Grèce

 

 

 

 

Volet 3 du voyage

 

Circuit du 8 Septembre au 10 Octobre 2009 .

 

 

t Page précédente, volet 2 : De Patras à Méthana

 

 

 

 

ð Lundi 28 Septembre. (Ile d’Egine) Point N° 12

 


Réveil à 5h30. Embarquement à 6h30 avec tous ces travailleurs matinaux se rendant  à Egine ou à Athènes, nous ne sommes que cinq à six véhicules dans le bac, mais pas les occupants du CC allemand, bizarre, bizarre de s’être mis là ! Arrivée à Aghia Marina, capitale de l’île à 7h20... Température idéale : 22° et beau soleil, ça nous change de la grisaille d’hier matin.

 

A peine le pied mis à terre, je cherche les bureaux pour obtenir les billets pour Athènes, c’est plus facile, ceux-ci sont alignés sur le port, les employés ont l’air plus au courant. Coût de la traversée : 9,50€ par personne + 58 € pour le véhicule, toujours cash...... Départ à 8h35 le lendemain.

 

Æ Egine, l’une des cinq îles du golfe de Salonique est une île verdoyante, un petit paradis à seulement 80 mns de bateau du Pyrée. Ile réputée pour ses pistaches qui sont exportées dans tout le pays. C’est ici que le roman « Zorba le Grec » fut écrit.

 

 

Cette île de 11kms de long sur 13 de large, qui doit son nom aux premiers colons phéniciens qui la baptisèrent « l’île aux pigeons » était probablement habitée dès l’âge du néolithique, si l’on s’en réfère aux fouilles de Kolona. Elle connût son apogée au 6ème siècle avant J.C. et émit alors sa monnaie, monnaie qui était acceptée dans tout le monde grec.

 

Nous prenons la route qui va vers le Sud, celle qui longe la baie de Marathonas, route pittoresque, qui longe la mer au pied du Mont Oros, traverse des champs de pistachiers, et s’achève à Perdika, accompagné des couleurs du lever de soleil.

 

Perdika, sympathique village de pêcheurs, dont le quai et unique rue est bordé de tavernes et de maisons fleuries

 

 


        

 

La réserve de gas oil commençant à diminuer, nous devons nous décider, il ne doit pas avoir tant que cela de stations dans l’île, et nous mettons 30 €, toujours cash......

 

Retour sur nos pas, et de la capitale nous prenons maintenant la route qui va à l’Est de l’île.

 

Monastère d’Agios Nektario (St Nectaire) construction de style byzantin, elle renferme la dépouille du Saint, canonisé en 1967. Des pèlerins du monde entier viennent sur son tombeau solliciter une grâce ou une guérison, et plus particulièrement le  9 Novembre, jour anniversaire de sa mort.

 

A proximité immédiate a été édifiée en 1982, la plus grande église de Grèce, dédiée à St Nectaire et qui permet d’accueillir la foule des pèlerins.

 

 

   

 

      

 

A gauche, une route  va vers Souvala, nous nous arrêtons à Paléochora, minuscule parking que nous partagerons avec les pompiers locaux qui veillent, comme c’est le cas un peu partout en Grèce.

 

Palaio Hora ou Paléochora, cité construite au 9ème sur une colline. Cette ville fantôme, aujourd’hui en ruines, utilisée longtemps comme capitale, possédait 565 églises, il n’en reste actuellement que 28 disséminées, dont les plus anciennes remontent au 13ème siècle.

 

Dans certaines, l'iconostase est encore présente, ainsi que quelques restes de fresques. C’était une splendide cité byzantine qui connaîtra assauts et pillages de la part des pirates, notamment ceux de Barberousse en 1538 qui massacra les hommes et vendit les femmes et enfants comme esclaves à Constantinople. Reconstruite une nouvelle fois après une attaque des Vénitiens en 1654, elle sera finalement abandonnée en 1826.

 

 

       

 

    

 

Quelques kilomètres plus loin, le :

Temple d’Aphia. Un des trois temples du triangle sacré. Entrée payante. Majestueux temple dorique du 5ème siècle construit en tuf calcaire local, sur une colline boisée, il fut érigé en l’honneur d’Aphia, déesse crétoise. Ce temple mesure 28,50 m x 13,80 m. Le site entouré de pinèdes domine l’île et offre une vue imprenable sur les côtes de l’Attique se trouvant sur l’autre rive.  Une restauration a remonté une partie des colonnes en 1956-1960.  


     


Aghia Marina, station balnéaire, très touristique, l’accès à la plage y est impossible, les routes étant trop étroites, la rue principale regroupe un nombre important de tavernes, bars, agences de voyages, boutiques de souvenirs, mais là encore, fin de saison, avec seulement une légère activité : la location de quads.


Changement de cap, la route que nous empruntons maintenant monte en corniche au-dessus de la mer, le plus haut sommet de l’île culmine à 531 m. traversons Portès et son si minuscule port, les maisons disséminées sont de forme cubique.

Déjeuner sur un parking en plein vent, belle vue panoramique.

Nous retournons à Egine-ville, la boucle est bouclée, en une journée complète nous avons vu l’essentiel de ce que proposait cette superbe île, un de mes coups de cœur. Il est 16h, nous utilisons le reste de l’après-midi pour visiter la capitale

 

Egine. Les parkings sont pleins, nous profitons que nous avons un billet  pour nous installer directement sur le quai d’embarquement qui offre quelques possibilités de stationnement, l’accès y est libre et personne ne viendra jamais nous faire une quelconque réflexion, malgré la ronde permanente des officiers du port, assistant chaque arrivée.

 

Nous sommes bien placés pour assister à la vie trépidante du port où se succèdent à un rythme cadencé, les ferries et les « flying dolphins » vous savez ! ces bateaux en forme d’avions qui semblent patiner sur l’eau.

 

Se balader sur le quai est très agréable, balade partagée avec les promeneurs,  le port est encombré de bateaux de pêche, de marchands de primeurs qui vendent directement depuis leur caïque, leur production venue du continent. Ils font de sacrées journées ! car à notre descente du ferry à 7h20, ils déballaient, à 19h30 ils étaient toujours là !.... Sur le quai, des calèches attendent les visiteurs pour une promenade, le cheval la tête dans son sac d’avoine.

Les maisons bâties en amphithéâtre bordant ce quai sont en bon nombre de belles maisons patriciennes néo-classique ou vénitiennes, peintes en jaune ou ocre.

 

   

 

Egine-Ville,  l'église Agia Triada      

Nous marchons jusqu’à la superbe Cathédrale, Agia Triada, dont la masse imposante domine le port, celle-ci a été construite au 19ème siècle, durant l’occupation turque, c’est ici que le premier gouvernement libre de Grèce prêta serment en 1827.

 

Sur le quai, les échoppes des commerçants proposent des pistaches claires ou foncées, présentées dans de grands bacs.

 

Une promenade au hasard dans les petites ruelles sombres, où se trouvent concentrées, de très bonnes tavernes qui vous proposent de déguster des spécialités grecques.

Au nord du port se trouve la Kolona, seul vestige du temple d’Apollon (6ème siècle) mais à notre arrivée, déveine, le site fermait à 15 heures.... si vite !

 

 

    

 

Sur le port, tout près de nous, la minuscule église d’Aghios Kolaos, sentinelle, elle accueille les navires. Son intérieur, où l’on ne rentrera pas à plus de deux est superbe, un gardien veille !!!

 

   

 

Aux premiers signes du coucher de soleil, infatigable je repars, et vais sur les appontements, laissant à bon escient cet astre derrière moi. Superbes images lorsqu’il teinte de ses couleurs chaudes les maisons et la basilique, embrasant les eaux du port, dommage que ces instants sont courts, trop courts !

 

     

 

   

 

2O heures, déjà ! il fait presque noir, le frais tombe, il ne doit pas faire plus de 18°, petit à petit la ville retrouve son calme,le dernier bateau est reparti, les promeneurs sont rentrés, c’est l’heure où nous allons dîner, avec en toile de fond ma petite chapelle illuminée et les lumières du port de la ville.

 

Nous sommes à peine endormis que des plaisantins donnent un grand coup dans la carrosserie, les rosses…. nous qui sommes réveillés depuis 5 heures, le réendormissement sera long à revenir…….

 

Demain, nous dirons  à Egine et  attaquerons un gros morceau, puisque est prévue la visite d’Athènes.

 Kilomètres parcourus aujourd’hui : une petite cinquantaine.

 

 

     

 

 

ð Mardi 29 Septembre. (découverte d’Athènes) point N° 13

 

7h. Réveil en fanfare, la sirène du premier ferry venant d’Athènes rompt le charme de cette tranquillité.

Nous nous régalons une dernière fois de ces images de lever du soleil.

Le port et la ville s’éveillent, les marchands de fruits commencent déjà à déballer leur cargaison, les marins  partent pour leur première pêche,  le balayeur que nous dérangeons, nous houspille, c’est tout simplement !.... une nouvelle journée qui commence.

8h35, départ. Au-revoir Egine, tu fus un de nos coups de cœur !

 

1O heures, arrivée au Pirée, changement radical d’ambiance. Sortis du port, nous recherchons le panneau « Lamia » qui doit nous mener directement au camping, mais malgré une avance au ralenti, nous ne trouvons pas cette indication, que ce soit en grec, anglais, français ou hébreu ! pas plus que  Corinthe d’ailleurs ….. nous allons un peu au filing,  mais finalement nous trouvons le « camping Athèns  » sans avoir eu trop de soucis, il est 11 heures.

 

Après avoir avalé rapidement le déjeuner, nous partons à l’assaut de cette capitale, non sans avoir au préalable, pris quelques précautions pour éviter d’être « pickpoquetés » (petit souvenir désagréable d’un récent passage à Sarajevo)

L’accueil du camping nous fournit quelques informations fort utiles et vend les tickets de bus. Tarif 1€, durée de validité : 60 mns

 

 

Æ Athènes. 3500 ans d’existence, berceau de la civilisation européenne. Ses édifices les plus prestigieux, notamment l’Acropole datent du Vème avant J.C. Ville d’aujourd’hui de plus de trois millions d’habitants qui accueillit les Jeux olympiques de 2004. L’Acropole est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.

 

 Du camping, le Bus n° A15 (ou B15) nous amène en à peine une trentaine de minutes au terminus, place de Metaxourghio, de là une correspondance pour le métro ligne 2, la rouge, et nous voilà au cœur de la ville. Nous effectuons une promenade pédestre qui partira  du marché central jusqu’à la place Syntagma, en passant par la visite de l’Acropole.

Le marché central, diverses sections : viandes, poissons, herbes aromatiques.

Place Monastiráki, le cœur de l’ancien quartier turc, place très animée, plusieurs marchands de fruits frais ou secs, bordée de cafés. Cette place est fermée par l’église Pantànassa, (10ème siècle) et par l’ancienne mosquée Tsitaräki.

 

  Athènes. Marché central, le pavillon des épices.   

 

 

Athènes. Place Monastiráki, l'église Pantànassa        

 

      

 

la bibliothèque d’Hadrien

la mosquée Fethiye, située dans un angle de l’agora romaine, construite par les Turcs à la fin du 15ème siècle (visite de l’agora compris dans le forfait Acropole)

la tour des Vents, édifice en marbre blanc.

 

Traversée du quartier Anafiotika, un des plus anciens, quartier typique avec ses ruelles étroites bordées de plantes vertes ou fleuries, ses chats assoupis. Devant nous, apposée sur une maison une pancarte nous invite à la montée, courage ! plusieurs centaines de marches à travers de petites ruelles attrayantes et nous arriverons à l’une des entrées de l’Acropole.

 

 

      

 

l’Acropole. Son nom signifie « ville haute » c’est un rocher abrupt long de 270 m et large de 156m. Ses monuments sont construits sur ce rocher à 156 m d’altitude, 100m au-dessus de la ville.

 Au milieu du 5ème siècle avant J.C. trois temples de styles très différents furent construits sur le plateau.

 Tarif entrée : 12 euros, forfait permettant également la visite de 5 autre sites.

 

A peine trois heures  nous auront été nécessaires depuis notre descente du métro à la station Omonia, pour grimper sur le rocher de l’Acropole, en prenant le temps de flâner devant les principaux édifices et bâtiments. Il est un peu plus de 16 heures lorsque nous arrivons à l’entrée principale: è la porte Beulé.

  Pas trop de monde, quoique ! .....

 

En entrant sur notre droite, le è théâtre d’Hérode Atticus, construit en 161, il accueille aujourd’hui les concerts en plein air. Un escalier romain nous mène aux :

 

             

   

è Propylées,  construites pour servir de nouvel accès, aujourd’hui des marches de bois ont été aménagées pour éviter la chute sur ce marbre glissant.

 A la sortie de cette zone d’ombre, apparaît, éclatants sous le soleil, les majestueux temples, sur notre gauche l’Erechthéion, à droite le Parthénon.

 

è L’Erechtéion, Lieu de culte voué aux rois mythiques d’Athènes. Son portique des Caryatides est très célèbre : six statues de jeunes filles, vêtues d’une tunique à plis, supportant le plafond de la loggia.

Les statues que l’on peut admirer sont des copies, l’original de l’une d’elles se trouve au British Muséum.

Un olivier pousse à l’endroit où Athéna planta un arbre lors d’un concours qui l’opposa à Poséidon.

 

A l’extrémité du rocher, petit belvédère permettant de profiter d’un magnifique panorama sur Athènes.

 

è Musée de l’Acropole, construit en 1878, une pancarte en barre l’entrée  

 

Nous finirons la visite de ce sanctuaire en contournant le Parthénon, toujours en restauration, le fer et le marbre étant attaqués par la pollution. Temple dorique, dédié à Athéna, édifié en marbre. Les dalles de marbre du toit, beaucoup de sculptures et 28 colonnes  s’écroulèrent lors de l’explosion de la poudrière en 1687, poudrière qui avait été installée dans ses murs, au cours d’une guerre entre les Vénitiens et les turcs.

 

Reposant sur une terrasse de marbre, le Parthénon (70m x 30 m) présente 17 colonnes cannelées en coté et 8 en façade, colonnes de 10,43 m de hauteur.

 

      

 

 

A la sortie de l’Acropole, une route mène à la colline de Filopàppos, une autre route piétonnière le contourne, nous la prenons, mais je perds alors mon extraordinaire  ... sens de l’orientation !  et lorsque plus tard, on se retrouvera sur une route à circulation, je n’ai aucune idée de l’endroit exact où l’on se trouve.  Ce n’est qu’après avoir regardé plusieurs noms de rues et trituré mon plan dans tous les sens,  que finalement je m’aperçois que nous sommes sens opposé à ce que je cherchais !! Bon, ce n’est pas grave, nous allons finir la journée par la visite du :

 

 è Temple de Theseion, à l’entrée de l’Agora antique. (compris dans le forfait)

 

Ce temple dorique  un des mieux conservés du monde grec est un des lieux de culte à Héphaïstos, dieu des Forgerons et des Artisans travaillant les métaux, nombreux à cette époque. Temple bâti en pierre et non en marbre, il est un peu plus petit que le Parthénon (31,77m x 13,72 m) et compte 26 colonnes latérales pour 12 frontales.

Une gentille tortue, indifférente à notre présence,  se promène librement dans la pelouse.

 

Avant de récupérer la station de métro de Syntagma, nous marcherons encore  environ 1 km. La rue typique,  la rue Ifastou,  nous amène à la place Monastiraki, de là, nous prenons en face, la rue Pandrosou, route très étroite, présentant beaucoup de boutiques d’objets assez hétéroclites, comme des babouches,  tapis, broderies, ceintures,  bijoux fantaisie, savamment bien arrangés, véritable kaléidoscope de couleurs.

 

Le soleil nous fait un clin d’œil, connaissant mon plaisir à admirer les couleurs chaudes, il a attendu que nous arrivions sur la :

è place Mitropoleos pour teinter d’orange la cathédrale, appelée « la Grande Métropole » c’est la plus grande église d’Athènes (40 x 10 x 20 m) Elle est le lieu privilégié de toutes les cérémonies publiques ou privées d’envergure, couronnement, mariages et obsèques de la haute société grecque.

Dommage qu’elle soit en restauration !

 

Tout à coté, écrasée par la masse de sa voisine, la « petite Métropole » c’est une jolie église byzantine du 12ème  Ses dimensions : (7,50 m x 12 m) rappellent qu’à cette époque Athènes n’était qu’un village. Nous sommes dans le quartier Plaka.

 

      

 

 


Nous arrivons place Syntagma, l’ancien palais royal devenu Parlement en 1939, est flamboyant !

A ses pieds, devant le monument au Soldat inconnu, se tiennent les sentinelles de la garde, appelé « eyzones » en jupette et chaussées de socques à pompons, leurs tenues originales font griller les cartes mémoires.

Véritable défilé de voyageurs japonais qui tour à tour, se font photographier auprès de ces jolis gardes impassibles !

 

Je regarde ma montre, il est exactement 18h52, dans 8 minutes, aura lieu la relève, elle a lieu toutes les heures, de jour comme de nuit.


Après avoir fait reculer les touristes, un militaire en tenue de camouflage, contrôle et rectifie la tenue des trois eyzones, tout ça amuser le public, bien sûr ! Puis les gardes pendant quelques minutes vont réaliser une sorte de ballet d’automates, ballet précis et synchronisé, spectacle court mais joli.
Le dimanche, à 12 heures, a lieu une relève beaucoup plus spectaculaire.

 

     

 

La première partie de la visite d’Athènes est terminée, nous nous apprêtons à reprendre le métro pour Metaxourghio, quand au lieu de regarder où je mets les pieds, je regarde mon plan et vlan ! je me prends un bout de trottoir et je « chois » aux pieds d’un des flics du palais, celui-ci se précipite pour venir à mon secours, m’aide à me relever, un grand et beau jeune homme, quelle chance ! ...  heureusement je n’ai rien, juste quelques égratignures.
A la sortie du métro, il fait nuit, sur cette grande place convergent au moins six rues et nous ne reconnaissons pas l’endroit exact où nous avons quitté le bus ce midi,
pas malin ça !....   pas de panique ! au fond du sac j’ai les indications données par l’accueil du camping, quand tout à coup, on aperçoit 4-5 bus en file indienne à tout juste deux rues de nous, le A15 est là, à attendre l’heure, ouf !

 

Je pense que cette nuit nous devrions bien dormir, il faut reprendre des forces car demain sera une journée « complète »

 

ð Mercredi 30 Septembre. (suite Athènes)

 

Départ à 8h30. Bus + metro,  arrêt place Syngmata. Le palais royal ce matin n’a plus la même prestance, on le voit à peine, l’ombre de lui-même...

Nous traversons le charmant quartier piétonnier Plaka, un peu au hasard, Plaka forme un lacis pittoresque de ruelles et de venelles,  placettes, églises byzantines  et vieilles maisons à toits de tuile et balcons de bois, et arrivons à la :

 

    

 

 è Porte d’Hadrien, la « Pili Adrianou » autrefois séparait la ville grecque de la nouvelle ville romaine.

Un peu plus loin, immense (108 m x 40 m) monumental :

è l’Olympic Zeus Temple, ou Olympieion,  un des plus anciens sanctuaires d’Athènes, dédié à Zeus, il fut commencé en 515 avant J.C. mais achevé qu’en 125 après J.C. par l’Empereur Hadrien. Aujourd’hui, des colonnes de plus de 2 m de Ø  il n’en reste plus qu’une quinzaine  (Entrée comprise dans le forfait Acropole)

 

    

 

Nous redescendons légèrement pour aller Rue Sigrou, attendre le bus N° 4OO, un bus spécialisé dans l’itinéraire touristique (fréquence toutes les 30 mns) et que vous pouvez prendre et quitter ou bon vous semble le long de son parcours. Coût de celui-ci : 5 €, billet valable 24 heures une fois oblitéré, il est climatisé, a de grandes vitres panoramiques. Une jeune femme nous y accueille chaleureusement, essaie tant bien que mal... d’expliquer le fonctionnement et nous remet un plan de l’itinéraire et ses arrêts.

 

Nous faisons ainsi un « presque » tour panoramique de la ville. Devant la place du Parlement un attroupement de militaires et de personnalités, les eyzones ont revêtu leurs habits de fête, quoi ? qu’est-ce ? qu’avons nous loupés ?  on reviendra voir plus tard…... mais lorsque «  plus tard » nous repassons à pied devant la place, celle-ci a retrouvé son calme, les gardes sont de nouveau en marron, dommage !  Après être passés devant l’Université, nous nous arrêtons Rue Vasilisas Sofias, pour pouvoir accéder au funiculaire du Lycabette.

 

Pas facile à trouver ce funiculaire !……… d’abord quelques routes pentues, puis des escaliers : 24O marches espacées en paliers, si, si ! je les ai comptées en redescendant. Le voilà enfin ! il est aussi accessible en voiture, mais les parkings sont inexistants dans cette petite rue.

Coût de celui-ci : 6 euros l’aller-retour, fréquence en Septembre : toutes les 3O minutes.

 

     

 

En haut de la colline de è Lycabette qui s’élève à 277 m au-dessus de la ville,  point culminant d’Athènes, finalement pas grand-chose ! un restaurant panoramique où nous déjeunerons, des cafés, une jolie petite chapelle, Agios Georgios, et une superbe vue panoramique à 360 ° sur la ville… Le gros effort pour y accéder valait-il le déplacement ? ? sceptiques ! Peut-être aurait-il mieux valu prendre un taxi ! d'autant qu'ils abondent dans Athènes et qu'ils sont bien reconnaissables à leur couleur jaune citron.

 

     

 

Reprise du bus 4OO pour boucler la boucle, aperçu rapide du Panathinaico Stadium, et arrêt  Rue Sygrou, près de l’ Olympieion. De là, après 8OO mètres de marche assez facile, nous arrivons au «  Cimetière premier »

 

 è Le Panathinaico Stadium fut le premier stade à accueillir en 1896, les 1ers  Jeux Olympiques de l’ère moderne, stade existant depuis la période antique.  Aujourd’hui 50 000 personnes peuvent assister aux matchs de football de leur équipe favorite, assises sur des places en marbre 

 

è Le « Cimetière Premier » Ce cimetière fut le tout premier construit à Athènes, créé en 1837 par le roi afin d’accueillir les grecs les plus riches ou les plus célèbres, un petit air du « Père Lachaise »

 

Une fois passés le grand portail, nous stoppons brusquement et nous asseyons, car devant nous formant une haie,  une vingtaine d’hommes, pantalons noirs et chemises blanches, tiennent une gerbe de près d’1 m de diamètre,  gerbe faite de chrysanthèmes jaune pale.

Un employé du cimetière, tout en nous interdisant de prendre des photos nous dit « funérailles »  Ces hommes à l’approche du cercueil, lui feront ainsi une haie d’honneur….. le cercueil en bois verni noir est porté par six hommes en pantalons gris, chemises et gants blancs. Moment solennel et bouleversant.

Face à nous, sitôt l’entrée, une grande pièce, beaucoup de personnes y entrent et sortent, c’est l’endroit où l’on reçoit les condoléances, ou l’on porte un dernier verre à la mémoire du défunt.

Le cimetière est impressionnant par la sensation de paix qu’on y ressent, on se croirait en promenade dans un parc, tant il y a d’arbres…. vert tranché par le marbre blanc des innombrables et immenses sculptures antiques qui entourent les tombeaux.

 


Nous demandons à voir la tombe de Melina Mercouri, décédée en 1994, elle est enterrée avec Jules Dassin,  pas loin se trouve celle de Georges Papandreou, homme politique contemporain, qui fut par trois fois 1er ministre.

Là aussi, comme un peu partout d’ailleurs dans les rues d’Athènes, les mégots sont jetés par terre, incrustés dans les jointures des pavés ….....

 

 

     

 

Retour place Monastiraky, pour s’imprégner une dernière fois de l’ambiance, place animée à cette heure de fin d’après-midi. Le soleil commence à baisser, l’église et l’ancienne mosquée à se teinter de couleurs pastel

Retour au camping sans encombre cette fois !

 

     

 

ð Jeudi 1er Octobre  Aujourd’hui on fête les «Thérèse » ne pas oublier s’il vous plaît

 

Nous quittons Athènes, certes heureux d’avoir revu ses beaux monuments, l’Acropole, s’être promené dans ses ruelles typiques, mais après deux jours à marcher sans relâche, et ceci parmi la pollution, nous  aspirons à respirer un air plus pur et retrouver des coins plus calmes.

 

Autoroute  pour Corinthe. Péage : 7 euros, même tarif que pour un P L…..... et encore une seconde fois 7 euros ! ...

Un peu avant Corinthe, nous prenons la direction de Loutraki, de cette bourgade nous voulions revenir sur Corinthe, dans le but d’apercevoir le canal sous un autre angle, en empruntant le pont de Poseidonia, pont routier qui descend sous l’eau pour laisser passer les bateaux, mais une nouvelle fois, déception, la route qui y mène est barrée...

Photo classique de dessus le pont qui franchît le canal,  petit coucou aux occupants d’une vedette.

 

è L’isthme, bout de terre entre la Mer Egée et la mer Adriatique, n’est que de 6 à 7 kms. L’idée de creuser un canal pour éviter aux bateaux le tour du Péloponnèse,  ne date pas d’aujourd’hui ... Périandre et Alexandre le Grand y avaient déjà songé, mais c’est Néron qui en 67, inaugura les travaux, 6000 prisonniers furent employés à cette tâche, mais le chantier fut abandonné et ne reprit qu’en ...... 1882 à l’initiative d’une compagnie française, celle-ci fit faillite et stoppa les travaux en 1889, travaux finalement achevés par les Grecs le 28 Octobre 1893. Descriptif : Longueur 6343 mètres, profondeur maximale 79 mètres, largeur au niveau de la navigation : 24,60 m

 

De Corinthe, la route qui suit la côte en remontant sur Patras est superbe,  montagne à gauche,   mer à droite,  successions de petits villages aux plages de galets, belle image que ces barques de pêcheurs posées sur les rochers, faute de plage.

Impossible de s’y stationner, donc pas de photos, désolée !

Déjeuner dans un cadre idyllique.

 

A Diakofto, nous allons à la gare située au centre du village,  acheter nos billets pour l’excursion des gorges de Vouraïkos, elle se fait en train à crémaillère.

En septembre, trois départs par jour : 8h10 – 11h15 et 14h12, retour 9h28 – 12h27 et 15h30. La gare est difficile d’approche, pas de parking, il faut chercher sur le bord de la route, heureusement pas très fréquentée, ou aux abords de la gare. Par contre, si vous traversez les voies, passez à coté de l’église, vous arrivez sur le petit port, une route à gauche en impasse mène à une longue plage de galets, à notre passage, cinq à six CC y étaient installés. Halte nocturne recommandée.

 

Excursion que nous ferons demain. Tarif : 14 € toujours payables en cash ....... (point N° 14)

 

Il est environ 16h30, nous prenons la route de Trapeza à Kalavrita, avec l’intention de visiter, puis de dormir sur le parking du monastère de Mega Spilao, seulement distant de 25 kms.

Jolie route de montagne, le massif rosé de l’Aroánia culmine à 2340 m, le Vouraïkos, rivière d’une cinquantaine de kilomètres a creusé dans la roche calcaire des gorges fantastiques, étroites et sombres.

 

è Monastère de Mega Spilao, le croiriez vous ! l’accès y est interdit à cause de travaux ..... la pancarte est on ne peut plus explicite ! Comme Saint Thomas qui ne croît que ce qu’il voit, nous voulons  en avoir le cœur net et nous stationnons au bord de la route sous un arbre, de là reste à marcher environ 500 m  sur un  chemin étroit et poussiéreux  pour arriver à l’entrée du monastère.

 Effectivement, il est en entière rénovation, échafaudages un peu partout, palettes de parpaings, tas de sable et de graviers sur ce qui était le  parking, il est évident qu’il ne peut y avoir de visites, il faudrait slalomer pour avancer.

 

Un pope vient chercher de l’eau, nous regarde, puis nous demande d’où on vient. Deutsch ? No, French ! un mouvement de tête et puis s’en va.... c’est ce que nous ferons nous aussi, car il ne nous a pas incité à entrer.... dommage, car ce monastère fondé au 8ème siècle par les ermites Siméon et Théodore, valait certainement la visite. 

Situé à 924 m d’altitude, il apparaît accroché à la paroi lisse d’une falaise dénudée dans un site sauvage. Il fut détruit en 1943 par les Allemands.

 

Le parking de ce monastère ne nous offrant pas l’hospitalité ..... nous continuons vers Kalavrita, et y arrivons il est près de 19 heures, il va falloir absolument trouver y dormir, car il ne va pas tarder à faire noir, un aller et retour à travers les rues de  cette charmante bourgade de montagne, au pied du mont Helmos et nous trouvons une petite place tranquille sous des arbres, en haut du quartier piétonnier.

Kilomètres parcourus environ 250

 

       ð Vendredi 2 Octobre (gorges de Vouraïkos) Point N° 14

 

Réveil dans la froidure : 11 ° à 8h3O, faut dire aussi que nous sommes à 750 m d’altitude.

è Kalavrita  Ville doublement historique. 1821, elle fut le siège de la révolution turque. Décembre 1943 elle  vécut un holocauste. Plus d'un millier de ses hommes furent assassinés, les femmes et enfants enfermés dans l’école. L’horloge de l’époque a été conservée et arrêtée à l’heure du massacre : 14h34.

 

La brume épaisse qui recouvre la ville nous empêche de profiter pleinement de la balade, nous  parcourons la rue piétonnière, y sont dessinés des rails, comme une prolongation du petit train qui serpente à travers les gorges. La place centrale est déserte à cette heure matinale, le manège d’enfants a mis sa bâche, les échoppes proposant de l’artisanat, des produits régionaux, du fromage... ouvertes tard hier soir, ne le sont pas ce matin. La place  est jolie, pavée, ombragée de platanes,  ça et là de nombreuses fontaines en pierre. Soudain des cloches brisent le silence,  nous attirent vers l’église. Moment d’émotion à la vue de la vieille horloge rouillée qui indique cette heure : 14h34.


          

 

Retour sur Diakofto, toujours accompagnés de cette brume tenace, nous distinguons à peine les gros rochers sur lequel est accroché le monastère Mega Spilao.

 

A l’arrivée, le changement est radical, nous retrouvons le soleil. 

Départ du train à 11h15.

Ce petit train à crémaillère, mis en service en 1896, est unique en Grèce. Partant de la gare de Diakofto, le chemin de fer s’engage dans les è gorges, il serpente autour du torrent Vouraïkos, va d’un versant à l’autre, emprunte des ponts, des tunnels....

 

Balade d’une heure environ, avec seulement un arrêt à Zachlorou, arrêt qui permet aux passionnés de marche de rejoindre en une heure le monastère de Mega Spilao.

Retour à 12h30. La brume s’est levée, le paysage est magnifique.

 

Déjeuner aux abords de la gare, à l’ombre ! à ce moment là, nous n’avions pas encore  découvert les superbes coins plus loin ....

 

 

     

 

     

 

 

Direction Patra. A Rio, le bac ou le pont ? le pont ou le bac ? pile ou face ? finalement ça sera le bac, je ne sais si on a vraiment fait l’affaire du siècle !  Temps d’attente, embouteillage, accrochage sur le quai avant l’embarquement, durée de la traversée ....  Tarif demandé : 10 € je crois qu’on a été un peu pigeonnés !

 

       

 

 

140 kms nous séparent d’Osios Loúkas, monastère, où nous avons l’intention d’y passer la nuit, nous avons quelques difficultés à le trouver, il est un peu perdu dans la montagne, la route pour y arriver est assez difficile, grimpe, tourne, et pas d’indications ou si peu. Pour ne pas nous mettre dans des situations pas possible ! nous demandons régulièrement notre route.

20h20 nous y sommes,  il fait nuit noire. Un grand parking rien que pour nous, deux bus en partent, mais là encore le panneau d’interdiction de camper.   Vu les environs et la nuit tombée on reste là, on verra bien ! 3O mns après notre arrivée, le parking tombe dans l’obscurité, on respire, on ne devrait plus avoir de problème, mais c’était sans compter sur un chien, qui alerté par notre présence, n’a cessé d’aboyer et forcément à attiré l’attention, et devinez la suite !.......... une torche électrique vient dans notre direction, je ne vois que son faisceau lumineux dirigé vers nous, mais je suppose que cette torche cache un moine ........on s’apprête à supplier pour rester, mais à notre surprise, sans même venir jusqu'au véhicule, il viendra allumer une veilleuse sur le parking,  sympa !  Kilomètres parcourus aujourd’hui : 280

 

ð Samedi 3 Octobre (Osios Loúkas et Delphes)

Après un réveil sous le soleil, voilà maintenant une pluie d’orage, les pavés d’accès au monastère sont rendus glissants, elle cessera un peu plus tard, mais laissant un ciel très menaçant.

Osios Loúkas. (point N° 15) Monastère du 11ème siècle consacré à Saint Luc, situé entre Athènes et Delphes sur les pentes du mont Hellicon, il compte parmi les plus beaux monastères byzantins de Grèce et l’un des plus importants édifices médiévaux.

       Endommagé par des tremblements de terre aux 16ème et 17ème  siècle, il a été restauré dans les années 1960-1970, il est encore occupé par une communauté de moines.

Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1993.

Il est tôt, nous sommes seuls à le visiter, l’entrée se fait au bout de la terrasse par une porte aménagée sous une tour d’horloge de la fin du 19ème. Au-dessus de cette porte, magnifique peinture sur fond d’or représentant Saint Luc.  Sur la droite, l’ancien réfectoire qui abrite aujourd’hui une collection d’objets religieux, seul cet accès est payant, l’église est en visite libre.

Luc le Styriote, dit Saint Luc, est né sur l’île d’Egine en 906, il acquit une réputation de guérisseur. Vers 940, il s’installa en ermite sur les pentes du mont Elikonas avec quelques disciples, ajoutant bientôt le don de prophétie.

Passés la tour d’horloge, nous arrivons devant le grand Katholikon, (l’église St Luc) à gauche, et en retrait est accolée la Théotokos, (l’église de la Vierge) Dans cette dernière des popes y officient, accompagnés de quelques fidèles.

Le Katholikon est coiffée d’une coupole de tuiles rouges, la façade alterne entre briques rouges et pierres de Póros, rehaussées d’une frise de marbre blanc.

     

 

 L’intérieur est riche et diversifié, avec mosaïques et fresques exécutées sur un fond d’or.

 Le principal chef d’œuvre en est « le lavement des pieds des apôtres »

 Certains  piliers sont recouverts de marbres multicolores.

     

 

A gauche de l’église, se trouve l’entrée de la crypte, elle contient la dépouille de St Luc, des fresques dont cette « Descente de Croix » ainsi que de superbes mosaïques accolées au plafond.

 

     

 

Nous nous dirigeons maintenant sur

Delphes, distant seulement de 40 kms, le Mont Parnasse affiche sa figure des mauvais jours, il boude, caché derrière  de bien vilains nuages gris, pas un bon présage pour la visite prochaine du site ! (point N° 16)

Le parking est tout petit, de plus en bordure de la route, donc à déconseiller pour une halte nocturne.

L’entrée est gratuite, tiens donc ! est-ce à cause du week-end ? autant en profiter ! On en comprendra, hélas ! un peu plus loin la raison : le sanctuaire d’Apollon et le théâtre, sans nul doute, les parties les plus intéressantes, sont inaccessibles, une pancarte accrochée à une corde en interdit l’accès « problèmes techniques » ! Décidément ce voyage aura été beaucoup marqué par les interdictions de toutes sortes.

Faisons contre mauvaise fortune bon cœur ! et profitons de ce qui nous est offert, même si c’est bien peu !

Sur un des cotés de l’Agora, s’étendait un portique qui abritait des boutiques pour les pèlerins, quelques colonnes ont été relevées.

Voici, après 4 marches, l’entrée de l’enceinte sacrée, de celle-ci part un dallage d’époque romaine qui monte jusqu’au temple d’Apollon, c’est

è « la voie sacrée » elle était bordée de 3000 statues et trésors qui abritaient les offrandes. Le seul monument valable qu’il nous sera permis de contempler est le

è « trésor des Athéniens » relevé de ses ruines en 1900, c’est un édifice dorique en marbre blanc de Paros, dont le fronton était décoré de scènes guerrières.

     

Un peu plus loin le è « portique des Athéniens » : trois colonnes en marbre sous lesquelles étaient déposés les trophées navals pris aux Perses, également un beau chapiteau ionique, et de belles mosaïques sur l’esplanade du musée.

   

 

Déjeuner sur le parking du site, puis nous remontons et faisons un bond vers le Nord, en passant par Amfissa, souhaitant dormir ce soir dans un petit village du Pélion, une vingtaine de kilomètres au sud de Volos.

Le soleil est maintenant revenu, encore un peu timide, la région traversée est superbe, vallonnée, verte, tapissée sur des dizaines de kilomètres d’un océan d’oliviers. Sur plusieurs kilomètres, des pyracanthas arborant fièrement sur plusieurs mètres de hauteur leurs baies orange, réalisent une belle haie flamboyante.

A Raches, la route devient autoroute. Péage : 4,8O Euros. Nous entrons alors en Magnésie, département de la région de Thessalie.

A l’approche de Volos, bien qu’on soit en fin d’après-midi, la température s’élève rapidement jusqu’à atteindre 32°, il fait subitement très lourd.

La côte Ouest du massif du Pélion, surtout à partir de Malaki est un ravissement, la route est étroite, mais le peu de circulation offre l’opportunité de réaliser quelques jolis clichés.


     


Notre halte nocturne sera un petit village sur la côte Ouest du Pélion, plusieurs fois citée par des camping-caristes :
Afissos. (point N° 17)

 Nous  traversons son étroite et unique rue en totalité et trouvons un emplacement en terre battue à proximité de la plage, mais celui-ci, comme on pouvait s’en douter est interdit au camping….. nous nous y installons le temps de dîner et d’admirer un splendide coucher de soleil.

 Pour dormir, nous lui préfèrerons un parking, 50 mètres plus loin, sous des oliviers probablement centenaires, pas interdit ! évitant du même coup le bruit assourdissant que font la nuit les vagues sur les galets, nous n’arriverons pas cependant à empêcher quelques olives de nous bombarder ….. Kilomètres parcourus : 290 kms


          

    

           

 

Voila ! c’est sur ces images de coucher de soleil, que se termine la troisième partie de notre voyage, j’espère que notre périple vous aura plu et c’est tout naturellement que nous  vous invitons à nous suivre dans ce dernier volet où vous nous accompagnerez à la découverte du massif du Pélion, des  Météores, des splendides paysages du col St Bernard ....

 

Suite de notre voyage en territoire grec, 4ème et dernier volet Æ