L’après-midi, après une petite
sieste, nous prenons le bus N° 1, après avoir acheté au kiosque un billet à
2.10 €, ce bus nous amène sur le port. Un petit ascenseur gratuit nous propulse
directement sur une superbe et immense place : Æ la piazza Plebiscito, gardée par
deux statues : Charles lll et Ferdinand ler sur leur cheval, place
piétonne bordée par : Æ la basilique San
Francesco di Paolo, majestueuse basilique coiffée d’ une grande coupole et terminée
par une longue colonnade et par : Æ le palais
royal, une des plus grandes cours de la Méditerranée, palais qui
possède une façade de 169 mètres avec des niches abritant les statues de rois
napolitains.
Nous continuons notre balade et
arrivons à la Æ Galerie
Umberto 1er, l’extérieur est très riche, présentant des colonnades
surmontées de statues, l’immense espace intérieur est recouvert d’une grande
coupole de verre de 57 m de haut soutenue par une structure de fer. Lieu privilégié
de promenade, la galerie abrite de nombreux magasins et restaurants. Nous arrivons ainsi au : Æ Castel Nuovo, château commencé
en 1279, mais reconstruit en 1442 par Alphonse 1er roi de Naples,
qui voulut ainsi marquer son entrée triomphale dans Naples. Ce château est doté
de cinq tours cylindriques imposantes, et possède une jolie cour centrale. En
façade : superbe arc de triomphe construit 10 ans plus tard, réalisé en
marbre blanc, contraste saisissant avec la pierre volcanique noire du château,
bas relief édifié à la gloire du souverain.
De retour à l’hôtel, nous nous
amusons quelques instants de la circulation napolitaine, notre fenêtre donnant
sur cette artère de grande circulation, fort heureusement les chambres sont
munies d’une porte coupe-son, je finirais la soirée tranquillement devant un
bon livre, mon époux lui tentera bien de décrypter un peu de la télévision
italienne, et nous voila partis pour passer notre seconde nuit à l’hôtel. Tout
s’est bien passé avec nos petits chiens, ils ont été sages, comme ils le sont
toujours, d’ailleurs ! De nouveau ce soir, l’orage
gronde ........ ð Mercredi 16
Septembre. Nous nous réveillons sous la
pluie, entre deux averses nous arrivons à sortir les chiens, mais l’orage s’intensifie
et la matinée se passera sous une pluie diluvienne. Ne reste plus qu’à attendre
et souhaiter que celle-ci cesse, n’ayant prévu dans notre
indispensable q’un maigre Kway, et pas
spécialement envie de rester toute une journée enfermée dans une chambre
d’hôtel ! „ 14 heures,
reprise du bus N° 1, non sans avoir par précaution acheté un de ces parapluies
« made in China » à 2 euros. Arrêt le plus près possible de la Via
Partenope, artère de front de mer, où nous pouvons admirer Æ le Castell
dell’Ovo, le plus vieux château de Naples, établi sur l’îlot de Megaris,
c’est dire s’il est vieux car celui-ci abrita au 1er siècle la villa
d’un patricien romain. Il tomba dans un état de délabrement profand et ce n’est
qu’en 1976 qu’une restauration lui redonna vie, aujourd’hui il accueille des
manifestations culturelles.
Le funiculaire comme le
métro a plusieurs arrêts.... oupss !.... mon sommaire plan est plus que
sommaire... enfin, les napolitains très serviables nous indiquent
Nous revoila dans le cœur
historique et en finissons la visite Æ la piazza
Gesu Nuovo : en son centre une majestueuse Guglia commandée
par les Jésuites en dévotion à la Vierge Æ
l’église Gesú Nuovo, dont la
façade est ornée de reliefs en pointe de diamants Æ le monastère
Santa Chiara et son campanile, place gardée par un véritable escadron de
flics... Æ la Via Croce,
retrouvons Æ la Via
S.Bliago del Librai et remontons tranquillement jusqu’à la Piazza
Garibaldi et notre hôtel.
Un texto nous avertit que
notre véhicule est prêt, 24 heures plus vite que prévu, bonne nouvelle. A 8
heures, demain un taxi nous sera envoyé. Ayant l’espoir d’attraper le bateau de
nuit pour la Grèce, je propose à l’employée de l’Assistance, de lui donner le
N° de téléphone de la Cie Maritime, qu’elle puisse demander en italien,
l’heure du bateau pour Patras, mais sa compétence et surtout sa bonne volonté
s’arrêtent là, si bien qu’en nous couchant, nous sommes dans l’ignorance quant
à cette information, pourtant capitale pour nous.
Les
piétons sont les rois, les automobilistes ont beaucoup de patience, car ceux-ci
passent n’importe où ...... paradoxalement les passages pour piétons ne servent
strictement à rien, vaut mieux ne pas les utiliser, car danger ! Le
quartier historique n’est pas très facile pour les piétons, principalement dans
les rues à circulation, les véhicules roulant au pas, nous respirons à pleins
poumons les gaz d’échappement, dans les autres ruelles dites
« piétonnes » les scooters, sans doute tolérés les ont envahi..... Nous
n’avions pas l’intention de visiter Naples, ville pas spécialement retenue par
les camping-caristes, ceux-ci n’y trouvant sans doute aucun attrait, et ne
voulant pas prendre le risque d’y circuler, mais au final j’en ai été ravie,
elle possède beaucoup de belles églises, de beaux palais, trois beaux châteaux,
la cité historique n’est pas très étendue, ses ruelles ont leur charme, et avec
quelques tickets de bus et le véhicule à l'abri dans un camping, vous faites l’essentiel de la ville. N’ayant pas de
guide à ma portée, nous avons certainement loupé de splendides choses, mais je
pense que nous avons vu le principal dans le temps dont nous disposions, car je
ne pense pas que l’Assistance aurait été d’accord pour nous offrir deux ou
trois nuitées supplémentaires. ð Jeudi 17
Septembre. Je me réveille et me donne des claques, mais pourquoi ne pas
avoir pensé hier soir à Internet ! je me lève à 6 heures pour aller
consulter le site de la Cie Agoudimos, depuis le salon de l’hôtel. Là encore
deveine ! cette compagnie n’assure la traversée pour Patras que trois jours
par semaine, le prochain départ ne sera que Samedi à 17 heures, inutile
d’envisager une autre Cie, nous perdrions le montant de la réservation faite
seulement une semaine avant le départ. Voila ! nous avons récupéré notre copain de voyage, le troisième pied du trépied.
Ayant deux jours devant nous, nous pensons en profiter
pour visiter de plus près la cote amalfitaine, mais là encore déconvenue,
l’accès à Positano et Amalfi est interdit aux CC en journée, nous faisons donc
demi-tour et quittons sans regret cette région bien inhospitalière.
Nous décidons de rejoindre
Bari par la nationale, mais la route se révélera difficile, les panneaux routiers
un peu difficiles à suivre, la route est très montagneuse, étroite et pleine de
lacets, quant à la circulation dans les villes, stressante....ils vous doublent
à droite, ignorent les stops, forcent le passage.... Notre halte nocturne sera
un parking aménagé et répertorié, dans une ferme agrotourisme, à Contursi
Terme, un petit
village situé à quelques kilomètres au Nord de l’A3. Un monsieur s’occupant du
jardin nous demande : 10 € alors que rien n’était noté sur le livre de
référence, ni sur le portail d’entrée, je crois qu’il se sera octroyé son
pourboire... Une plafeforme avec électricité peut accueillir 5 à 6 camping-car,
mais celle-ci est occupée dans sa totalité par des gitans, nous nous installons
sur le goudron devant la maison qui semble inoccupée, nous y faisons le plein
d’eau. Nuit tranquille au pied d’un village perché. Kilomètres
parcourus : avec les détours dans la presqu’île amalfitaine : environ
100 kms.
ð Vendredi 18
Septembre L’autoroute de Potenza à
Matera est ennuyeuse, 66 kms sans ne voir autre chose que des champs de
cultures et d’oliviers. Préoccupée par notre traversée
annulée et reportée, je me lance à téléphoner avec mon portable, tombe sur une charmante
personne parlant français qui me rassure, pas de problème, nous pourrons bien
prendre le bateau de Samedi à la place de celui que nous avons loupé, sans
aucune majoration, OUF ! Arrivée à Matera vers 13 heures. Le parking
accueille les CC pour la nuit : 5 euros, ticket au parcmètre, un gardien
veille.
Æ Matera. Ville célèbre pour ses habitats
troglodytiques, classés sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Le site
fut également le lieu de tournage de chefs d’œuvre comme « L’évangile
selon St Mathieu » ou encore « la Passion ». La Gravina a creusé le calcaire, où
s’étale aujourd’hui Matera. De nombreuses grottes naturelles furent ainsi
creusées qui servirent de refuge aux hommes depuis le paléolithique. Grecs et
Romains ont à leur tour occupé les lieux. Le Sasso a toujours été occupé,
jusqu’en 1953 où il a été demandé au dernier habitant de vider les lieux,
L’office de tourisme consulté est plus
enclin à « imposer » des visites guidées qu’à donner un plan gratuit,
et c’est au gré du vent que nous nous baladerons dans cet ensemble, pour le
moins singulier.
De retour au parking, un
couple de mayennais nous accoste. Malgré le parking gardé et
d’autres CC italiens garés un peu plus loin, ils ne veulent pas dormir seuls et
nous demandent de les « coller » ce que nous acceptons en nous
mettant à guère plus d’1 m d’eux, malgré notre réticence du fait de la présence
de nos trois chiens qui "peut-être !" pourraient faire du bruit, à ma remarque concernant ce
fait, Mme me répondra « si vos chiens aboient, on
klaxonnera » ! on aurait bien dû les laisser à leur solitude et
aller de l’autre coté du parking, mais non ! gentils on reste, puisque c’était
leur souhait. ð Samedi 19
Septembre 60 kms nous séparent de Bari,
nous devons y être pour 15h, aussi nous nous y rendons tranquillement, après
avoir fait quelques courses, le plein de gas oil et d’eau. Tarif du gas oil en
Italie, en moyenne : 1,10€. Nous déjeunerons sur le port, après avoir,récupéré nos billets à la
Compagnie Agoudimos Lines. 16h Embarquement
en Camping à bord, nous sommes à proximité d’une ouverture de 6 à 7 m
de long, à cet instant nous sommes ravis, il y a de l’air, nous nous sentons
bien. Finalement, les conditions de Camping
à Bord dans ce bateau ne sont pas idéales, nous sommes pratiquement dans la
cale, cale remplie de P.L. qui nous bouffent notre minimum vital, nous sommes
séparés de cette ouverture par la rampe d’accès, rampe qui servira au débarquement
de nombreux P.L à Igoumenitsa, à 4 heures du matin ! Dans le véhicule, malgré notre
ventilateur qui a tourné toute la nuit, la température fut constante à 27°,
j’étais un peu inquiète pour le plus vieux de mes chiens qui souffre
d’insuffisance cardiaque, mais finalement ce sont eux qui ont le mieux dormi,
mais ! et surtout ! ce qui nous aura au moins autant gêné que la
chaleur c’est le bruit infernal des machines, elles devaient être tout à coté.
Très mauvaise nuit malgré des boules quiès. ð Dimanche 20
Septembre 12h30, nous faisons nos adieux au
couple Belge, ils descendent sur la Crète, il est peu probable que nous ne les
recroisons, souhaitons leur « bon voyage » Nous foulons enfin le sol grec, cinq
jours plus tard que prévu. Ce récit bien que complet est condensé. Vous voulez plus de détails, connaître
l’histoire d’une ville, ses monuments, je vous conseille de visiter ce site,
où vous retrouverez le même récit... mais beaucoup plus détaillé et ville par
ville Sur celui-ci
vous pourrez également voir le reportage de quelques autres voyages, certains
lointains ! Un livre d’or Ce même
récit, en version imprimable, format PDF (8 pages) : En bonus
!... les 2 petits diaporamas que vous pourrez également retrouver à partir du menu de gauche.. (environ 60
photos chacun) Suite de notre voyage en territoire grec Æ .
Nous vous invitons donc, à nous suivre à travers ce périple,
et espérons que vous prendrez plaisir à visionner ces quelques pages
Æ de la Basilique Æ de l’église des
Moines Capucins
ð Samedi 12 Septembre. Alors que j’avais espéré arriver au
camping de Sorrento vers midi, prévoyant aller ensuite en bus vers Positano, la
circulation en
ce week-end
est infernale, nous avançons au pas dans les nombreux tunnels qui jalonnent
cette côte, je vois mes espoirs de visiter cette superbe ville côtière
s’envoler.
c’est celui de la batterie, nous arrivons
cependant à aller jusqu’au camping distant à cet instant d’une quinzaine de kms.
Demain, nous devons visiter Capri, nous aviserons en soirée.
A
Marina Grande, achat dans un tout petit kiosque de billets pour faire à 10 h,
en bateau, un tour complet de l’île : Compagnie
Laser : 13€, toujours cash......la liasse de billets fond.
Nous
voyons successivement
batelier
rame jusqu’à l’entrée, celle-ci est très, très basse, faudra se pencher dans
la barque au max, le batelier ne pouvant plus tenir ses rames s’aidera d’une
corde.
Après
cette promenade de 90 mns, nous regagnons Marina Grande et nous mélangeons à
la foule grandissante déversée par les nombreux ferries et bateaux venant de
Sorento ou de Naples, il est près de midi.
... le voyant reste toujours allumé, de
nouveau l’attente sans aucune information et à 11h45, l’Assistance nous
contacte, le verdict tombe : l’alternateur fait des caprices, et le camping-car ne
pourra pas être réparé avant le Jeudi en fin d’après-midi........
Nous arrivons à l’hôtel avec notre
escorte, il est un peu plus de 15 h (faisons un peu tâche avec trois chiens et
nos quelques sacs poubelles) et utiliserons ce qu’il reste de l’après-midi
pour déjeuner vite fait, défaire nos valises (hic ...…) prendre nos repères,
voir où et comment on pourra faire sortir les chiens, et finalement nous
reposer, nos nerfs en ont pris un coup. En soirée, je pense à demander un plan
à l’hôtel, il s’avère que celui-ci est très bien situé à proximité du cœur
historique, nous devrions pouvoir mettre à profit cette halte forcée pour
visiter Naplessommaire
fourni par l’hôtel, nous allons, sinon en aveugles, du moins en borgnes... au
devant de cette ville riche en églises et palais.
Suivez le guide :
Nous
rejoignons la via C.Colombo, grande artère où nous devrions retrouver notre bus
N° 1, ce faisant nous passons devant le Melo Beverello, aujourd’hui petit port
de tourisme, et voyons faisant escale, le « Voyager of the Seas »
un des paquebots construits il y a quelques années à Saint-Nazaire (chez nous
...)
De notre
fenêtre, à l’angle de la rue, nous apercevons un homme transi vendant des
parapluies stockés dans une poussette d’enfant.
Le
Lungomare est une artère en bordure de mer, bordée par de belles demeures, qui
offre une vue panoramique sur la baie de Naples, à son extrémité Æ la fontaine
de l’Immacolatella, superbe fontaine du 17ème. De là, nous remontons la
piazza del Plebiscito, sa basilique et son palais royal, la via Toledo et
arrivons Æ au funiculaire qui doit nous mener sur la
colline de Vomero, espérant voir le château Sant Elmo, et profiter d’une vue
sur la ville.
l’arrêt, et
nous voila partis pour une balade sur les hauteurs de Naples, pour arriver à
proximité de la Certosa San Martino, quartier chic nous dira un jeune français
qui effectue une année d’étude à Naples, dans la lancée, il nous déconseille de
sortir le soir du coté de la place Garibaldi, quartier malfamé
OK on a compris, on ne
va pas chercher les ennuis, on a déjà notre dose, on respectera le couvre-feu.
Nous sommes récompensés de nos efforts car cette place offre une superbe vue
sur Naples et sa baie, nous tentons de mettre un nom sur les édifices dont les
coupoles et flèches dépassent les toits de tuiles....
De
ce belvédère, un large chemin de pierre descend, nous l’empruntons et arrivons
ainsi au croisement de la rue Toledo et de la rue P.Scura, d’où nous avons une
vue époustouflante des ruelles qui se succèdent suivant un tracé à la ligne, jusqu’à
apercevoir le Vésuve aux dessus des tours.
Nos
impressions de ces jours passés à Naples : ville très riche en palais et
églises. La cité historique considérée comme malfamée est typique, avec ses
ruelles étroites, son linge qui sèche d’un balcon à l’autre, ses mamas vêtues
de noir qui s’apostrophent sans retenue. Naples est très sale, des papiers
traînent partout, le napolitain jette au sol, il ne prend pas la peine de
mettre dans les poubelles, il y a des containers, mais les cartons et sacs
sont mis à coté... pourtant nous avons vu au travail des balayeurs et des
bennes ! Ce qui est aussi surprenant, c’est de voir des personnes, hommes et femmes de
toutes conditions, fouiner dans les containers, vider les sacs poubelles, dans
l’espoir de trouver quelque chose. Beaucoup d’hommes vivent de petits boulots,
des cageots plastiques amarrés sur une poussette d’enfant leur servant de
commerce ambulant, c’est à l’un d’eux que j’ai fais l’acquisition de mon
parapluie.
8 heures, le chauffeur de taxi est là. 9h30, nous récupérons le CC, non sans
avoir au préalable acquitté la facture : batterie + alternateur + main
d’œuvre : 800 € payables en liquide !!!! impossible n’est pas
français, mais certainement Italien ! Par sûreté, j’avais posé la
question au garagiste avant notre départ pour Naples s’il prenait la carte de
crédit, il avait répondu oui, et voilà qu’il nous dit que son boîtier
électronique ne fonctionne plus depuis trois jours, mon œil !!!!
nous devons,
une nouvelle
fois,
demander de l’aide à notre Assistance, ceux-ci nous conseillent de retirer
cette somme au distributeur, manifestement ces personnes ne connaissent pas le
montant maximum que l’on peut retirer dans un DAB à l’étranger sur une semaine !!
Après-midi,
visite de cette ville, connue pour ses « sassis » ensemble rupestre.
en raisons
des conditions de salubrité précaire de ces quartiers. Depuis un énorme projet
d’aménagement s’est mis en place, pour réhabiliter le site.
Dès l’entrée, un belvédère vous permet de prendre conscience
de ce monumental ensemble. D’escaliers en petites ruelles, de maisons en
palais, nous descendrons jusqu’au fond du ravin pour remonter de l’autre coté,
où nous arrivons sur le parking de la Cathédrale, de ce coté, nous ne longeons
plus les sassi mais le coté médiéval avec l’église de San Francesco d’Assisi,
construite au 13ème et le Palais du Sedile.
Les églises rupestres abritant de magnifiques peintures sont fermées, sans
doute ne s’ouvrent elles que pour les détenteurs des visites guidées, faut dire
aussi que le site est libre d’accès, on ne peut pas tout avoir !!
Nous passons le début de la soirée à
raconter notre mésaventure, à parler voyages, à échanger nos différentes
informations, moments sympas... Le lendemain matin, ces gens, sans nul doute
dotés d’une bonne éducation, puisque s’être vantés être « libéraux »
partent, sans même nous adresser le moindre petit geste ou regard, alors que
tous nos stores sont ouverts. Belle mentalité !
Kilomètres
parcourus : 170 kms
Commence alors la longue traversée, puisque nous ne retrouverons la terre
ferme (Patras) que le lendemain à 12h30, heure locale, soit près de 19 heures. Un couple
de belges est à nos cotés, dommage, ils ne parlent pas français ! nous
tenterons malgré tout de faire quelques échanges. Tarif payé : à la basse saison : 120 € pour le véhicule, et 45 € pour chacun de nous.
Je ne reprendrais pas cette
compagnie dans le cadre d’un camping à bord, mais il n'y avait qu'eux à assurer la liaison avec l'île de Cephalonie ! est à votre disposition
pour vos commentaires ou questions. Merci d’avance