Rabat



rond006 Samedi 15 Avril (suite) Après avoir visité Mdnia, Rabat, sa petite sœur jumelle s’offre à la découverte.

Point N° 11 carte itinéraire

Ce n’était pourtant pas compliqué de la trouver cette cité, il n’y avait qu’à regarder d’où venaient les gens ! facile à dire après !!...car je le redis encore et encore, les petites villes ne comportent pas de noms de rues, il faut y aller au « pif »

La « Triq San Pawl » la rue principale qui relie les deux cités, est très jolie, étroite et bordée de superbes maisons aux bow-window très colorés.  

Voici une statue de Saint-Paul, apôtre qui revêt une importance à Malte car selon la Bible il aurait fait naufrage sur l’île et aurait séjourné pendant 3 mois dans une grotte proche des catacombes, celle-ci est accessible depuis l’église qui lui est consacrée.

Nous arrivons très rapidement sur une place d’où convergent beaucoup de routes, trop à notre goût ! Cette place est dominée par l’église Saint-Paul, église collégiale d’architecture hautement baroque.

Une fois n’est pas coutume, sur cette place de nombreux panneaux indiquent la direction des différents lieux de visite.

Nous, ça sera « Saint-Paul Catacombs »

Toutefois ne pas confondre avec les « catacombes de Sainte Agathe » la route pour y parvenir n’est pas facile, étroite, pas beaucoup de trottoirs, il faut jongler avec les voitures qui forcément prennent tout l’espace.

   * Saint-Paul Catacombs (fermé Vendredi Saint, dernière admission 16h30, talons aiguilles interdits) ces derniers bien incompatibles avec le sentier grillagé qui y a été aménagé. Entrée : 4 €.  Ce site se compose de deux parties, la première, celle de gauche comporte une succession de corridors.  Bien que la température soit agréable, dans les 22°, une sensation de fraîcheur très agréable nous saisit dès les premières marches descendues. 

Leur histoire en quelques lignes. Cette nécropole à la fois chrétienne et païenne, date des IVème et Vème après J.C. Elle occupe plus de 2000 m2, seule une partie est accessible, et se trouve à l’emplacement de sépultures phéniciennes, hors des limites de la vieille ville, car selon les lois romaines un cimetière devait toujours rester à l’extérieur de la cité.

  A Malte, contrairement à Rome, les Romains ne se rendirent coupables d’aucune persécution religieuse.

  Des trous creusés un peu partout dans les parois permettaient de loger des lampes à huiles. Le plafond a par endroits été taillé de manière à donner l’impression d’une voûte à baldaquin. Les tombes pouvaient être familiales ou individuelles, toujours avec un reposoir pour la tête. La plupart du temps, les corps étaient simplement emmaillotés dans un linge.

 Ces catacombes furent découvertes par hasard par un paysan il y à peine un siècle, mais toutes les tombes avaient déjà été pillées. (source GDR)

 

 Après avoir jeté un œil au centre d’interprétation qui présente les rites funéraires anciens, nous nous enfonçons dans le réseau dense de boyaux et de salles des grandes catacombes, véritable labyrinthe. On peut y voir des tables rondes taillées dans la roche, on y plaçait de la nourriture pendant les funérailles et on festoyait en l’honneur du mort. A l’origine les galeries étaient décorées, mais l’humidité a fait son œuvre et effacé les peintures.

C’est très bien aménagé et bien éclairé, enfin pour des catacombes !! Quoique paraissant être un labyrinthe, il est impossible de s’y perdre, on revient toujours au point de départ, les catacombes sont environ à 12/15 marches sous terre.

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La deuxième partie située de l’autre coté de la route montre des tombes hors de terre, le parcours est numéroté, ce qui facilite beaucoup la visite.

Chaque tombeau présente à l’entrée un schéma de ce qu’on trouvera à l’intérieur, en général deux ou trois salles après une dizaine de marches. Nous en explorons une dizaine.

Il nous faut maintenant trouver l’arrêt 56 (Barka) au Sud de Rabat, bus qui devrait nous mener aux falaises de Dingli, c’est impossible que ceux-ci passent par cette étroite ruelle menant aux catacombes, aussi c’est donc confiantes que nous retournons sur la place principale, hélas là encore ! il nous faudra demander et encore redemander pour finalement s’apercevoir que nous avons fait des pas bien inutiles, car la route principale par où passent les bus se trouve au Sud de la cité, à 500m environ de là, sur la VJa il Haddiem, repassant du même coup devant les catacombes.

Presque arrivées,  nous le voyons qui passe sous notre nez, là encore il a 15 minutes d’avance, là encore ! il nous faudra patienter debout en plein soleil près de 45 minutes avant que n’arrive le suivant ….

Enfin le voilà ! 10 minutes après nous voici au bord des falaises de Dingli, à l’arrêt Depiro. Méfiantes ! avec un bus seulement toutes les heures et le dernier à 19h40, (enfin, officiellement !) la journée étant déjà bien avancée, nous ne faisons qu’une courte balade sur la Triq Panoramika, le long de ces falaises qui ne présentent aucune ressemblance avec celles de Cenc. Quoique culminantes à 250m d’altitude, celles-ci recouvertes de cultures en terrasses qui s’étagent jusqu’au bord de la falaise, rendant l’approche  impossible, ne sont pas vraiment impressionnantes, à part peut-être si l’on déjeune au restaurant du même nom, restaurant probablement bâti à même la falaise.

    

 

       Assises sur un petit muret de pierre nous attendons confiantes notre bus pour un retour vers Sliema via La Valette, maintenant on connaît !

Mais on connaît si bien que nous laissons passer le terminus. Le bus est bondé, le conducteur a amorcé une autre ligne, changé sa destination sans que l’on s’en soit rendu compte et nous voici parties  pour Locker, une rue commerçante mais pas du tout en bordure de mer.

Pas grave pense-t-on ! on va revenir par les quais nous garantissant une promenade nocturne bien agréable, sauf que ! décidément rien ne va comme on le voudrait,  au bout de quelques minutes nous nous trouvons devant la gueule du tunnel de Tigné, avec interdiction pour les piétons d’y pénétrer, grrr….. il nous faut remonter, retrouver une rue sur la gauche qui  tôt ou tard redescendra sur l’eau.

Enfin nous y voici, plus que quelques centaines de marche à faire, une dernière côte pour arriver chez nos  hôtes et nous pourrons profiter d’un repas oh combien mérité !

       Demain, c’est Pâques, « l’Easter Sunday » d’après mes renseignements, les processions de ce dimanche seraient de bonne heure le matin, ainsi  qu’à 19h à La Valette.

       Nous allons donc en matinée explorer Vittoriosa, une des Trois cités.

 

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