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ð Vendredi 25 Septembre. Laconie.

 

Nuit tranquille passée à Viglafia face à l’îlot d’Elafonisos, nous nous réveillons avec le soleil, il fait 22°, la température atteindra comme les jours précédents un maximum de 29 à 30 °. Les premiers ferries sont déjà là à effectuer leur rotation.

 

       La route menant à Monemvasîa est bordée de quelques champs de tomates, on y voit aussi beaucoup d’eucalyptus. Au détour d’un virage, voilà l’énorme rocher qui apparaît, d’abord petit, puis qui grandit de kilomètre en kilomètre.  C’est un tremblement de terre en 375 av J.C. qui sépara ce rocher du continent en faisant une île. (point N° 6 carte itinéraire)

 

Ville fortifiée bâtie sur un promontoire dominant la mer à 350 m d’altitude, Monemvasîa mérite son appellation de Gibraltar Grec.

 

ð Monemvasia en quelques mots clés : cette forteresse  à la fois médiévale, byzantine et vénitienne, située au bord de la mer Myrtoon et perchée sur son rocher, attire chaque année des milliers de visiteurs.




 La localité est composée de deux quartiers : le kastro, coeur historique situé sur la presqu’île, il occupe un îlot escarpé et rocheux de 1,8 km de long et  de 350 m de haut et est relié à la côte de Laconie par un pont et : le quartier moderne de Géfyra, sur le continent qui abrite le port et la majeure partie des infrastructures touristiques.

 Son nom signifie « entrée unique » en référence à l’étroite bande de terre reliant la côte avec la roche, la cité fut fondée au 6ème siècle par des habitants de Laconie qui fuyaient l’invasion de la Grèce par les peuples slaves venus d’Europe du Nord. Capturée tour à tour par les Vénitiens, les Turcs, de nouveau les Vénitiens et enfin les  Turcs, elle ne sera libérée qu’au cours de la Guerre d’Indépendance Grecque en Juillet 1821.

 

Nous trouvons à nous garer de l’autre coté de la digue sans problème, fin de saison vous dis-je ! tout juste 3 à 4  CC, quant aux voitures elles sont stationnées près de l’entrée...

 

    

 

De ce parking, il faut marcher pendant environ 2 kms pour atteindre l’entrée de la ville, cachée derrière cet énorme rocher, c’est ce que nous faisons, lorsque à mi-route un bus nous dépasse,  celui-ci fait la navette (gratuite, selon le guide Vert Michelin) entre la ville de Gefira et la porte Ouest, pas malin de notre part, mais nous l’emprunterons au retour !  quant aux voitures, elles sont garées le long de la route, voir même tout proche de l’entrée.

Plusieurs bâtiments médiévaux ont été restaurés, certains reconvertis en hôtels. Les rues sont bien évidemment interdites à la circulation automobile.

 

Conseil du GDR : visiter cette cité plutôt le matin pour les photos, en fin de journée le soleil se cachant derrière l’énorme rocher.

Petite visite guidée : Entrée par la Porte Ouest du Kastro, porte à passage voûté, en chicane,  la cité est en pleine restauration, des ouvriers menant des mules chargées de sacs de ciment et de plâtre font un incessant va et vient. Cette rue principale est bordée de boutiques de souvenirs, de restaurants, une sorte de petit Mont-St-Michel, nous aboutissons sur une petite place 

« Platia Dzamiou » ou Place de la mosquée, place formant terrasse, de celle-ci, superbe vue panoramique sur les toits de tuile rouge, en son milieu, un canon du 18ème

l’église de l’Helkomenos, de l’évêque de Monemvasia, ancienne cathédrale, dotée d’un clocher vénitien, fondée au 12ème par les Byzantins, pendant l'occupation turque, elle fut une mosquée, aujourd'hui elle abrite le musée local.

More than forty churches are strewn among the narrow streets.Plus de quarante églises sont parsemées dans les rues étroites combinant des éléments byzantins et vénitiens.

continuons plus avant à travers ces ruelles étroites et ombragées :

l’église Agios Nikólaos, de 1703.

l’église  Panagia Chrysafitissa.

 

    

 

    

 

la porte est,  une vue panoramique sur l’enceinte édifiée au 16ème qui mesure 900 m de long et 30 m de haut par endroit. 

par un sentier raide qui serpente le long de la falaise, on accède à la ville haute, à son sommet, les ruines de la ville fortifiée, d’une citerne d’eau.

A l’extrémité se dresse la plus grand monument de Monemvasîa, l’église byzantine :

Agia Sofia, construite vers 1300 par l’empereur Andronic, elle suivit le destin de la ville, devenant cathédrale catholique pendant l’occupation vénitienne puis mosquée, ses peintures murales furent alors recouvertes de chaux.

 

Nous ne « grimperons » pas à l’assaut de cette église tout en haut de la falaise... ben oui ! on a des limites, on fait demi-tour.

 

  

 

C’est à l’ombre, assis sur les bancs en pierre de la porte Ouest que nous attendons la navette, voulant éviter une nouvelle marche de 2 Kms, mais une fois installés, le conducteur nous tend un ticket : 1 € par personne..... guide Michelin, va falloir que tu révises tes notes

 

Impressions sur Monemvasîa. Hormis le rocher et  les monumentaux remparts, cette petite ville m’a un peu déçue, je n’ai pas ressenti cette vue spectaculaire, ce bout du monde, peut-être que vu de la mer, c’eut été différent. La rue unique était très peu animée, échoppes bien souvent fermées.....

       Déjeuner en plein soleil sur le parking près de la digue.  

 

           Dans l’après-midi, nous parcourons les 1OO kms qui nous séparent de Mystras, campagne fertile plantée d’oliviers.... la route laisse paraître une  très belle vue sur la cité.

 

 Nous allons sur le petit parking de la ville basse, en pente, et se demandons quoi faire ? les emplacements sont réservés pour les bus, il y a des interdictions de camping,  mais comme dans tout le reste du pays, alors !  finalement nous montons à celui de la ville haute, dont nous avons un panorama à couper le souffle, les ruines grises se détachant sur le massif du Taygète.

 

 Espérons qu’on ne fera pas déloger par la police !

 Distance parcourue aujourd’hui :  150 kms

 

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En bonus !... un diaporama, photos grand format et en quantité plus importante, diaporama que vous pourrez également retrouver à partir du menu de gauche.

 

 

   Diaporama Monemvassia