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                        La Grèce

 

     ð Dimanche 20 Septembre

 

     Ce dimanche en début d’après-midi, nous foulons enfin le sol grec, après 12 jours à sillonner la France et l’Italie du Sud, nous y avons visité Saint-Marin, Capri, Naples et les sassis de Matera.

     Traversée Bari-Patras avec les bateaux de la compagnie Agoudimos Lines, formule Camping à bord.

 

     Je vous invite maintenant à découvrir une partie de ce superbe pays au relief tourmenté, berceau de notre civilisation européenne. Pour ce voyage, nous avons utilisé les cartes Road, achetées auparavant sur le site grec. Cartes très détaillées, utiles et très pratiques (1/25 000)

     Il sera effectué dans le sens inverse aux aiguilles d’une montre, ayant de cette façon en permanence la mer ionienne sur ma droite, facilitant ainsi les stationnements et la prise de photos.

 

    è Olympie  (point N° 1 carte itinéraire) De Patras, une centaine de kilomètres de route côtière agréable, nous y rencontrons des marchands de citrouilles et autres curcubitacés

 

    Arrivée sur le site à 16 h, malheureusement le ciel noir qui nous accompagnait depuis déjà un moment ne présageait rien de bon, l’orage éclate, pluies torrentielles, impossible dans ces conditions de visiter.

     Nous attendons et espérons une accalmie qui arrivera vers 17h30, le mauvais temps a chassé les touristes et nous ne sommes qu’une petite dizaine à fouler ce sol... une vraie bénédiction. Malgré tout le soleil fait défaut et le ciel est bien sombre, les photos s’en ressentent !  

     Prix d’entrée : 6 euros. L’entrée est à environ 500m du petit parking, impossible de se stationner devant l’entrée du site, panneau et chaînes !


 

 

     Le site d’Olympie, dans une vallée du Péloponnèse au pied du Mont Cronion fut habité dès la préhistoire, le culte de Zeus s’y implanta dès le Xème avant J.C. il était uniquement habité par le personnel des temples et les prêtres du culte.  Le sanctuaire de l’Altis, partie consacrée aux dieux, abritait l’une des plus fortes concentrations de chefs d’œuvre du Monde antique. En plus des temples, on y trouve des vestiges de toutes les installations sportives destinées à la célébration des jeux Olympiques.

 

 

     Les Jeux Olympiques en quelques mots clés. "Citius, altius, fortius" ("plus vite, plus haut, plus fort") telle est la devise latine que Pierre de Coubertin  proposa lors de la renaissance  des premières Olympiades à Athènes en 1896. Les tout premiers J O ont eu lieu en 776 av J.C. a l'initiative d'Iphitos roi d'Élide, mais jusqu’au début de l’occupation romaine en 146 av J.C. seuls les Grecs y étaient admis. Cérémonial païen aux yeux de l’Eglise, les olympiades furent interdites en 393 à l’avènement de l’empereur chrétien Théodore 1er. Durant l’Antiquité Grecque, les femmes en étaient exclues et les femmes mariées n'avaient pas le droit d'assister aux épreuves, sous peine d’être condamnées à mort (jetées du rocher de Typaion) tel était le 5ème point du serment olympique datant de 338 av J.C.

     La flamme olympique moderne est le symbole de la flamme sacrée qui brûlait en permanence sur l’autel de Zeus.

     Lors des Jeux Olympiques modernes qui ont lieu tous les quatre ans, la flamme est allumée dans l’antique stade d’Olympie, au cours d’une cérémonie où les femmes sont vêtues de tuniques similaires à celles portées par les Grecs de l’antiquité.




       Une promenade parmi les ruines nous permet de voir successivement :

 

     Æ le Philippeion, petit monument circulaire en marbre, entouré de colonnes ioniques, élevé à l’initiative de Philippe ll de Macédoine en l’honneur de la dynastie macédonienne

 

     

 

     Æ le temple d’Hera, l’un des plus anciens de Grèce, (600 av J.C) consacré à la femme du dieu  il mesurait 50 m sur 18.75 m et possédait 16 x 6 colonnes, à l’origine les colonnes étaient en chêne, elles furent progressivement remplacées par des colonnes de pierre, ce temple abritait la table sur laquelle on plaçait les couronnes préparées pour les vainqueurs des jeux.

 

     Æ l’entrée du stade, ne reste de ce passage qu’un morceau de voûte, aménagé au 3ème  av J.C. ce passage débouchait sur la piste où se déroulaient les épreuves athlétiques.

 

     Æ la base de la victoire de Paeonios, colonne de 9 m de haut surmontée d’une statue.

 

     Æ le temple de Zeus, temple colossal construit en calcaire local et recouvert de stuc blanc, de style dorique érigé entre 470 et 456 avant J.C. au centre du sanctuaire. Il subit plusieurs catastrophes, notamment un incendie et un tremblement de terre qui le détruisit.

 

Æ        ses éboulements et sa colonne restaurée à l’occasion des jeux Olympiques de 2004

 

       Il devait sa renommée à la statue d’or et d’ivoire de Zeus, son trône était d’ébène et d’ivoire, l’une des sept merveilles du monde antique.

 

 

      

 

 

Æ le palestre, gymnase datant du lll ème avant J.C. de forme carrée, avec une cour centrale cernée de colonnades doriques, c’était l’école de lutte, tous les compétiteurs devaient s’entraîner un mois avant les jeux. Ils s’excercaient aussi à être de bons soldats, capables de défendre leur cité, leur liberté.

 

    

 

 

  Olympie  Olympie

 

 

     Le parking, interdit au camping, mais ça, on trouvera les mêmes interdictions  partout ..... n’est pas d’une conception idéale pour une halte nocturne, mais l’heure étant là avec le noir qui ne va pas tarder, il faut rester. C’’est alors que nous apercevons en contrebas un panneau P : une place de gravier, tout près d’un jardin de jeux d’enfants. Nuit tranquille et reposante. Kilomètres de la journée : 127kms.

 

 

En bonus !... un diaporama, photos grand format et en quantité plus importante, diaporama que vous pourrez également retrouver à partir du menu de gauche.

 

 

   

 

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