Circuit du 15 Juin au 18 Juillet 2011
Pour relire le 3ème volet
(Est, Laponie) /Pour aller direct au 5ème volet
(traversée de la Suède)
Quatrième
volet Iles Vesteralen
Iles Lofoten
La FV 17
14 petits diaporamas sont visibles, voir à la fin du récit ou à partir du menu déroulant...
Installé au-delà
du Cercle polaire arctique, l’archipel des Iles Lofoten et Vesteralen
compte parmi les plus beaux joyaux de la nature norvégienne, combiné unique et
harmonieux entre mer, montagnes et petits ports pittoresques.
Découvrez ce petit archipel rocheux sous les couleurs du soleil de minuit (jour permanent de mai à fin juillet)… (Source publicité agence)
Vous nous suivez toujours ? nous longeons maintenant l’Ofotfjorden, fjord entouré de sommets atteignant 1500m.
Peu après Evensjkaer, un pont de 1007m, c’est la porte de l’archipel des îles Vesteralen. La première: Hinnoya, dispose de grands massifs acérés, de larges vallées.
Tout en admirant cette magnifique nature, nous cherchons à nous
pauser, et trouvons, juste avant Lodingen, une sorte de clairière, en pleine
nature, entourés de massifs enneigés.
Froussards s’abstenir ! sinon quel paix, quelle beauté ! quelques camping-cars s’arrêteront mais repartiront après avoir dîner. Malgré la longueur du jour à cette latitude, j’ai du mal à comprendre pourquoi les Norvégiens roulent si tard, pas fatigués ? Je sais que le soleil donne de l’énergie, mais tout de même ! (300 kms effectués)
Mardi 5 Juillet
Le soleil est bien là, le ciel est bleu, pas un seul nuage, même
en cherchant bien ! ça sera avec un réel bonheur que nous espérons pouvoir
redécouvrir: les îles Vesterålen et Lofoten, ces dernières considérées
comme les secondes plus belles au monde, en 1995, nous n’avions pas eu cette chance, la pluie nous avait très
souvent accompagnés, enveloppant le paysage d’une grisaille. La température
est plus fraîche (18°) les nuits sont maintenant froides, il va falloir
envisager de mettre le chauffage, dont nous n’avons pas eu besoin jusque là, à part
lors de notre départ de France !!
A Sortland, un pont relie les îles d’Hinnoya et Langoya (point 1 carte itinéraire) Nous
choisissons à l’Ouest, la 820 en direction de Bø, le paysage est plus doux, les vieilles
montagnes recouvertes de sapins présentent des sommets émoussés, la neige à disparu. La route flirte en permanence avec
les fjords qui en épousent les formes, à chaque détour, apparaît un
nouveau décor : massifs, vastes marais, cabanes de pêcheurs dont le rouge
tranche avec le bleu de l’eau.
Il est l’heure de déjeuner, à l’extrémité de l’île, nous arrivons à un
« little » paradis, un port de poupée, probablement Vinje ? …. Nous savourons notre
chance, d’avoir
si beau temps
et si peu de circulation, il nous sera aisé de s’arrêter sur ces routes
étroites,
le temps d’une
photo, il n’en sera pas de même quelques jours plus tard !....
La côte Est révèle un autre paysage, quoique différent, tout aussi charmant, quelle est belle, cette église de bois rouge ! : Bø kirkke,
Nous remontons en direction de l’île d’Andoya et prenons la 82 à du coté Est. Au bord de celle-ci, l’église de Dverberg, monument de bois blanc octogonal, construit en 1843 en bordure de mer, l’ancienne ayant été détruite par la foudre.
Je marche longuement sur la plage, en équilibre sur les rochers, j’immortalise ce tableau et ramasse une poignée de sable gris-blanc de cette mer de Norvège.
De gros nuages gris rafraîchissent l’atmosphère, nous arrivons à la pointe Nord, à Andesnes. (point 2 carte itinéraire) Pour nous, ce point est synonyme de demi-tour.
Peu accueillante cette petite ville, le parking près du phare est interdit aux
CC la nuit ! nous en avions perdu l’habitude..
« A Andenes, l’horizon est libre sur la mer, et aucune montagne ne vient s’interposer entre vous et le soleil de minuit, qui brille ici jusqu’au 21 Juillet » voilà ce que dit mon guide « Le Petit Futé » aussi c’est confiants que nous y avions prévu notre halte nocturne. Va falloir chercher ailleurs !…… à moins d’ouvrir son porte-monnaie, l’aire de CC, bien placée j’en conviens ! faisant partie du camping.
Le phare d’Andenes, (40 m) inauguré en 1859 aujourd’hui automatisé, est toujours en service. Balade rapide dans cette ville sans grand intérêt à notre goût.
En préparant le voyage, j’avais envisagé un safari baleines, malgré un prix fortement élevé c’est très tentant ! sûrs à 96 % d’y voir les mammifères, mais..… plusieurs récits d’internautes m’en dissuaderont, trop ont, selon une expression populaire « rendu leur quatre heures » et c’est bien connu, la mer est plutôt forte dans ce coin. Intéressés malgré tout ? voici le lien de cette excursion.
Nous revenons par la cote Ouest d’Andoya, route classée d’intérêt touristique, on parcourt
doucement les premiers kilomètres, les meilleurs emplacements sont tous occupés par des
campings. Voici Bleikstranda, la plus grande plage de sable de Norvège, puis
Bleik que nous traversons en long, en large, en travers, mais
nenni ! camping ! camping ! camping !
Notre patience est enfin
récompensée
voici un petit carré en
pleine nature, au milieu de la lande recouverte de bruyère, c’est superbe et rien que pour
nous !
Seuls dans cette immensité ? hé non ! nous nous apercevrons le
lendemain que ça et là, trois autres CC avaient fait de même.
Alors que nous avons profité presque toute la journée d’un ciel sans un nuage, voilà qu’en soirée, un énorme ruban nuageux bien sombre a pris rendez-vous avec le soleil, malgré notre supplique et nos prières, celui-ci cèdera et restera caché derrière. C’était bien la peine d’avoir trouvé un emplacement cinq étoiles, nous ne profiterons même pas du spectacle ! (340 kms effectués)
Mercredi 6 Juillet. 11° au lever,
le ciel est assez clair, malgré ce vilain gros nuage qui est toujours là du
coté du soleil se couchant, misère, mais qu’il s’en aille donc ! on le menace,
lui fait un ultimatum …..
Fâchés, nous lui tournons le dos et poursuivons cette jolie côte, bande de terre étroite entre mer et lac marécageux, en slalomant parmi les nombreux moutons. Nous repassons par Sortrand et prenons la E10 pour descendre les Lofoten.
Quelques lignes d’histoire. Lofoten est un vieil archipel
montagneux de 3,5 milliards d’années, une barrière naturelle de plus de 165 kms, faite de
pics enneigés, de plages, de roches… 200 kms au-delà du cercle polaire. Il est composé
de plusieurs grandes îles et séparé de la côte par un gigantesque
fjord : le Vestfjord.
Il y a 6000
ans, les hommes y vivaient de la chasse et de la pêche. Au 12ème
siècle les îles connurent un essor
important avec le commerce de la morue séchée qui se vendait dans toute l’Europe. Le must fut vers
1860,
lorsque d’immenses
bancs de harengs vinrent l’hiver dans les eaux chaudes du Gulf Stream.
Cette pêche constitue encore aujourd’hui l'activité principale, avec 3000 pêcheurs qui y viennent tout l’hiver. Le cabillaud arctique sera ensuite salé et séché à l'air libre. Dans les années 1945, c’était 20000 pêcheurs qui participaient à cette flamboyante campagne, ramenant 40 à 50 mille tonnes de poissons.
Puis il a
fallu réglementer fortement la pêche afin de laisser le poisson se reproduire,
les rorbuer furent inhabités, voir détruits par l’homme ou les tempêtes.
En 1960 il fut alors décidé d’en louer aux
citadins, certains propriétaires se sont décidés à restaurer et moderniser
leurs cabanes, les isolant et y installant douches, toilettes, eau courante.
D’où vient ce nom de « rorbu » ? (au pluriel rorbuer) BU signifie petite maison ou l’on vit, ROR, veut dire ramer. Les pêcheurs utilisaient autrefois des bateaux à rames. L’histoire dit que c’est le roi Øystein, au début du 11ème siècle qui décida de faire construire ces cabanes pour loger tous ces hommes qui venaient dans les Lofoten et « ramaient à la pêche ». Ces cabanes avec accès direct à la mer permettent un déchargement aisé des poissons.
On compte aujourd’hui environ 400 rorbuer dans l’archipel, mais une centaine sont de construction récente et n’ont jamais été utilisées pour la campagne de pêche. Ce développement touristique à contribué a préserver l’environnement et la beauté des sites.
La E10 inaugurée en 1963 allant de Fiskebøl à Å couvre 170 kms, grâce à de nombreux ponts et tunnels, elle relie les Lofoten à la Suède.
Retour brutal à la civilisation…. nous ne sommes plus dans la toundra suédoise, ni dans l’immensité finlandaise, mais dans les Lofoten, lieu hautement touristique, c’est une invasion…… de CC, certains sont immenses, tels ces Carthago, ces Condorde ou ces Bishmann flirtant avec les 10 mètres, la circulation et les croisements deviendront plus difficiles sur ces routes étroites, sinueuses. Je commence même à me demander si nous arriverons à nous stationner lorsque nous voudrons visiter un village, mais finalement tout se passera bien.
Les tunnels, l’horreur !.... étroits, d’une longueur oscillant entre 1300 et 2000 m, très faiblement éclairés, peu aérés et bien souvent sans accotement, notre appréhension : y rencontrer des cyclistes.
C’est dans l’un de ces sympathiques tunnels,
qu’en
croisant un autre CC nous entendrons un énorme qui me fait sursauter, quoi ?
que s’est-il
passé ?
on n’a rien cassé on roule
toujours !…. dans le rétroviseur tout a l’air calme. Au bout de quelques
secondes, mon chauffeur s’aperçoit qu’une bonne moitié de l’enrobage du rétro a volé en éclats, sans que celui-ci n’ait
plié ….. on réfléchit
hé oui ! ça nous arrive !….. et Sherlock Holmes
parvient à cette conclusion … c’est probablement un caillou qui a été projeté
des roues du véhicule précédent, il y avait des travaux quelques
minutes auparavant. Merci à vous Monsieur de n’avoir pas visé le pare-brise !..
Quelques parkings nous
permettront
d’immortaliser
ces paysages grandioses, ces villages typiques de pêcheurs, le ciel est dégagé,
bleu de bleu…. on commence à y croire, ce soir sera le bon !…. mais une petite voix me
dit :
« doucement, calmes toi ! tu as vu la nuit dernière ! tu sais
bien que même à la dernière minute, un ruban
nuageux peut venir tout compromettre…. » embêtante cette petite
voix, mais tellement réaliste !
Voici : Solvaer, Kapervåg, Borg et son musée viking.
Peu après Leknès, la route fait place à un tunnel de 1800m qui s’enfonce de 8 % sous la mer : le Nappstraumen qui relie les îles de Vestvågøya et Flakstadøya.
Un petit tour du coté Ouest ! voici Ramberg et son camping, un parking en bord de mer ! on note….. et que je te vire, et que je te tourne, la E10 est repartie du coté Est.
Arrêt peu
après Hammnoy au pied d’un pont, à Sakrisoy. Les séchoirs à poissons sont vides, ceux-ci une fois séchés ont été stockés. Jolie
cette image de carriole remplie à ras-bord de têtes de morue, mise sous la
pancarte « Fish for sale » certainement intentionnellement,
petit rigolo va ! Ces têtes sont exportées au Nigéria, où bouillies avec d’autres ingrédients, elles
seraient un bon apport de protéines.
A coté, une boutique de poissons séchés, de produits locaux….
Nous ne visitons pas ou peu à l’aller, ayant pour objectif de descendre jusqu’à Å et de remonter jusqu’à Eggum, pour y tenter de voir le soleil de minuit, mais le nombre impressionnant de CC, le ralentissement dû aux croisements effectués avec prudence et les quelques ledebil, traduisez travaux ! mettront en difficulté ce programme.
Les ledebil… ! Au beau milieu de la route …. deux jeunes garçons
habillés de tenues fluo arrêtent les automobiles, disons plutôt que l’un d’eux arrête et l’autre se
repose…. Rouge, tu stoppes, vert tu passes, c’est bien ça, non ! bon, trêve de plaisanterie, on attend, immobilisés sur
la route les moteurs stoppés, bizarre, bizarre
….. De très très longues
minutes s’égrènent
puis enfin une voiture de service arrive, feux clignotants allumés, elle
escorte à la vitesse de l’escargot une interminable file de voitures, s’arrête sur le bas coté et
les automobiles passées, repart nous entraînant dans son incessant va et vient.
Après
plusieurs virages, une route en montagnes russes et quelques coins de maisons à
éviter, nous voici enfin arrivés à Å, village bien connu des cruciverbistes,
mais aussi dernier hameau habité. (île de Moskenes) (point 3a carte itinéraire)
Mais pourquoi donc me suis-je inquiétée ! un énnooorme parking nous tend les bras, quoique déjà bien rempli !
Un chemin nous mène au cœur du village dont l’ensemble des 31 maisons
appartient au patrimoine national.
Les mouettes aux cris moqueurs ont accroché leurs nids aux fenêtres, je ne parierai pas sur la stabilité de cette construction !
Deux musées, l’un fait découvrir la vie quotidienne d’un authentique port de pêche : fabrique d’huile de foie de morue, séchage du poisson, etc…….. l’autre le musée du poisson séché, expose et explique tout ce qui permet de préparer le stockfish, un reportage y avait été tourné par une équipe de Thalassa à la fin du siècle dernier… (tant de temps que ça !... hé oui c’était autour des années 1995…) Nous y arrivons trop tard, ils sont fermés déjà depuis près de 90 minutes…
Nous quittons ce parking trop goudronné, trop grand, trop plein, trop à l’Est… et reprenons la route en sens inverse. Il n’y a pas une parcelle, pas un coin de terre qui ne soit « envahi » par 3,4 ou 5 dormeurs sur roues, je sens que ça ne sera pas facile ce soir…….
Moskenes…. De là un ferry relie Bodo en
4 heures. Notre souhait initial était de descendre et visiter l’archipel sur les deux jours, puis de prendre ce
bateau le matin du 8. Malgré plusieurs tentatives de réservation depuis notre
domicile, la carte de crédit ne passa pas….. aucune réponse ne sera faite à mes mails,
nous partîmes
donc sans…..
réservation. Mais …..
….. Mais quand,
dès Solvær, j’ai
vu le nombre de véhicules circulant dans l’archipel, j’ai crains, la barrière de la langue n’arrangeant rien, qu’on
n’arrive jamais à obtenir un billet pour cette traversée, surtout si tous avait déjà
leur sésame en poche ! De plus, le prix était très dissuasif, près de
trois fois plus cher pour un CC de plus de 6m.
Nous ne prîmes pas le risque de rester indéfiniment sur les quais de Moskenes, préférant s’imprégner de la beauté de ces îles en les parcourant aller-retour, sous le soleil… revenir par Narvik et rejoindre Saltstraumen, pour la marée.
Après un court arrêt photos à Tind, nous arrivons à Reine, ou un petit parking panoramique permet d’en apprécier toute sa beauté.
Reine 650 habitants. (3b carte itinéraire) Joyau des
Lofoten, le site est grandiose, ce minuscule village est bâti au pied de
montagnes sculptées par les glaciers de l’ère tertiaire. Quelques neiges éternelles, les rorbuer aux
couleurs étincelantes se mirant dans les eaux turquoise du fjord donnent un
charme indéfinissable à ce village, élu le plus beau paysage de Norvège.
Il est
tard, déjà 20h30 lorsque nous sommes de retour à Ramberg (point 3c carte itinéraire) nous
décidons de tenter de nous pauser sur ce village de la cote Ouest, le parking
pique-nique étant un lieu idéal. Trop heureux d’y trouver une place de
disponible, nous
y entrons par la sortie…et nous installons face à l’Océan.
Le lendemain
nous voyons à l’entrée un panneau, où il y est inscrit en anglais « Ne
considérez pas cette aire comme un camping. Après une courte pause, nous vous souhaitons une bonne journée »……a peine 200 mètres plus
loin, il y avait le camping ! quelle belle tolérance, car nous étions une
dizaine de CC à y avoir passé la nuit (en majorité français ! pas de
commentaires je vous prie
….) quelques polonais qui ont dormi dans leur voiture, des tentes
montées à la hâte sitôt minuit et un garçon couché sur un rocher enveloppé dans
un duvet…..
Sacrée
ambiance ! A minuit il fait bon, nettement meilleur qu’à 19 heures où le vent nous cinglait, il fait
presque grand jour, les montagnes ont revêtu une chaude couleur orange, j’engueule, pardon ! je sermonne … ma petite voix qui m’a fait douter, car
il n’y a pas un nuage, ou si peu…..
Magique, somptueux, féérique, fantastique….. je ne trouve plus mes mots…. on est au bon moment, au bon endroit ….
A minuit, tous ces touristes sortent de leurs véhicules, contemplent, immortalisent le spectacle. Quoique celui-ci soit unique ! moi qui adore le flamboiement, l’embrasement du ciel lorsque l’astre s’approche, descend sur l’horizon, je suis un peu frustrée, le soleil y restant bien au-dessus, les couleurs sont moins rougeoyantes, mais trop heureuse de l’avoir vu si resplendissant, je ne vais ni faire la difficile, ni bouder mon plaisir... (340 kms effectués)
Jeudi 7 Juillet. Grand soleil, mais
températures fraîches au lever (15°) nous rappelant qu’on est tout de même 300 kms au-dessus du Cercle
Polaire. L’eau
ne doit pas être
chaude, mais rien n’empêchera cette jeunesse polonaise de
prendre non pas un bain de minuit, mais un bain matinal et revigorant en guise
de toilette.
A quelques kilomètres de Ramberg, au terminus d’une route de 6 kms, voici :
Nusfjord (point 3d carte itinéraire) Quelques
rorbuer se serrent les uns contre les autres autour du port en forme de fer à
cheval, au pied de hautes montagnes. Dans le fjord, des élevages à
saumon.
Deux parkings, le premier réservé aux bus, le second accessible après un petit raidillon peut accueillir une douzaine de CC (nuitée possible).
Les 50 bâtiments d’origine (fin 19ème) et Nusfjord, village de pêcheurs le mieux conservé de Norvège, ont été classés en 1975 par l’Unesco. Village toujours actif, de gros tonnages de poisson continuent à y être débarqués pendant la saison hivernale.
En 1908 Nusfjord comptait 1538 pêcheurs, répartis sur 362
bateaux. Activité intense qui entraîna la présence de 47 navires de commerce.
Les 103 cabanes de cette époque étaient surpeuplées et certains pêcheurs
devaient dormir avec les cochons……
Nusfjord pour préserver son village a créé un droit d’entrée : 50 NOK. Ce péage donne le droit de visiter les très anciens bâtiments, tels que salle de séchage, boulangerie, etc….. mais ! nous ne verrons rien de tout ça, pas d’employé, pas de bureau, pas de barrière… quant aux bâtiments, ils sont bien évidemment fermés, 9h15 serait-il trop tôt ? mais personne non plus lors de notre retour une heure plus tard !
Ce village
préservé est certes magnifique, mais plusieurs des rorbuer ceinturant le port
sont loués. C’est
gênant…
aussi bien pour nous, qui en nous baladant sur les planches étroites, avons
presque le nez aux fenêtres des cabanons (sinon c’est direct à la baille !) que
pour ces gens qui voient défiler sous celles-ci un va et vient de promeneurs,
quand ce n’est pas plusieurs cars de touristes !
Un petit
pari ? Qui croyez vous
de l’ouïe
ou de l’odorat gagnera : le ricanement incessant des mouettes accrochées aux
anfractuosités des rochers ou l’odeur de la morue mise à sécher devant les rorbuer ? Ici et
là quelques têtes sont accrochés aux poteaux de bois.
Nous
finissons notre visite par le magasin général (1907) il a conservé son mobilier
d’origine.
C’est à la fois, magasin de souvenirs, équipement pour la pêche, épicerie, boulangerie,
bureau de poste…
J’y fais quelques emplettes : pain, poisson séché, cartes postales, timbres postes, leur prix : 12 NOK, soit environ 1,50€ waouah … quant à la carte postale, je la trouverais à 9 NOK. A ce tarif j’espère que mon courrier arrivera bien à destination.
La valeur de l’euro en Norvège. Prévoyants, ayant eu par le passé moults tracas du coté retraits en tous genres, vieux baroudeurs tout de même ! j’avais au préalable changé 70€ cette somme nous a amplement suffi pour les 6 jours passés en Norvège, car tout, absolument tout se règle en carte de crédit. Le gas oil que nous trouvions à ± 14 NOK le litre, réglé avec celle ci nous sera débité ± 1,76€
30
kms plus loin
Ballstad Un des plus grands ports de
pêche des Lofoten, domaine des chalutiers et des hangars de chantier
naval, sur l’un des murs : la plus grande peinture murale du monde.
Il abrite également une fabrique d’huile de foie de morue.
Un peu avant
Gravdal, au bord de la 818, une haute église de bois l’église de Buksnes (1905) Ce lieu de culte fut
consacré après l’anéantissement de la précédente église par la foudre. Le vicaire
de la paroisse exigea et obtint une église de forme innovante et moderne, de
style « dragon ». Bâtie sur un terrain instable, son ossature pose
problème, elle bénéficiera de nombreuses rénovations.
Dommage qu’elle ne soit pas ouverte !
Retour à droite par la 815, cette route méconnue, peu fréquentée mais qui longe le littoral de près est superbe, étroite et sinueuse, que demander de mieux pour y faire la pause déjeuner !
Henningsvær. (point 3e carte itinéraire) Les quelques
kilomètres qui y mènent sont à mon avis, les plus beaux de cet archipel, mais
forcément très fréquentés. Très peu ! trop peu.. de possibilités d’arrêts, de toute façon
occupés….pour un certain temps vu le déballage ! ….
Cette route serpente parmi les roches, longe une mer émeraude, des plages de sable blanc fréquentées par de nombreux baigneurs, escalade une multitude de ponts.
Au bout,
relié depuis 1983 par un énième pont : Henningsvær, village de 500 habitants,
surnommé « la Venise des Lofoten » construit sur
un groupe d’îles, entourées par les eaux du fjord Vestfjord.
Quelques
lignes d’histoire. En 1842, un certain Dreyer
achète tout le village, il le développe en y créant une infirmerie, installe un
médecin, construit une chapelle et un phare, puis fait venir la première ligne
télégraphique. A sa mort, le comté de Nordland en devient propriétaire.
S’en
suivra,
avec le déclin de la pêche, une période de maigres années, l’économie s’appauvrit, mais en 1920, la
morue abonde, Henningsvær revit, se développe et s’enrichit. 1922 verra l’arrivée de l’électricité,
puis celle de l’eau potable venue du continent.
Une grande aire de stationnement à l’entrée, où il fût plus facile d’y entrer que d’en sortir, un véhicule s’étant installé sur l’unique voie de sortie…. Solution idéale pour trouver un emplacement quand un parking est plein…..
La promenade nous fait voir cet aspect de la vie d’un pêcheur : chalutiers, culture de la morue séchée, maisons rouges de pêcheurs sur pilotis. Ce village abrite une collection de peintures, une exposition de photos de 1900, une fabrique artisanale de bougies….
Kabelvâg. (point 3f carte itinéraire) En 1120 Le roi Øystein fit
construire cette église pour accueillir les très nombreux
pêcheurs, A la fin des années 1890, c’était 3000 à 4000 hommes qui venaient
passer l’hiver dans ce port de pêche
alors très important. L’église
d’aujourd’hui, grand bâtiment à fière allure qui prône le paysage, fut
construite en 1898, surnommée la « cathédrale des Lofoten » elle peut
contenir 1200 personnes.
Arrive une cinquantaine de touristes finlandais, probablement un voyage organisé, aille ! aille ! on va se trouver ensemble à l’intérieur, pas très commode pour les photos, mais… une fois la porte d’entrée poussée, il faut s’acquitter d’un droit (30 NOK) ils feront alors demi-tour, sans doute surpris n’ayant pas l’habitude de raquer pour visiter une église.
L’autel présente trois motifs de Gethsémani. L’orgue a été construit à Oslo en 1898. Superbes fonds baptismaux.
Nous quittons les Lofoten, à regret, il a fait si beau ! et trouvons à nous pauser une trentaine de kilomètres après Narvik, sur un parking en contrebas. Sur celui-ci une stèle commémorative : une plaque de marbre en hommage aux français, britanniques et autres alliés qui périrent lors de la bataille de Narvik.
Première victoire que les Alliés remportèrent contre les Allemands en 1940. Pourquoi cette bataille navale ? a cause du fer que les Allemands faisaient transiter des mines de Kiruna en Suède, l’hiver les glaces n’obstruant pas ce port. Il leur était alors impératif de sécuriser cette ligne d’approvisionnement, pour les Alliés, il fallait la couper…
Le lieu est là encore idyllique, l’Ofotfjord enjambé par l’élégant pont Skjombrun avec les sommets enneigés en toile de fond. Nous sommes six ou sept CC.
Le soleil
commence à teinter le paysage, malgré la présence de quelques nuages
effilochés, il est au rendez-vous. Je prends cette première photo à 22 heures,
je le surveille, le regarde descendre, continuer sa course vers l’Ouest, ce n’est pas possible, il va se
planquer derrière la montagne !.... j’ai peur qu’il ne m’échappe et je prendrais ce cliché à 23h50…. Pour cette fois, ça ne sera pas le soleil de
minuit, mais celui de minuit moins 10… ( 400 kms effectués)
Vendredi 8
Juillet Quelques gouttes cette nuit ont joué avec la carrosserie, le
ciel est voilé, irions nous vers une petite dégradation ? mais non voyons,
faut continuer a y croire
Je ne
regrette pas d’avoir pris ce « raccourci … » du moins pas pour l’instant ! …. la E6 offre de si belles
vues sur le fjord, mais voila de nouveau un bateau sur l’écran du GPS, ah bon ! ben si ! cette
route importante lui a fait place, il nous faut prendre le bac. Après une attente qui paraît interminable, près
d’une
heure…. le voilà enfin.
Notre véhicule fait 6,25m, nous avions préparé un papier avec écrit dessus : 6 m et le montrons à l’employé venu à la portière. Après un petit coup d’œil en bais, histoire de nous faire comprendre qu’il ne s’en fera pas conter !……. sans sourciller il nous édite un ticket : 122 NOK (env 15€ dont 33 NOK pour le passager) et non pas 252 NOK le prix pour un 6 à 7m.
Cette différence de tarif pour + ou – 6m est impressionnante, près de trois fois plus, de 7 à 8m c’est moins spectaculaire.
Pas bêtes les norvégiens ! quand on sait que la majorité des CC font entre 6 et 7 mètres….
Traversée d’environ 25 minutes.
Le
ciel s’est
dégagé, il fait même chaud, la route est belle, on surplombe en permanence un fjord, mais
cette route va finir par devenir pénible. La E6 monte, descend, tourne et vire,
puis c’est
une
succession de tunnels, tant !… que j’ai arrêté de les compter… notre hantise….
Les petits,
j’entends
par là, ceux d’environ 2000 m, sont creusés sommairement dans la roche, mal éclairés, sans
ligne blanche au centre, sur les
cotés je ne m’en
souviens pas, j’ai pas noté, il faisait trop sombre
!.... (cette
photo a été récupérée sur la toile, et encore celui-ci est assez bien
éclairé !…)
Mon chauffeur roule quasiment au milieu, heureusement que la circulation est pratiquement nulle, les croisements avec les PL ou autres CC se font presque à l’arrêt, j’ai alors les yeux rivés sur la paroi de droite, la roche est si proche !….Le plus long est celui de Kobbskar: 4700m.
C’est toujours un soulagement lorsqu’enfin nous apercevons un petit morceau de ciel, bleu ou gris peu importe ! annonciateur de la fin de ces tunnels cauchemardesques.
Réflexion personnelle. Fallait-il remonter les Lofoten et prendre cette E6, ou descendre tranquillement cet archipel et prendre le bateau à Moskenes ?
Contre la traversée de 4
heures :
Le prix pour un 6/7 m est très dissuasif, avec réservation : près de 1900
NOK (260€env.) Prendre le risque de réserver pour un 6 m, peut-être ! mais il est probable
qu’ils soient plus « pointilleux » et contrôlent mètre à la main,
encore faut-il arriver à faire cette réservation, sans doute plus simple en basse
saison, ou ….dans le sens Bodo-Moskenes. De plus, il semblerait que cette
traversée peut ne pas être de tout repos, mer forte……. Prendre le bateau à Svolvaer ou
Lødingen n’enlèvera rien aux inconvénients de la deuxième option, juste
un peu moins de kms.
Contre la E6 : un ajout de plus de
600 kms, soit un supplément de carburant ± 120€ + le ferry de Bognes (15€ pour un 6m) et ces
interminables et pénibles tunnels…
Pour la remontée des Lofoten : le bonheur de les
voir deux fois, paysages différents d’un sens à l’autre. Longer la
E6 permet de voir un panorama magnifique, une côte déchiquetée.
Bref, ça serait à refaire, je crois que je referais de même, mais la période du
voyage, la présence du soleil ou pas… une pluie incessante… peut aussi changer
complètement la donne…
Un peu avant
Bodo, à gauche : la 17. A deux reprises, un panneau indique un péage AUTOMATIQUE : 40 NOK, inquiétude,
avons-nous la monnaie nécessaire ? OUF, on est parés, mais de péage, point ne
verrons !…
Pour atteindre le parking du :
Saltstraumen (point 4 carte itinéraire) Prendre
avant le pont une route à droite qui passe ensuite sous celui-ci. Déjà beaucoup
de véhicules, tous viennent voir ce phénomène naturel qu’est ce courant de marée, le plus fort de la
planète, phénomène provoqué par le flux et reflux de la mer qui se déverse dans
le grand fjord intérieur.
372 millions de m3 d’eau passent par un goulot de
150m de large, cette masse d’eau crée un courant dont la vitesse peut atteindre 20 nœuds et des tourbillons de près de
10 m de diamètre.
Phénomène dont s’est inspiré Jules Verne, dans un de ses romans : « Vingt Mille Lieues sous les mers »
Intéressés ? voici le lien qui vous permettra de télécharger le document PDF des horaires des marées.
Ce soir, le « maelström » est à 17h30. Du parking un sentier descend au ras du fjord. Dubitatifs, pensifs et impressionnés devant cette eau qui file, qui file, qui file…. nous restons un moment assis sur ces rochers, jusqu’à ce que la force du courant arrive à son paroxysme.
Il est dit que c’est le paradis des pêcheurs, plusieurs s’y essaieront, dont mon homme….. mais je ne verrais jamais rien frétiller au bout des lignes.
Nous
passons la nuit en compagnie d’une douzaine d’autres CC, allemands, autrichiens, finlandais, français et
hollandais, bien que là encore un panneau, presque enfoui dans les hautes
herbes……
demande de ne pas prendre cette aire pour un camping…..
Ni Suédois, ni Norvégiens … faut dire qu’avec leurs mastodontes, les places dites « standard » de parking sont loin de leur suffire, tel ce « Concorde » qui avec ses 10 m de long et ses 3,5 m de haut est venu littéralement se coller à nous « ciel, mon beau ciel où es-tu donc parti ? je ne te vois plus ! » mais et malgré après avoir reculé tant qu’il a pu dans la végétation, il a dû repartir, il empiétait de trop sur l’accès de sortie. (395 kms effectués)
Samedi 9 Juillet Vais je le redire ?
mais oui, je ne m’en lasse pas, grand soleil, 22° au lever.
La FV7, la route du littoral,
le plus beau trajet du monde….disent les brochures…… norvégiennes ! Cette route offre une
alternative à la E6 à l’Ouest du glacier Svartisen, avec une vue magnifique sur l’océan et les îles. Elle
commence à Bodo et se termine 650 kms plus bas à Steinkjer. Nous en découvrirons
environ 250 kms, de Salstraumen à Mo I Rana.
Qu’en dire de plus que ne dit la brochure !.... côte
déchiquetée, route magnifique entrecoupée de ponts, fjords, massifs
enneigés, traversées en ferries… et nombreux tunnels de 3000 m et plus… ça c’était moins marrant
….
Le plus long d’entre eux : le Svartis, 7615 m, un peu après Glomfjord, passe sous un bras du glacier de Svartisen (il est si étroit, dit Wikypédia qu’il ne fut pas possible d’y peindre la ligne médiane) il est d’ailleurs interdit aux cyclistes, qui doivent prendre un ferry. De retour à la lumière du jour, nous longeons le Holandfjord, joli panorama.
La
première traversée Foroy-Ågskardet (point 5 b carte itinéraire) dure 10
minutes, il nous en coûtera 86 NOK, plus de 6 m : 160 NOK
Le temps s’est rapidement dégradé, bien qu’il ne pleuve pas, du moins pas encore !.... un gros nuage obscurcit ce joli paysage. De cette route on aperçoit nettement l’Engabreen, un des soixante bras de l’immense glacier, mais à cet instant, tout n’est que grisaille, il ne scintille pas, ne se mire pas dans le fjord a ses pieds, dommage !...
Ce n’était pas l’envie qui me manquait d’aller voir de plus près ce si joli glacier, mais les conditions d’accès, longue marche + escalade de quelques rochers, posera problème à mon homme qui désormais a quelques difficultés, aussi ça sera avec une pointe de regret que je dois passer outre, regrets d’autant plus importants que j’ai lu, par la suite, qu’il était possible d’y louer des vélos……..
Une trentaine de kms plus loin, un second ferry assure la traversée d’une heure : Jektvik-Kilboghamn, Coût (pour 6 m) : 202 NOK.C’est au cours de celle-ci que nous repassons au sud du Cercle Polaire arctique, matérialisé sur la berge par une copie du globe terrestre.
Encore une cinquantaine de kms sur cette R7
(point 5c
carte itinéraire) et nous rejoignons Mo I Rana. A la sortie de la ville,
une église avec un très beau parking, la halte nocturne est trouvée… trois secondes plus tard
nous déchantons, un panneau en interdit l’accès aux CC, que je regrette la Finlande ! où tout était
beaucoup plus facile.
Il nous faudra encore faire une trentaine de kms sur la E6 en remontant sur Fauske pour enfin trouver une belle aire pique-nique aménagée, pas loin d’une rivière à saumon, là encore la même recommandation !… mais là encore nous sommes plusieurs à y dormir, ainsi que dans les aires suivantes qui jalonneront cette route pendant plusieurs kilomètres. (290 kms effectués)
Dimanche 1O Juillet
Sasha, notre
second petit fils fête aujourd’hui ses 4 ans, mais nous serons avec lui pour fêter l’évènement dimanche prochain.
Le
paysage a totalement changé, finie la côte déchiquetée et majestueuse, nous
sommes sur une route de petite montagne, désertique, rocailleuse. Nous repassons au Nord du Cercle
arctique, sur la E6 à Saltfjett, au cœur d’un parc national, à une altitude de 680m.
Au milieu de nulle part, au pied des cimes enneigées, on ne voit que lui : le « Polarsirkel Senteret » le « Centre du Cercle Polaire » grand bâtiment d’une architecture originale, ouvert en Juillet 1990, en même temps que la E6. Cet ensemble de 1300 m² propose cafétéria, salle de cinéma, boutique de souvenirs, petit musée avec quelques animaux empaillés, boîte à lettres d’où votre courrier partira tamponné du cachet spécial Cercle.
Matérialisant
cette ligne, dans le même alignement : une borne de granit, devant le
centre un bloc de marbre debout surmonté du globe terrestre, à l’intérieur de la boutique une allée de
marbre, et derrière une sculpture de bois surmontée du globe.
Paysage typique de montagne avec ses petits monticules de pierre, les touristes y signent leur passage. Cela va faire cinq fois, je crois ! que nous franchissons cette ligne, mais c’est certainement celui-ci le plus animé, parking plein, cars par dizaines, des français à ne plus savoir ce qu’en faire…… rayons de la boutique difficilement accessibles. Derniers souvenirs, je demande deux timbres manquants, vu leurs prix aux Lofoten, je suis persuadée qu’ici je vais les payer moins cher : 13 NOK, nous sommes sans doute victimes de l’inflation, je dirais plutôt qu’on nous prend pour des pigeons …. voyageurs ! …
Au bout du parking, un mémorial en souvenir des très nombreux prisonniers yougoslaves, russes et polonais morts ici entre 1942 et 1945. Contrée rude qui a beaucoup souffert de la barbarie nazie.
Un guide offre le champagne à ses voyageurs, si on en avait fait autant, c’était l’ivresse assurée… vu notre fréquentation assidue au passage de cette ligne.
Toujours
en remontant sur Fauske, une aire de pique-nique dans un paysage désolé nous permettra de déjeuner,
la végétation est appauvrie, les bouleaux sont malades et rabougris.
C’est mathématique…. toute montée est fatalement suivie d’une descente, et pour descendre, ça descend !…. la rivière calme de ce midi se défoule, son cours tumultueux et fracassant va nous accompagner pendant plusieurs kilomètres.
Vous suivez le parcours sur la carte ? Vous vous dîtes « tiens ils retournent vers le Nord ! » ….. hé non, il faut se décider à rentrer… et prenons bientôt à droite la 95, Silbervägen, la frontière suèdoise est tout près. Après l’agitation touristique des Lofoten, les désagréables tunnels de la E6, nous allons retrouver un peu plus de calme avec le retour en Laponie centrale, notre prochaine destination : Arjeplog
La 4ème partie de ce reportage est terminée, j’espère que notre périple vous aura plu et c’est tout naturellement que nous vous invitons à nous suivre dans ce 5ème et dernier volet où vous nous accompagnerez, à la découverte des villes sámi suédoises : Arjeplog et Arvidjaur, des spectaculaires chutes de Storforsen, de la mine de cuivre de Falun et de bien d’autres superbes choses encore.