Volet 2 du voyage

 

Circuit du 8 Septembre au 10 Octobre 2009

 Résumé condensé, accompagné de quelques photos, de notre  circuit .

  Récit dans sa totalité, en version imprimable, format PDF:

13 petits diaporamas, avec photos grand format, sont visibles (voir à la fin du récit)

 

         ð Dimanche 20 Septembre

Pour ceux qui seraient intéressés par la page précédente, voici un lien  qui retrace nos 12 premiers jours de vacances, chamboulés par une grosse panne qui nous immobilisera un peu plus de 3 jours à Sorrento, près de Naples.

 

En voici le descriptif : en France, visite de 2 villages classés, en Italie, visite de San Marino, Capri, bien évidemment Naples sous toutes ses coutures ! et Matera connu pour ses « sassis » formidable ensemble rupestre.

 

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Nous foulons enfin le sol grec après la traversée Bari-Patras, au lieu de Bari-Cephalonie, île que nous ne visiterons pas hélas ! cinq jours plus tard que prévu.... nous avançons nos montres d’une heure.

 

 

 

       La Grèce. Superbe pays au relief tourmenté, berceau de notre civilisation européenne. Pour ce voyage, nous avons utilisé les cartes Road, cartes très détaillées, utiles et très pratiques. Voyage effectué dans le sens inverse aux aiguilles d’une montre, ayant de cette façon en permanence la mer ionienne sur la droite, facilitant ainsi les stationnements et la prise de photos.

 

          Æ Olympie (point N° 1) La route côtière qui y mène est agréable, nous y rencontrons des marchands de citrouilles et autres curcubitacés. Arrivée sur le site à 16 h. Orage, pluies torrentielles, impossible dans ces conditions de visiter. Nous attendons et espérons une accalmie qui arrivera vers 17h30, le mauvais temps a chassé les touristes et nous ne sommes qu’une petite dizaine à fouler ce sol... une vraie bénédiction. Malgré tout le soleil fait défaut et le ciel est bien sombre, les photos s’en ressentent !  

Prix d’entrée : 6 euros. Impossible de se stationner devant l’entrée du site : panneaux et .... chaînes.

Le parking est à environ 500 mètres.

 

Petite visite guidée :

       les  colonnes du  Philippeion, petit monument circulaire, élevé à l’initiative de Philippe ll en l’honneur de la dynastie macédonienne l’entrée du stade, aménagé au 3ème  av J.C. ce passage débouchait sur la piste où se déroulaient les épreuves athlétiques le temple d’Hera, l’un des plus anciens de Grèce, (600 av J.C)

le temple de Zeus, ses éboulements et sa colonne restaurée à l’occasion des jeux Olympiques de 2004 le palestre, gymnase réservé à la lutte ........

 

 

     

 

   

 

Nous trouverons à établir notre halte nocturne, un peu en contrebas, sur une place en gravier tout près d’un jardin de jeux d’enfants. Nuit tranquille et reposante. Distance parcourue : 127kms.

 

ð Lundi 21 Septembre  (les gorges de Lousios)

De notre parking nous voyons la ronde des autocars de tourisme qui dès 8H3O déversent leur flot de touristes, nous apprécions alors notre chance d’avoir pu  faire la visite la veille.

Nous nous dirigeons maintenant vers les gorges de Loúsios, la petite route de montagne en direction de Tripoli, serpente à travers les champs d’oliviers, de figuiers, de pins, de cyprès. Une vieille dame, un peu imprudente, à notre approche se met en travers de la route pour nous vendre un plateau de figues.

Après la circulation dantesque du Sud de l’Italie, le peu de circulation sur cette route grecque nous procure un réel bonheur et de l’apaisement.

 

Æ Langadia, superbe village de montagne tout en pierres. Rencontre avec un monsieur qui nous montre son album rempli de photos de touristes, il vend ses cannes fabriquées artisanalement.

 

       Æ Les gorges de Loúsios.  (point N° 2) Balade contrariée ! A l’entrée de Dimitsàna, un panneau barre la route, ils sont à goudronner environ 500m plus loin. Derrière celui-ci, les hommes nous disent en avoir pour moins d’une heure ! Après une attente interminable de plusieurs heures...   nous nous déciderons à faire demi-tour, mais aussi un détour de 40 kms pour rejoindre le monastère de Prodrómou. Ce contre-temps nous fera louper la visite du musée hydraulique de Dimitsàna ainsi que la vue panoramique sur le monastère Aimalon.  Revenant légèrement sur nos pas, nous pourrons contempler Stemnitsa

 

 

        

 

 

La route d’ Eliniko au parking du monastère Prodrómou  (7 kms)  à 13OO m d’altitude,  est assez belle, tortueuse et étroite par endroits, mais  bien faisable en camping-car. Je conseille ! car une balade à travers ces gorges mesurant 5 kms, les plus spectaculaires de Grèce, est superbe, celles-ci, dans leur partie la plus étroite, mesurent jusqu’à 500 m de profondeur.

 

A l’extrémité du parking, surplombant la rivière plusieurs centaines de mètres plus bas, une petite chapelle construite en belles pierres gris bleutées : la chapelle de la Transfiguration, un belvédère y est aménagé. De cette chapelle un sentier descend en sous-bois, pendant 800 m, en pente accentuée, le monastère ne se dévoilera qu’à la toute dernière seconde, accroché au-dessus de nos têtes, au flanc de la colline.

 

 

         

 

Aucune sonnette ni pancarte, personne à l’horizon, une porte à claire-voie loquetée par l’intérieur, nous l’ouvrons à travers la grille avec défiance, continuons,  poussons la lourde porte du monastère et nous voilà dans le cœur de celui-ci, un pope nous voit, aucune réaction, pas de bonjour ! nous ne savons plus trop quoi faire   c’est alors qu’un d’eux sans sourire ! fait un signe vers une pièce, la salle de réception semble-t-il, quatre tasses de café froid…. (fait du matin probablement)  et une soucoupe pleine de loukoums sont à notre disposition. Accueil tout de même glacial vous en conviendrez....

 

Æ Monastère de Prodromos (12ème) 200 m au dessus des gorges de Loúsios,  il servit pendant la révolution de 1821 contre les Turcs, de refuge, d’hôpital et d’école secrète.

Après un couloir de plusieurs marches taillées dans la pierre, nous arrivons dans un hall d’entrée, celui-ci est décoré d’icônes et présente quelques fresques bien conservées, encore quelques marches et nous pénétrons dans l’église, très sombre et si petite qu’elle ne peut contenir que 12 popes, l’intérieur est superbe, riche.

 

      

 

Nous avons eu  de la chance, car moins de 10 mns plus tard, les popes en prenaient possession, pour y faire leurs prières. Nous croiserons des jeunes hommes, que font-ils dans cet endroit ? des futurs popes ? mais le monastère sert également d’auberge de jeunesse.

 

      

 

     

 

Après s’être promenés dans les différents couloirs et les différentes salles belvédères, comme si nous étions chez nous, nous reprenons le chemin pour regagner le parking où nous passerons la nuit seuls, dans un superbe environnement et un calme « religieux » 

 Distance parcourue aujourd’hui : 147 kms

 

    

       ð Mardi 22 Septembre  (La Messénie)

A cette altitude, les températures ne sont pas estivales, 14° à 8 heures du matin. Je ne résisterais pourtant pas à l’appel du spectacle du lever de soleil sur le massif montagneux du Poléponnèse.

 

 

 

 

 

60 kms nous séparent du temple de Vassae, celui-ci se trouve sur une petite route au Sud d’Andritsena, nous y rencontrons encore des jeunes garçons qui gardent les moutons, tradition ancestrale. Le temple de Vassae, est indiqué sur les pancartes, enfin celles qui tiennent debout, comme Temple d’Apollo Epicurius.

 

Æ Temple de Vassae. (point N° 3) Grand parking pouvant faire, éventuellement, office d’halte nocturne. Ouvre dès 8 heures. Tarif : 3 euros.

Temple érigé vers 450-420 avant JC dans un site superbe. Comptant parmi les mieux conservés des temples grecs, il est en ce moment en restauration, une grande bâche le recouvre le protégeant ainsi des ravages du gel.

 

Ce temple de style dorique, entièrement cerné d’une colonnade, fut érigé par les habitants de Figalia, en l’honneur d’Apollon Epikourios, dieu guerrier, qui les avait préservés de la peste.

 

 

   

 

 

Pour rejoindre la côte, nous empruntons une série de petites routes (merci Road !) qui serpentent à travers la montagne, successions de petits villages arcadiens magnifiques, Platania, Avionas, Sidirokastro....aux maisons, rues et places empierrées, aux ruelles très étroites, mais aussi à la signalisation uniquement en cyrillique....

 

 

 

 ... et ce qui devait arriver arriva ! nous nous sommes retrouvés au beau milieu de la place de l’un de ces villages, avec au centre un grand cercle sans aucune utilité si ce n’est que de compliquer les manœuvres, une impasse !

 

Nous regagnons la côte à Kalo Nero, la route jusqu’à Methoni n’est que successions d’oliviers et de petits palmiers. Déjeuner sur un  parking au bord de l’eau.


 

 A Agri, un peu avant Filatra, sur le bord de la route, un petit air de Paris : une réplique (13m de haut) de la Tour Eiffel, c’est le début d’une nouvelle province : la Messénie.

 

 

 

   Pylos, joli, mais nous ne nous arrêtons pas.

 

Æ Methoni (point N° 5) Nous nous installons, sur le parking de la forteresse, des 78 nous imitent. La citadelle fondée au 13ème est en grande partie l’œuvre des Vénitiens, elle enfermait toute une cité serrée autour de sa cathédrale,  ouverte jusqu’à 19 heures, l’entrée est gratuite.

Belle promenade aux dernières heures du jour, un superbe pont à arches construit par les Français enjambe un fossé. Après avoir franchi une première porte encadrée de deux bastions, nous  arrivons sur une grande esplanade où se trouvait la cité médiévale

 

 

    

 

     Un peu plus loin sur un îlot reliée par un pont à la citadelle : la tour Bourdzi reconstruite au 16ème par les Turcs, de sa plateforme vues magnifiques sur l’enceinte et la rade.

 

    

 

Nous décidons de rester dormir là, bien qu’avec les 78, garés eux-aussi en travers du parking, nous prenons beaucoup de place.

J’apercevrais le lendemain matin, cinq à six CC stationnés le long de la mer, pile-poil sous les panneaux interdits au camping !

Soirée agréable en compagnie du couple des 78, quoique les moustiques nous inciteront à restreindre  la conversation.

A la nuit tombée, la forteresse est éclairée, mais fermée. Kilomètres de la journée : 180 kms

 

ð Mercredi 23 Septembre. (vers la province du Magne)

Déjà une belle température : 20° à 9 heures du matin.

Mauvaise surprise ! nous nous réveillons tous les deux avec des boursouflures un peu partout sur le corps, nous avions pourtant pulvérisé de l’anti-moustiques avant de nous coucher ?? nous ne saurons jamais ce qui s’est passé, mais cet urticaire très désagréable nous a tenu une dizaine de jours, malgré l’application de crème plusieurs fois par jour, mauvais souvenir.  

Très matinale, je profite du spectacle donné par les premières lueurs de l’aube sur la mer et par les chaudes couleurs du lever de soleil sur les pierres, magnifique !

 

       

 

      

 

 

Un au-revoir et un dernier échange avec les  78 et nous nous dirigeons maintenant sur :

 Æ Koroni, « un des deux yeux de Venise » ce petit port avec Methoni contrôlait la route maritime entre l’Adriatique et la Crète.

 La petite ville est construite au pied d’un château fort vénitien.

 A l’entrée, parking obligatoire pour les caravanes, nous nous y installons, et allons à la découverte de cette ville côtière encore un peu endormie en cette fin de matinée.

 

 

 

 

 

    

 

En remontant sur Kalamata, nous longeons une zone marécageuse. De l’autre coté du golfe de Messénie, on aperçoit le massif du Taygète qui protège jalousement la province du Magne.

Arrêt déjeuner du coté de Hrani, les pieds dans l’eau, un de ces coins magiques comme on arrive encore à en trouver fréquemment en Grèce.

Peu avant la grande ville, sur quelques kilomètres, à tout touche, des vendeurs d’oranges, belle présentation colorée, 5€ le filet d’environ 8 kilos.

 

     

 

Nous approchons du Magne, région rude et isolée. Par ci, par là, des constructions de pierre, les places des villages entièrement pavées sont d’une incroyable beauté, laissant paraître timidement  l’église derrière l’arbre centenaire. La route en corniche offre des points de vue plongeants sur les petits ports et, sur les versants de la montagne parallèle à la mer, encore et toujours des  champs d’oliviers.

 

Stop photo !  sur le bord de la route deux minuscules chapelles, la porte basse de la 1ère presque enfouie dans des hautes herbes est ouverte, à l’intérieur des fresques encore en état convenable, quelques kilomètres plus loin « the Church of the Metamorphosis » belles fresques un peu plus abîmées, mais danger ! des étais soutiennent l’édifice.

 

     

 

18h30. Arrivée à N.Itilo, nous nous installons pour la nuit sur un parking aménagé, dans cette magnifique anse, une toute petite route le sépare de la mer, superbe ! De quoi s’installer une douzaine de CC, un peu plus loin une taverne propose eau et douches, ainsi qu’un repas.

 Jolies couleurs du soleil qui se couche sur le port, où nous apercevons alignés le long de la route quelques véhicules.

 Distance parcourue : 170 kms

 

     

 

ð Jeudi 24 Septembre  (Le Magne)

21° à 8 heures du matin, ça promet une belle journée ensoleillée.

Nous continuons notre progression vers le sud du Magne, l’itinéraire est magnifique, route étroite en corniche qui longe des paysages de toute beauté.

Le Magne (point N° 5) est une région enchanteresse, belle, sauvage avec ces éperons rocheux,  extrême pointe méridionale de la Grèce continentale, promontoire entre les golfes de Messénie et de Laconie, terre aride et battue par les vents, où nous visiterons : Vathia, célèbre pour ses « fortified Settlement »

 

Dans la région, on compte 800 tours de 15 à 25 m de haut, soit isolées ou groupées dans les villages, tours construites au fil des temps par les Maniotes pour s’assurer une autonomie face aux occupants successifs : Francs, Byzantins, Vénitiens et surtout Turcs.

 

Nous apercevons Gerolimenas en contrebas, mais la route principale l’évite, on continue, non sans l’avoir immortalisé, on s’y arrêtera au retour.

 

 Plein de gas oil et d’eau, car les fontaines trouvées jusqu’à maintenant ont un débit trop faible, conséquence d’une sécheresse de l’été peut-être ?

 

Æ Vathia, village serti dans un site impressionnant et qui domine la mer. Il n’y a pas de parking, stationnement sur le bord de la route, heureusement peu de circulation à cette époque de l’année. Promenade parmi les sentiers rocailleux de ce village aux tours hérissées, aujourd’hui délaissé par ses habitants, quoiqu’on a l’impression qu’à la saison, une ou deux maisons seraient habitées, Vathia est le symbole de l’originalité du Magne.

 

   

 

   

 

A seulement quelques kilomètres, se trouve le cap Tenaron, connu aussi sous le nom de Cap Matapan, c’est l’extrême sud de la péninsule du Magne en Laconie, et également le point le plus méridional de Grèce.

Rencontre avec trois tailleurs de pierre, impensable ! ils sont dans une carrière à ciel ouvert, en plein soleil, et taillent la pierre au burin.

 

Cette région est vraiment magnifique, il est difficile d’exprimer ce que l’on ressent en parcourant ces petites routes de corniche en lacets, qui épousent un littoral échancré d’anses solitaires avec  des petits ports de poupées, et sur le versant de la montagne, les villages de pierre accrochées, abandonnés mais semblant gardés par une tour, les images ci-dessous seront plus parlantes.

 

 

  

 

   

 

Æ Cap Tenaron. Nous allons jusqu’à l’extrémité de la route. De là, plusieurs randonnées sont possibles, le phare peut être joint en 45 mns de marche à travers un sentier. Très beau site sauvage, paysage aride recouvert de genêts nains. Tout près du parking, restes d’un temple dédié à Poséidon, monticule de pierres assemblées, au fond de ce temple se trouve un autel fait d’une pierre debout et des offrandes.

 

 

 

Déjeuner dans ce cadre magnifique.

Æ Gérolimenas, qu’un seul mot superbe ! petit port de pêche sauvage et caché, quelques restaurants avec des tentacules de pieuvres qui sèchent au soleil.

 

   

 

Presque à regret, nous quittons cette jolie région du Magne et filons en direction de Neaopoli, autre doigt du Péloponnèse, avec l’intention de s’arrêter à Viglafia, en face de l’îlot d’Elafonisos.

Après Gythio, le paysage change pour faire place à des plantations d’orangers.

Route ponctuée de chapelles, certaines superbes rappellent qu’à cet endroit, un fils, une fille, un frère, un mari..... y ont laissé la vie.....

 

Viglafia, petit port de Laconie. Nous trouvons l’embarcadère sans problème et y arrivons il est 18h05, avec l’intention d’aller en soirée déguster des calamars grillés dans un des restaurants de cet îlot.

Mais hélas ! en Grèce, Septembre rime avec fin de saison ..... étonnant, pour un pays où la température à cette époque affiche encore près de 30° !

Je file voir les horaires des passages affichés sur le poteau en bout d’embarcadère, et là déception, ça ne fera qu’une de plus ! le prochain bac en partance pour Elafonisos est à 19 heures et le dernier en retour : 19h30, ce qui ne ferait qu’un quart d’heure sur place !

Halte nocturne sur la plage de cet embarcadère, une douzaine de camping-car se sont installés un peu plus loin dans des sortes de petites anses qu’ils se sont appropriées ! Kilomètres parcourus : 225 kms

 

    

 

ð Vendredi 25 Septembre. (Monemvassia)

Réveil sous le soleil : 22° la température atteindra comme les jours précédents un maximum de 29 à 30 °

       La route menant à Monemvasîa (point N° 6) est bordée de quelques champs de tomates, on y voit aussi beaucoup d’eucalyptus. Au détour d’un virage, voilà l’énorme rocher qui apparaît, grandissant de kilomètre en kilomètre. Village médiéval caché derrière un promontoire rocheux dominant la mer à 350 m d’altitude, enserré dans des remparts vénitiens. Monemvasîa mérite son appellation de Gibraltar Grec. La ville basse a fait l’objet de restaurations et est classée.

  

 

Nous trouvons à nous garer de l’autre coté de la digue sans problème, fin de saison vous dis-je ! tout juste 3 à 4  CC, quant aux voitures elles sont stationnées près de l’entrée...


De ce parking, il faut marcher pendant environ 2 kms pour atteindre l’entrée de la ville, cachée derrière cet énorme rocher, c’est ce que nous faisons, lorsque à mi-route un bus nous dépasse,  celui-ci fait la navette (gratuite, selon le guide Vert Michelin) entre la ville de Gefira et la porte Ouest, pas malin de notre part, mais nous l’emprunterons au retour !


La Porte Ouest du Kastro est un passage voûté, en chicane, la rue principale est bordée de boutiques de souvenirs, de restaurants, une sorte de petit Mt-St-Michel.

Cette rue aboutit sur une petite place la Platia Dzamiou, ou Place de la Mosquée, formant terrasse, de celle-ci, superbe vue panoramique sur les toits de tuiles rouges

l’église de l’Helkomenos, ancienne cathédrale dotée d’un clocher vénitien

la mosquée, aujourd’hui reconvertie en musée d’art local.

En continuant plus avant, à travers ces ruelles étroites et ombragées nous arrivons au bout du village, et apercevons l’enceinte du 16ème.

 



    

 

    

 

Vue panoramique sur l’église Agios Nikólaos de 1703 et

l’église  Panagia Chrysafitissa.

Il est possible en empruntant  un sentier raide qui serpente le long de la falaise, d’accéder à l’église Agia Sofia, grande église byzantine édifiée sur le bord de la falaise, balade que nous ne ferons pas !

 

  

 

 

C’est à l’ombre, assis sur les bancs en pierre de la porte Ouest que nous attendons la navette, voulant éviter une nouvelle marche de 2 Kms, mais une fois installés, le conducteur nous tend un ticket : 1 € par personne..... guide Michelin, va falloir que tu révises tes notes

 

Impressions sur Monemvasîa. Hormis le rocher et  les monumentaux remparts, cette petite ville m’a un peu déçue, je n’ai pas ressenti cette vue spectaculaire, ce bout du monde, peut-être que vu de la mer, c’eut été différent. La rue unique était très peu animée, échoppes bien souvent fermées.....

       Déjeuner en plein soleil sur le parking près de la digue.  

 

 

Dans l’après-midi, nous parcourons les 1OO kms qui nous séparent de Mystras, campagne fertile plantée d’oliviers.... la route laisse paraître une  très belle vue sur la cité.

 

 Nous allons sur le petit parking de la ville basse, en pente, et se demandons quoi faire ? les emplacements sont réservés pour les bus, il y a des interdictions de camping,  mais comme dans tout le reste du pays, alors !  finalement nous montons à celui de la ville haute, dont nous avons un panorama à couper le souffle, les ruines grises se détachant sur le massif du Taygète.

 Espérons qu’on ne fera pas déloger par la police !

 Distance parcourue :  150 kms

 

ð Samedi 26 Septembre. (de Mystras à Nauplie)

Un couple d’allemands nous avait rejoint. Nuit très calme.

 

Dès 8h3O nous sommes devant l’entrée haute du site, bonne surprise, entrée gratuite, ce sont les journées de l’héritage européen,  un peu comme chez nous la journée du patrimoine, mais là ça sera pour tout le week-end, bonne aubaine pour nous qui avons plusieurs sites de prévus. (Tarif : 5 euros)

 

Il a plu dans la nuit, vaudrait mieux prévoir, d’autant que le ciel est bas, menaçant….. effectivement, alors que nous arrivons presque... à la fin de notre visite,  une pluie fine fait son apparition, fine mais qui sera tenace pendant plusieurs heures …… C’est équipés d’un parapluie, pas très pratique pour tenir  guide et appareil photo, que nous franchissons l’entrée de la ville haute.

 

J’espérais !..... pour l’avoir lu sur un récit, trouver des taxis rôdant autour de l’entrée basse, taxis qui nous auraient montés à l’entrée haute, mais rien ! (fin de saison ?)  aussi ferons nous comme conseillé par les employés à l’entrée, une partie après l’autre, mais personnellement  je ne trouve pas que ça soit très intéressant, car de toute façon dans les deux cas, il faut ou remonter ce qui a été descendu, ou descendre ce qui a été monté,  et au final nous ne voyons sans doute pas tout …..

 

Mystrás. (point N° 7) Les horaires sont encore ceux d’été, de 8 h à 19 heures, à partir d’Octobre, le site ferme à 15 heures. Prévoir habits convenables pour la visite des monastères.

 

 

 

 

Un des sites les plus impressionnants de Grèce. Cité construite en amphithéâtre sous la citadelle, qui étage ses églises et ses monastères byzantins, ses palais et ses maisons en ruines sur le flanc escarpé d’un contrefort du Taygète.

Fondée par les Francs en 1249, elle fut cédée aux Byzantins, la population était alors de 20 000 habitants. Après 1348, Mistrás devint la capitale de la Morée. Livrée aux Ottomans, puis occupée par les Vénitiens, Mistrás fut mise à feu et à sang en 1770. Pillée et incendiée de nouveau par les troupes égyptiennes, elle est abandonnée.

Aujourd’hui, la cité fait l’objet de restauration de la part des services archéologiques grecs. Cette cité n’a rien perdu de sa grandeur, et ses vestiges, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, témoignent de sa splendeur ancestrale.

 

Partie haute : De l’entrée, un sentier en lacets assez rude conduit au kastro, château du 13ème siècle, d’où nous sommes nous voyons très bien les ruines crénelées de son enceinte, nous nous en contenterons ! En suivant les indications nous arrivons à l’Eglise Ste Sophie, qui était l’église du palais le Petit Palais l’Eglise St Nicolas le Palais des Despotes.

 

Partie basse : La Métropole, l’église la plus ancienne (1291)

 

 

      

 

le monastère de Vrontochion, était le centre culturel de la ville, il comporte deux églises : St Théodore avec un énorme dôme et Afendikó, voué à la Vierge, l’intérieur est doté de remarquables peintures murales. Difficile de prendre des photos dans la plupart des églises, une guide veille, très peu sont laissées en visite libre. On grimpe un peu  et on arrive après quelques efforts au monastère de Pantanassa, fondé en 1428 il est encore occupé par quelques nonnes qui se livrent à des ouvrages de broderie.

 

   

 

     

 

     

 

A cet instant, nous sommes à peu près, à la jonction de ce qui est appelé la ville basse et la ville haute. La pluie qui menaçait se pointe, la visite devient plus compliquée, nous envisageons alors de descendre avec précaution sur des marches mouillées, et nous ne verrons pas à droite le chemin qui menait au monastère de la Perivleptos, dommage !

 

Cette visite m’a énormément plu, j’adore ce style byzantin, quant à l’intérieur de ces églises, on ne peut qu’être en admiration devant le bon état des peintures. Il faut compter entre 3 et 4 heures pour la visite, sans doute beaucoup moins pour les chanceux qui pourront ne faire que la descente. (circuit que je conseille si vous pouvez vous faire monter)

Je regrette vraiment que le site ne soit pas mieux organisé, à savoir une navette qui du parking bas vous mènerait à l’entrée haute, tout simplement comme à Monemvassia, la visite du site n’en tirerait que du profit.

 

Déjeuner un peu plus bas sur le parking d’un restaurant, la pluie s’est intensifiée, on a eu de la chance !

Départ pour Léonidos, la terreur des CC. Nous sommes en Arcadie, la route  monte dans une gorge encaissée au sein de montagnes rocailleuses, au milieu d’un paysage somptueux.  La traversée de Kosmas, superbe village de montagne avec en son centre une jolie place ombragée par d’énormes platanes centenaires, entourée de cafés et de tavernes, je disais donc, la traversée de Kosmas est périlleuse, vaut mieux ne pas rencontrer d’autres CC, coup de chance, nous n’en sommes pas ressortis depuis 100 mètres que voilà une caravane !

Æ Monastère d’ Elóna. (point N° 8) son accès est facile, il faut prendre la petite route à droite 15 kms environ après Kosmas. Ce monastère est une vraie merveille, perché sur l’étroite avancée d’une falaise, dans un site sauvage. Un berger voit une lumière dans la montagne, des moines cherchant cette lumière y trouveront une icône de la Vierge, c’est l’origine de sa construction.

 

Petit parking. Une fois passés le porche d’entrée, vous suivez le chemin, le flanc de la montagne est peint à la chaux, le bord des marches en bleu, des drapeaux flottent au-dessus de vos têtes, ambiance féérique ! Au bout de ce couloir, les bâtisses à deux étages, un peu plus loin l’église qui contenait l’icône miraculeuse de la Vierge, icône datant de 1350, d’une valeur inestimable, qui a été dérobée en Août 2006.

 

 

 

 

Ce monastère a une histoire tragique.  Les moines à l’origine de la construction de ce monastère furent assassinés, le monastère connut ensuite de terribles agressions, notamment par des soldats turcs, agressions accompagnées  d’autres assassinats, pour finalement être détruit, ses trésors furent volés. Il fut reconstruit en 1785. Pendant les deux guerres mondiales, il servit de refuge et de cachette. Pendant la semaine du 15 Août c’est un lieu de pèlerinage.

 

 

 

       Comme au monastère de Prodromos, dans les gorges de Lousios, nous entrerons, déambulons parmi les bâtiments blancs, les petites rues où les drapeaux flottent, et arrivons à la petite chapelle sans jamais voir quiconque. Superbe intérieur, mais photos interdites, un gardien veille .....

 

Route pour Nauplie en passant par Léonidos. Comme indiqué dans nombre de récits, il vaut mieux éviter cette ville, aujourd’hui c’est très facile, ce panneau  est à l’entrée. Vous  prenez à droite en direction de Lakkos, et ainsi vous vous retrouvez de l’autre coté de la ville.. à longer la mer Egée, si facile qu’on s’est trompés !  on a pris trop à droite et on s’est trouvés  suivre la plage de Lakkos, où il y avait d’ailleurs une superbe aire de Camping-car, c’est à l’un de ses occupants qu’on demandera notre route..

 

 Nous longeons la côte, route en corniche surplombant de jolis ports minuscules, et le golfe d’Argolide pour rejoindre Nauplie à la tombée de la nuit, nous trouvons sans aucune difficulté un immense parking sur le port, ou déjà une quinzaine de CC sont installés, nous essaierons bien un parking plus près, face à l’ilôt de Bourdzi, mais c’était sans compter sur les promeneurs du samedi soir, parkings saturés, circulation encombrée, demi-tour vite effectué en embêtant tout le monde ..... et retour sur le parking du port.

 Il serait déconseillé de dormir sur le parking du fort Palamède, lieu de rendez-vous des fêtards, semble-t-il.   Distance parcourue : 200 kms

 

ð Dimanche 27 Septembre. (Nauplie, Mycènes, Epidaure, Methana)

Au réveil, température 18°, nous sommes accompagnés d’un petit crachin breton  et d’un ciel bas.

 

Promenade très matinale dans la vieille ville de Nauplie (point N° 9) Ville existant déjà du temps de l’Antiquité et qui fut la 1ère capitale de la Grèce de 1828 à 1834. Ses monuments vénitiens, ses fontaines turques sont autant de témoignages des traces laissées par chaque envahisseur, chaque domination.

 

Nous sommes pratiquement seuls à découvrir les places et églises
la
Place de la Constitution, bordée par l’arsenal maritime, l’ancienne mosquée, des fontaines, des maisons néoclassiques.   

A l’entrée de l’église de Haghios Spyridon, Ioannis Kapodistrias, 1er gouverneur de Grèce fut assassiné.


J’entre dans une boulangerie pour acheter un pain, on me répond « No Today » étrange, non ! 

 



 

Nous nous dirigeons maintenant vers le Fort Palamède, un escalier de 857 marches partant du cœur de la vieille ville y mène, mais beaucoup moins fatiguant : une route goudronnée....

 

En voyant le bord de cette route qui mène au fort, je me souviens des recommandations, en effet, celle-ci est jonchée de bouteilles de plastiques vides ! jetées là probablement par des noceurs qui ont fini leur nuit sur le parking du fort !

 

Fort Palamède, du nom d’un savant. Ouvre dès 8h30. Nous y sommes il est un peu plus de 9 heures, il ne pleut plus, mais le ciel ne s’est pas éclairci.  Tarif : 4 Euros, mais aujourd’hui « Free Entrance ». Impressionnante forteresse, construite entre 1686 et 1715, durant la domination Vénitienne, sur une colline culminant à 216 m. Enceinte de huit forts ou bastions, reliés par des couloirs dérobés, escaliers, voûtes, passages secrets, et jalonnés de tourelles de guet.

 

Belle balade à travers ces différents bastions. A l’entrée de celui de St André, au-dessus de la porte, la statue du lion de St Marc, à l’intérieur une grande place et une chapelle.

Le bastion Miltiade comporte des tunnels transformés en cellules pour les forçats de 1840 à 1920. Depuis les chemins de rondes, vues magnifiques embrassant Nauplie et son golfe.

 

   

 

    

 

Æ Mycènes. (point N° 10) A 30 kms de Nauplie, les ruines de la cité antique de Mycènes s’élèvent sur une colline aride. Nous y arrivons vers 11 heures, le soleil est revenu. Tarif d’entrée : 5€ mais l’employé d’un geste désabusé nous fait signe de « filer ».....nous n’avons pas oublié la lampe de poche nécessaire pour la visite de la citerne.

A cette heure, c’était prévisible, le site est pris d’assaut, il faudra s’armer de patience pour photographier la « porte de lions » sans avoir un groupe de japonaises dans le viseur.

 

D’après la mythologie, Mycènes aurait été fondée par Persée, fruit de l’union de Zeus et Danaé, qui aurait édifié l’enceinte de la ville avec l’aide des Cyclopes, géants bâtisseurs. Au 2ème siècle de notre ère, il ne restait de Mycènes que quelques ruines enfouies dans les herbes, la cité fut redécouverte en 1874 par l’archéologue allemand Schliemann

 

Le premier contact avec cette cité antique est la « porte des Lionnes » l’accès principal de l’Acropole, porte érigée au 13ème siècle avant J.C. qui doit son nom aux  fauves sculptés sur le colossal tympan monolithe de 3,30m de haut.

 

Nous laissons les japonais monter au sommet de l’Acropole et prenons un sentier à gauche, longeant l’enceinte cyclopéenne et arrivons à l’escalier secret, escalier de 99 marches qui doit nous mener à la citerne creusée sous la citadelle et là, déception ! à quelques marches de la surface, une corde en empêche l’accès.

Nous revenons vers l’Acropole, ne restent aujourd’hui du palais et des maisons  qu’un amas de ruines. Près de l’entrée, le cercle royal, zone qui contient six puits de sépulture et qui abritaient  19 corps, l’entrée y est interdite.

 

Temps passé sur ce site, environ 1h30

 

Déjeuner sur place, le parking est maintenant plein.

   

 

Æ Epidaure. (point N° 11)

50 kms nous séparent d’Epidaure, nous y arrivons à 15h30. Sur le bord de la route, achat de raisins, la balance est accrochée dans les arbres, mais l’environnement laisse à désirer !

 


Immense parking, halte nocturne possible. De ce parking, une longue allée conduit à travers bois jusqu’au site. La encore, une pancarte « free entrance »


Le sanctuaire d’Epidaure était un important centre thérapeutique et religieux, dédié à Asclépios, le dieu de la médecine.
    Un peu à l’écart du sanctuaire, et accessible après quelques marches, nous arrivons au très célèbre théâtre.  Construit en marbre blanc, par Polyclète le Jeune a la fin du 4ème siècle avant J.C, ce théâtre possède une acoustique exceptionnelle.
Il a fait l’objet d’une restauration en 1954. L’orchestre de 20 m de diamètre permettait aux comédiens de se produire devant 14 000 spectateurs, ceux-ci assis sur 55
rangées de gradins, les 21 dernières sont d’origine romaine.


Après une époque glorieuse, Epidaure sombre dans l’oubli et l’abandon et disparaît sous une forêt de pins et d’oliviers jusqu’en 1815, date à laquelle un anglais, William Gell la redécouvrira. En 1822, y fut proclamée l’indépendance de la Grèce. En 1988, le site est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco.

 

Au moment où nous arrivons, une personne, probablement une guide ou un professeur d’histoire, debout sur une pierre, au milieu de l’orchestre, lit un document à quelques personnes installées sur les gradins face à elle.
Petit à petit, gradin par gradin, je grimpe tout en l’écoutant, mais non ! je n’ai pas appris le grec en si peu de temps, je voulais dire, en l’entendant  mais plus je grimpe, mieux je l’entends ! même arrivée  au dernier gradin, à 22,50 m au-dessus du sol.

 

 

     

 

Direction Galatas. Certains en lisant ces lignes se diront, mais pourquoi ne pas avoir continuer à explorer le sud de cette péninsule de l’Argolide ? tout simplement, parce que nous avons séjourné, il y a de cela cinq ou six ans à Ermioni, et qu’à cette époque, nous avions visité l’île de Spetses, l’île d’Hydra, Ermioni et sa région. Contrées très belles j’en conviens, mais il a bien fallu faire un choix lors de l’établissement de notre itinéraire, nous avions à ce moment là privilégié les Sporades que nous ne connaissions pas, mais que nous ne ferons pas malheureusement  la panne ayant sérieusement entamé notre capital jours, mais aussi notre capital tout court ......

 

Recherche de gas oil sur la route côtière qui va de Palea Epidauros à Galatas, par 4 fois les stations nous refusent la carte de crédit !....

 

Methana, arrivée vers 18 h, nous avons l’intention d’y prendre le ferry pour Egine, mais il faut d’abord trouver le bureau où se vendent les billets ! c’est un petit local de 4 m2, annexe d’une supérette, tenue par un monsieur qui entre deux clients va prendre son petit café à la terrasse du café voisin.

 

 

La  brochure de la Cie Hellenic Seaways  est imprimée en grec  enfin ! avec son bon anglais et le nôtre bien moyen, nous y arrivons, mais une panne du « computer » nous tiendra encore en haleine, il nous demande de revenir un peu avant 20 h.

 

Nous mettons à profit cette pause, espérant que l'ordinateur ne sera plus fâché .... pour aller voir un charmant petit port : Aghios Georgios au nord de la presqu’île de Methana, la nuit tombe très vite, nous offrant de splendides vues.

 

 

  

 

     

 


Obtention des billets pour le lendemain, départ à 6h30. Prix par personne : 5,7O€ et pour le CC de 6 m : 48€  toujours refus de la carte de crédit…….


   Un peu en retrait du port, ainsi qu’à Aghios Georgios, il y a de magnifiques coins, où nous aurions été bercés par les vagues,  mais il fait maintenant nuit noire, et demain il faudra se lever « avant » les aurores, aussi nous décidons de dormir directement sur l’embarcadère, au moins nous ne devrions pas louper le bateau ! s’y trouve déjà un CC allemand qui viendra probablement avec nous.

Distance parcourue aujourd’hui. 185 kms

Voila ! c’est sur cette image que se termine la seconde partie de notre voyage, j’espère que notre périple vous aura plu et c’est tout naturellement que nous  vous invitons à nous suivre dans ce 3ème  volet où vous nous accompagnerez à la découverte de la lumineuse île d'Egine, d’Athènes, des gorges de Vouraïkos, de Delphes, du splendide monastère d’Osios Loukas, du massif du Pélion, des  Météores ....



Suite de notre voyage en territoire grec, 3ème volet Æ