Récit
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· Départ Lundi 15 Mars 2004 Envol pour La Romana Sud-Est du pays
Après un vol sans problème de 9 heures nous atterrissons à La Romana vers 20h. Le car affrété pour les employés de l’Entreprise n’arrivera qu’une heure plus tard……. L’hôtel : Le Mélao, situé sur la plage d’Arena Garda, au bord de l’Océan Atlantique, sur une côte appelée « Costas de Cocos » vous l’aurez deviné : « la côte des Cocotiers, est encore à deux heures de route….
Nous avons à peine foulé le sol dominicain que l’’aventure commence déjà ……. par suite d’un accident sur la route principale, un camion y est couché en travers, notre bus prendra donc une déviation, ce mot qui chez nous n’est pas de grande importance, prend en Rép. Dom. un tout autre sens, car nous voilà traversant les champs de canne à sucre, bien secoués car ce ne sont que des pistes, il fait maintenant nuit noire, et là le clou, la cerise sur le gâteau : le car s’arrête, nous sommes en panne !...
La bonne heure que nous avons passée dans ces circonstances a donné quelques
sueurs froides à plusieurs d’entre-nous, ambiance coupe-gorge ! il était
22 heures, le seul paysage que nous avions était les champs de canne à sucre,
les nombreux cars de tourisme qui eux aussi avaient dû emprunter cette voie
nous frôlaient à bonne allure sur cette piste étroite, et pour couronner le
tout il tombait des cordes…. Enfin ! dans ce pays,
débrouillardise et solidarité font bon ménage, une courroie fut trouvée, mise
en place par quelques-uns de nos co-voyageurs… et nous repartons.…
Un bon
point pour Le Mélao il minuit passé, ça va
faire environ 15 heures que nous sommes partis de chez nous, nous sommes
fourbus et aspirons à un bon accueil et un repas avant d’aller nous coucher,
finalement nous ne serons accueillis que par deux ou trois personnes qui nous
enregistrerons et nous donnerons les clefs et……l’horaire pour la réunion
d’accueil de N.F. Pas même de petit buffet froid,
· Mardi 16 Mars : rencontre avec Lino
Lino est un garçon haïtien très cultivé, dont j’aurais eu les coordonnées avant notre départ, il nous servira de guide et de chauffeur pendant notre séjour en République Dominicaine. Celui-ci arrive à l’heure prévue au rendez-vous à l’hôtel, et nous mettons au point notre emploi du temps.
Après déjeuner, nous effectuerons une promenade, les pieds dans le sable, tout en longeant les nombreux hôtels luxueux qui vont jusqu’à Punta-Cana. Au bout d’à peine une heure nous arrivons, après avoir traversé le grandiose hôtel Flamenco, au petit village de Bavarro. Celui-ci est connu pour sa célèbre place où vivent plusieurs commerçants, c’est là également que nous trouvons l’agence RH Tours qui propose beaucoup d’excursions, une que nous recherchons, ni Lino, ni l’hôtel ne la proposant, est celle au parc Los Haitises (Cette excursion remplace depuis peu le safari-baleine, car depuis la mi-mars ces mammifères sont retournés dans d’autres eaux.
Dans ce village se trouve un magasin qui vend et fabrique artisanalement des cigares, la « Perla Dominicana » nous allons ainsi pouvoir admirer un ouvrier au travail, et bien sûr, commencer à faire les achats, nous aurons l’occasion de visiter quelques jours plus tard à la Romana : une fabrique utilisant une trentaine d’ouvriers
Le retour à l’hôtel sera moins agréable, plus long et par la route, les hôtels ne nous permettront pas de les traverser pour rejoindre la plage, car nous n’avons pas ce fameux bracelet qui est synonyme de sésame.
Demain nous commencerons vraiment à nous promener, au programme : l’île de Saona
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· Mercredi 17 Mars : l’île de Saona (point N° 2 carte itinéraire)
7h30. Nous sommes devant la réception de l’hôtel à attendre
Lino, il doit nous balader dans une BMW climatisée, imaginez notre surprise
lorsque nous voyons arriver un bus de 50 places, ouvert sur les cotés,
tout décoré et recouvert de feuilles de cocotiers. Lino nous confie être en
panne avec sa voiture, décidemment les pannes nous poursuivent, et que
nous ferons l’excursion avec ce bus accompagné de son chauffeur : Pepeletto. Nous faisons sensation, deux
touristes seuls dans un bus de 50 places aussi typique, et diffusant à tue-tête
de la musique de Merengue
120 Kms environ nous séparent de Bayahibe, port d’embarquement pour l’île de Saona, nous traversons le village pittoresque de La Otra-Banda, avec ses quartiers de viandes à pendre au soleil, et sur le bord de la route : Higuey que nous visiterons quelques jours plus tard..
Arrivés à Bayahibe vers 10h30, nous embarquons dans une lancia ultra-rapide (sorte de hors-bord) avec une douzaine de touristes et nos deux compères.
Halte obligatoire : la piscine naturelle de Saona, envahie de touristes, avec au programme : baignade et rhum à volonté, Je pensais y voir des éponges, ça ne sera pas le cas, 45 mns de trempette et nous reprenons la direction de l’ile ou nous attend un succulent déjeuner servi sous forme de buffet en libre-service.
è L’île de Saona est une île tropicale de la mer des Caraïbes, peuplée d’un petit millier d’habitants. Elle est en partie classée réserve naturelle, sa faune et sa flore sont protégées par les autorités, on peut y voir des dauphins et avec un peu plus de chance : des lamantins.
Son accès est très réglementé, il se fait avec des catamarans qui devront quitter l’île à un horaire fixé. Ses plages sont très recherchées par les touristes, bronzette ou plongée, celles-ci ont été à plusieurs occasions utilisées par des producteurs de films et publicitaires, tel qu’entre-autre, la publicité de la barre chocolatée Bounty.
Les villages de l’île
sont tout à fait pittoresques, les chemins sont faits de
sable,
les demeures des habitants sont gaies et colorées.
Il ne
reste plus beaucoup de temps, l’ile doit être débarrassée de ses véhicules à
moteur à 15 heures, nous mettrons à profit celui-ci pour nous promener le long
de la plage, faire des photos et finalement assister à des danses improvisées,
et très rythmées, par Pepeletto auquel s’étaient jointes quelques
copines-danseuses.
Le retour se fera sur un catamaran reconverti, ceux-ci sont des anciens ayant servi à différentes courses, dont le « Vendée-Globe » la traversée d’une durée de deux heures se fera avec rhum et merengue à volonté… mais aussi je rassure, coca ou jus de fruits… A l’arrivée, on vous propose votre photo collée sur une bouteille de … vous l’aurez deviné, de rhum..
Sur l’île nous avons fait la connaissance de voisins bretons, ils nous demanderont à voir notre bus et même à se faire photographier devant.
Sur le trajet du retour, nous voyons des ouvriers ramassant la canne à sucre, et travaillant avec des bœufs.
Le Mélao est en vue, nous disons au revoir à Pepeletto et à son bus qui nous ont bien diverti.
Demain sera une autre journée, nous devrons nous lever à 4h30 pour faire l’excursion du parc Los Haitises.
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