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Kallaste - Kuremäe—Toila – ValasteRakvere  - PalmseViru – Tallinn

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  * Dimanche 9 Juillet 2006 * Promenade dans l’île de SAAREMAA (19)   Photos dans l'album.Voir menu Pays Baltes

 

  Alors qu’aujourd’hui se dispute la finale de la coupe du monde de football entre la France et l’Italie, avec certainement beaucoup d’effervescence du coté de notre beau pays, nous nous continuons notre périple et visitons l île de Saaremaa. Ce matin il y eut quelques brefs coups de tonnerre et quelques gouttes, mais trop peu pour rafraîchir un peu l’atmosphère.

L’île de Saaremaa est reliée à celle de Muhu par une  très longue digue. De chaque coté de celle-ci des petits étangs marécageux où se plaisent à nager des cygnes, nous avons vu aussi monsieur renard qui s’est permis de traverser devant notre véhicule.

   (carte détaillée de l’itinéraire dans l’île dans la rubrique illustrée, accueil Pays Baltes)

 

Nous commençons par aller voir * Angla  et ses cinq moulins à vent, un est d’ailleurs visitable, ce que nous ne manquerons pas de faire. Entrée : 1O Kouronnes, nous avons ainsi pu voir tout le mécanisme de bois servant à la marche du moulin. En 1925, le village d'Angla comportait 13 fermes, et neuf moulins à vent sur la colline. Bien que la plupart des moulins à vent de l’île ne sont maintenant plus que des ruines, les habitants ont commencé à les reconstruire, les considérant comme une partie de la culture locale.

 

 * L’église de Karja, à quelques kms des moulins, consacrée à Ste Catherine et à St Nicolas, sa date exacte de construction reste obscure, probablement à la fin du l3ème ou au début du l4ème, elle est connue pour ses peintures païennes (destinées à faire fuir les démons) ainsi que ses sculptures médiévales. Pour visiter il faut téléphoner à la gardienne….la chance était avec nous, c’était un dimanche et il y avait beaucoup de visiteurs. Nous avons pu ainsi profiter que l’église était ouverte, sinon la gardienne dès qu’elle ne voit plus personne à l’horizon, referme celle-ci derrière elle et retourne vaquer à ses occupations. Les quelques grands arbres sur le parking nous donneront l’ombre suffisante pour nous permettre de déjeuner sans trop souffrir de la grosse chaleur qu’il fait toujours, on est très loin des 19 ° habituels à cette saison

 

Leisi : petit port en remontant sur le Nord a  un bureau d’informations touristiques : nous y achetons la carte de l’île au 1/2OO OOO, celle ci se révélera très pratique, car les routes goudronnées y figurent en rouge, et les pistes en jaune, nous permettant de prévoir plus aisément ce qui nous attend……

 

* Metskula : après 1O kms de piste nous apercevons, pas très loin de la route une très jolie église orthodoxe en bois couleur brique avec des dômes verts. Là aussi un numéro de téléphone…. dommage, une sonnette ferait mieux notre affaire….

Encore 12 kms de piste et nous arrivons à Panga avec ses falaises hautes de 21 m et d’une longueur approximative de 2,5 kms

grand parking avec très jolie vue sur la Baltique, idéal pour y admirer un de ces fabuleux couchers de soleil sur cette mer.

 

Les falaises de Panga ont connu une tradition folklorique, c’était un endroit de culte et de sacrifice. Au 19ème siècle au milieu de l’année, des pêcheurs versaient de la bière et du whisky depuis le bord de celle-ci, pour s’assurer d’une bonne pêche pendant l’année suivante.

       

 Un petit crochet par Ninase, avec 1O kms de piste pour y voir un moulin qui a été « habillé » d’une façon assez curieuse… Nous nous dirigeons sur le Sud par Karla, Salme avec routes goudronnées ou pistes, c’était selon….. et arrivons à Kaugatoma, départ de la péninsule de Sõrve, une côte sauvage avec une piste très caillouteuse et poussiéreuse, dans l’espoir de trouver un petit coin  pour y passer la nuit et admirer le coucher de soleil. Bien que nous longeons la Baltique, c’est une région pratiquement inhabitée et nous hésitons à nous y isoler, aussi allons nous jusqu’au village de Jamaja. Un panneau indicateur nous indique une église, et d’après notre carte la petite route passant devant celle-ci mènerait à la mer, nous nous y risquons et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à dormir sur une grande étendue d’herbe, entre une église et son cimetière, avec la mer et son soleil couchant comme toile de fond, un émerveillement.Photos dans l'album. Voir Menu Pays Baltes

 

 

   * Lundi 10 Juillet 2006  * SORVE (Saaremaa) - PARNU

 

 

Après une nuit très calme nous nous rendons à la pointe de Sõrve, et faisons une petite promenade du coté du phare

 

* La péninsule de Sõrve : 32kms de long et 10 kms de large. Au bout de celle-ci  un phare qui a été construit entre 1958 et 1960, en remplacement de celui d’origine détruit pendant la seconde guerre mondiale. Sa hauteur est de 52m

La péninsule a été le théâtre de nombreuses batailles entres les forces allemandes et soviétiques. Les fortifications de Stebel rappellent cette présence soviétique

 

puis nous remonterons sur Salme par la route côtière Est. Ayant acheté une carte postale du phare de Kipsaare dans la pointe de Harilaid, (celui-ci est étonnamment penché et nous donne l’envie d’y aller voir) nous faisons un petit crochet en remontant par le Nord, mais après Kihelkonna, nous ne trouverons pas d’indication, de plus les pistes paraissent se resserrer, aussi renonçons nous à voir ce phare.

 Le téléphone sonne, nous apprenons le « coup de boule » de Zidane et ce qui s’en est suivi.... 

En coupant à travers, à la fois par des routes goudronnées et à la fois par de la piste, nous arrivons à Kaali : où se trouve un cratère produit par une météorite

 

* Kaali : C’est en 1937 qu’Ivan Reinwald, scientifique récolte 3O fragments de pierre météoriques. La masse initiale du météorite pourrait avoir été de 10 000 tonnes et rentrant dans l’atmosphère à une vitesse comprise entre 15 et 45 kms par seconde. Mais en traversant l’atmosphère celui-ci s’est désagrégé à  5 ou 10 kms de hauteur, et c’est une pluie de météorites qui est tombée, le bloc principal a fait un cratère de 11O m de diamètre et 22 m de profondeur, et aux alentours au moins huit cratères d’un diamètre de 12 à 40 m et  profonds d’environ 1 à 4 m .Ce phénomène a eu lieu probablement il y a 7500 à 7600 ans. Le cratère principal est alimenté par les eaux souterraines et pluviales et est connu maintenant comme étant le lac Kaali

 

 

Surprise : nous rencontrons des « presque-voisins » 4O kms de chez nous, déjà les camping-car sont rares, alors des voisins c’est exceptionnel. Bien évidemment discussions et  échange de renseignements, dommage que nous ne les ayons pas rencontrés la vieille au soir. Notre programme de visite de l’île est terminé et nous allons reprendre le ferry, difficile cependant  avec ces chemins de piste d’évaluer combien il nous restent de kms avant le bateau,nous estimons devoir sans problème attraper celui de 18 heures.  Mais cette fois la chance n’est pas avec nous, nous arrivons 1 à 2 mns trop tard, il refermait ses portes ….. nous attendrons donc patiemment le prochain, et devrions embarquer une heure plus tard…...

 

Cout du passage : 14O kouronnes, soit 5O de moins qu’à l’aller, pourquoi  on ne le saura sans doute jamais…… nous rejoignons Parnu, mais des travaux (je crois que L’Estonie est en complète réfection) nous freinent et nous arrivons dans cette ville à 2Oh3O. Dans l’après-midi les Nantais nous avait donné l’adresse d’un parking donnant sur la plage, nous pensons l’avoir trouvé, mais celui-ci est tout petit,difficile d’accès et encombré, de plus le soleil se couche derrière des hôtels construits sur la plage, je suis un peu déçue.

Enorme animation sur la plage, vu la chaleur torride de l’après-midi les gens sortent le soir, se baignent jusqu’à la tombée de la nuit, et font ce qu’on voyait faire par les Espagnols : « la passageria » sur le chemin pédestre longeant la mer aménagé à cet effet. Le parking est beaucoup trop animé, avec un va et vient incessant, nous regrettons nos petits coins calmes ou nous nous installions dehors et faisions courir nos chiens, enfin un peu avant minuit nous trouvons la tranquillité.

 

 

    * Mardi 11 Juillet 2006  * PARNU - RIGA

 

 Retour sur Riga

 

Lors d’un arrêt-réapprovisionnement sur le grand supermarché de Parnu, nous faisons la connaissance d’un couple de Marseillais, ils arrivent de Russie qu’ils ont visité en convoi, (nous en avions d’ailleurs déjà rencontré quelques-uns à Trakaï) nous sommes à l’écoute des renseignements qu’ils nous fournissent, et nous donnent l’envie de qui sait ? peut-être les vacances de l’an prochain ! Ils nous font part de leur intention d’être présents à la réception donnée par l’Ambassade de France à Riga à l’occasion du 14 Juillet , un échange de textos en soirée du 14 nous confirmera qu’ils y sont bien allés, vrai ou parole de marseillais ??? en tout cas, ils sont forts ces Marseillais……..

 

Nous longeons la côte et passons la frontière lettonne vers les 15 heures, la douanière était plus intéressée par nos chiens que par nos passeports. La route rejoignant Riga se révèle pénible, elle est en travaux sur une vingtaine de kilomètres, et c’est une succession de feux rouges qui permettent de ne rouler que sur une file.

La circulation à l’approche de Riga à cette heure avancée de la journée est très forte, aussi décidons-nous de nous arrêter une dizaine de kms plus avant à l’Est, sur le parking du Musée Ethnographique. Il est 18h3O  le parking est vide, grand et tout pour nous, la table est installée dehors et je suis occupée à taper le récit de la journée, quant au bout d’une demi-heure une femme avec un grand sourire mais aussi avec un carnet vient nous demander un droit : 5 Litas (7,35€ tout de même...) alors que celui-ci n’est mis payant que jusqu’à 18 h ! Après réflexion nous trouverons ce prix très exagéré, d’une part vu le tarif d’entrée du Musée : 1,5O litas, d’autre part par comparaison au tarif que nous réglerons le lendemain dans la capitale. Dans la soirée en consultant mes notes je suis tombée sur le récit d’une personne qui avait réglé 1 lita en arrivant en début d’après-midi…. je crois qu’on a été pigeonnés sur ce coup là, enfin……….

 

Demain sera une journée chargée :  visite de Riga (20)

 

 

                             *  Mercredi 12 Juillet      * Riga     Photos dans l'album. Voir Menu  Pays Baltes

 

 

Départ de bonne heure pour espérer ne pas rencontrer une trop grande circulation, et trouver assez facilement un parking. Nous le trouverons « Cesu Iela »  Scan agrandi dans la rubrique illustrée. Voir Menu  Pays Baltes  une toute petite rue parallèle à la grande artère « Brivibas iela » celui-ci est gardé 24 h, légèrement à l’écart du brouhaha de la circulation et à environ 1 km du monument de la Liberté. La gardienne ne nous demandera que 2 Litas à notre arrivée, alors que nous lui avons fait comprendre que nous voulions y dormir. (2,92€)

Une fois tout bien calfeutré iso thermiquement le véhicule, nous partons pour visiter Riga il est environ 9h30.

 

* le « Monument de la Liberté » édifié en 1935 pour marquer l’attachement de la Lettonie à son indépendance. Sculptures qui représentent des héros mythologiques et des références à l’histoire du pays. Sur le socle la devise « A la Patrie, à la Liberté » En haut des 42 m une femme brandissant trois étoiles dorées, symbole des trois provinces de Lettonie

 

 Celui-ci est gardé par deux sentinelles, au moment où nous y arrivons se préparait la relève de celles-ci, nous aurons donc un petit spectacle, mais surprise !!! après le cérémonial tous les gardes sont partis laissant le monument sans surveillance.

 

    * la tour poudrière: l’une des dernières tours de l’enceinte et la plus importante. Elle abrite aujourd’hui le musée de la guerre.

    * L’église Saint Jacob du 13ème   siècle. Gros clocher en brique de style gothique. Flèche élancée. Possède une cloche extérieure de 9O kilos (au 17ème siècle cette cloche, par décret de la municipalité ne devait sonner que dans trois occasions : lorsque apparaissait l’ennemi, quand un condamné était exécuté, et à chaque fois que passait une femme infidèle. Comme elle sonnait trop souvent …….. une nuit elle fut volée et jetée à la rivière. L’église récupéra cette cloche en 2OO1)

    * Les «  Trois Frères » trois maisons faisant cohabiter harmonieusement leur style de trois époques différentes Au N° 17, la plus ancienne,possède des toutes petites ouvertures, témoignage du fameux impôt sur les fenêtres.

    * La porte suédoise : 11 Torna Iela : une des 25 portes de la ville dans les anciens remparts. Ici dit-on, rentra le roi de Suède pour la première fois en 1699.

    * Une petite rue étroite, en parallèle à celle de Torna, coté intérieur des remparts, c’est là que se réunissaient les défenseurs de la ville quand l’alarme était donnée, d’ou le nom : « la rue du bruit » 

    * La Cathédrale : la plus imposante des cathédrales des pays baltes, elle date de 1211 et demanda quelques millions de briques pour la construire.        Droit d’entrée : 1,5O litas – droit de photo : 2,5O litas –  (2,20€ et 3,65€)

 D’abord édifiée en style roman, elle hérita en 1776 d’un clocher de 9O m et d’un élégant pignon baroque.  l’intérieur : plafond cerné d’ogives en briques. Somptueux vitraux du 14ème. Chaire sculptée datant de 1641, ornées des statues du Christ, des apôtres et des évangélistes. Mais le chef d’œuvre est l’orgue monumental de 1884, à l’époque le plus grand du monde (124 registres et 6718 tuyaux…)

    * La Maison des têtes Noires Ce symbole de la résurrection de la Ville date du 14ème  siècle. Elle accueillit « les têtes Noires » association de riches marchands célibataires. A cette époque elle hérita de sa magnifique façade de style Renaissance flamande et au fil des siècles, de son riche décor de blasons. En 1941, les bombes allemandes détruisirent six siècles de civilisation, puis en 1948, de nuit les Russes firent lâchement exploser les ruines et tout fut rasé sans témoins gênants. Mais la revanche allait bientôt sonner, en effet en 1995 on décida de tout reconstruire à l’identique, sur la base de photos et de documents, et le 9 Décembre 1999 ce symbole de l’identité lettonne fut inauguré en grande pompe et rouvert au public. Clin d’œil de l’histoire, sur l’ancien bâtiment trônait l’inscription : « Si un jour je suis détruit, s’il vous plaît, reconstruisez moi ! »

   * L’église saint Pierre : église du 13ème  siècle, modifiée en gothique au 14 et 15ème  siècles. Le clocher brûla plusieurs fois (la dernière fois en 1941), reconstruit en métal à trois bulbes et adjoint d’une flèche de 12O m de hauteur en 1968 . Aujourd’hui le métal oxydé lui donne une belle patine ancienne.

 

 Au cours de notre balade, nous passerons devant beaucoup d’ambassades, dont celle de la France : élégant bâtiment blanc et bleu

 

                      * L’église Sainte Gertrude, située juste à coté de notre parking

 

Retour au parking pour y déjeuner, nous en repartirons vers 15h30, une fois reposés car la chaleur nous assomme.

Nous allons voir le musée juif : Skoplas iela. Tarif d’entrée selon votre bon cœur...

 

* Musée juif : Tragique histoire de la communauté juive de Lettonie, presque entièrement décimée lors de la Seconde Guerre mondiale. A Riga, elle représentait plus de 10 % de la population.

3 salles, la première : période du 19ème au début du 20ème  siècle : le « mouvement des Lumières » et celui du « Bund ». La seconde : période 1918-1941 : les juifs dans la vie politique et la lutte pour l’indépendance, les premières persécutions russes. La troisième : l’occupation nazie : photos et témoignages du ghetto de Riga

 

 Riga est considérée comme la métropole de l’art nouveau. Plus d’un tiers des immeubles du centre-ville appartiennent à ce style architectural (historiciste, romantique national, néo baroque...) on trouve la plus grande concentration de ceux-ci dans les rues Alberta et Elizabeth

 

      L’art nouveau

 * Rue Alberta : au 2A : immeuble d’Eisenstein de 10O6 : première moitié avec des lignes horizontales, la seconde à lignes verticales. Porche avec ses têtes menaçantes et deux statues de sphinx défendent l’entrée.

 * Au  N° 8 Fenêtres encadrées de bustes sur pilastres, balcon et fronton très travaillés.

 * N° 11 forme trapézoïdale des fenêtres, demi-tourelles sur encorbellement stylisé.

 * N° 13    l’ambassade de Belgique . Autrefois l’abri des services secrets soviétiques

 * N° 12 : l’un des immeubles les plus célèbres : demeure du grand peintre Janis Rozentals. (Architecte K.Pēkšēns 1903)

 * 4 rue streineku  Pas un seul mètre carré de façade qui ne soit rempli. Décor des fenêtres particulièrement riche. Chapiteaux à têtes de bélier. Actuellement l’Ecole supérieure d’Economie de Riga

 * Au 33 rue Elizabeth Façade lourdement chargée de style historicisme, fins balcons en fer forgé et délicieuses jeunes filles en cariatides.

 

 

 La cathédrale orthodoxe d’architecture byzantine, au 23 rue Brĭvĭbas sur l’esplanade du parc,avait été transformée en un planétarium pendant l’époque soviétique. Cette cathédrale fut érigée entre 1876 et 1884

Nous pouvons la visiter sans problème, mais toujours avec l’interdiction de prendre des photos,

  ça ne rigole pas on se sent surveillés.  Afin d’avoir un souvenir de cet intérieur superbe

nous achèterons la brochure en .... letton. Dans ces églises orthodoxes  il y a des célébrations non-stop et le pope est venu nous bénir, alors que nous étions assis sur un banc à contempler cet intérieur.

 

Il est près de 20 heures, nous achetons du pain et quelques denrées dans un petit magasin sur notre chemin

 

 

  * Jeudi 13 Juillet  * KULDIGA - PALANGA - Presqu'île de NERINDA Photos dans l'album. Voir Menu  Pays Baltes

 

Nous quittons notre parking après une nuit très calme sans régler autre chose que les 2 Lats que nous avions donné 24 heures auparavant, et nous nous dirigeons vers l’Ouest de la Lettonie, à savoir la ville de Kuldiga (21) Une église nous offrira son  parking ombragé pour notre déjeuner. Une note de fraîcheur nous attend dans cette petite ville de 13OOO habitants : une cascade de 269 m de large, et de 2m environ de hauteur. (Venta Rumba) paradis des baigneurs. Pour avoir un recul sur cette cascade nous allons sur le pont antique de brique qui enjambe le fleuve Venta

 

Tout le centre ville est interdit à la circulation, le drapeau letton flotte à chaque maison .C’est certain : une fête doit se préparer, quelques commerçants sont disséminés ça et là dans les rues de la vieille ville.

 

Kuldiga : Ville de Courlande, traversée par la petite rivière Aleksupite, a gardé ses maisons en bois datant du 18ème  siècle. la vieille ville se concentre autour du Ratslaukums (place de l’hôtel de Ville) et les rues Pasta iela, Raina Eila…. Les caractéristiques de ces maisons : au dessus des portes et fenêtres se trouve un décor de bois découpé, ainsi qu’une mansarde avec fenêtre de lucarne,les toits sont recouverts de tuiles

L’évènement le plus populaire est le festival traditionnel qui a lieu le 3ème We de juillet

 

 Les différentes déviations instaurées font que nous nous égarons, alors que nous désirons nous rendre à Liepaja sur le bord de la Baltique. Il nous reste 2O lats, nous les mettrons dans le réservoir du véhicule à Nica, puis nous dirigeons vers la frontière lithuanienne A celle-ci quelques secondes de frayeur, Monsieur ne retrouvait plus la carte grise que je n’avais pas rangé à l’endroit habituel, juste dans la petite pochette à coté  ….  En tout cas à chaque frontière tenue par une femme douanière, nous avons amusé avec nos trois shetland.

 

Notre étape de nuit sera une petite ville que nous imaginions un tranquille petit port de pêche :Sventoji isventajai, mais qui s’est avérée lorsque nous l’avons traversé, une ville balnéaire grouillante et avec fête foraine. Finalement  au bout de celle-ci nous trouvons un parking calme où dormir. Un chemin de planches à travers les dunes de sable nous mène en moins de 2OO mètres sur les bords de la Baltique, avec encore une fois, au programme un magnifique coucher de soleil

 

 

       * Vendredi 14 Juillet :      * circuit dans la presqu’île de NERINGA Photos dans l'album. Voir Menu Pays Baltes

 

           Palanga   Ville  de la côte Baltique,  ancien village de pêcheurs et de ramasseurs d’ambre, qui possède une longue plage de sable fin (plus de 10 kms)

 

L’histoire de la vieille ville de Palanga remonte au XIIème siècle quand le roi du Danemark, arriva ici avec ses armées. Elle fut tour à tour un port lithuanien important, détruite par l’armée suédoise et enfin connue comme station balnéaire au XIXème siècle en tant que station de santé pour les curistes. « Palange » en lithuanien veut dire « rebord de fenêtre » or, disent les anciens, il y a très longtemps, les maisons de bois étaient construites si près de la mer que les vagues arrivaient jusqu’aux fenêtres

 

Nous faisons une petite promenade le long de l’artère principale : J.Basanavcichaus gaive, devenue entièrement piétonnière, bordée de jolies maisons de bois, colorées et rénovées. Cette rue aboutit au « fronton de promenade » qui lui-même donne sur la mer.

 Belle église en briques rouges : l’église gothique de l’Assomption. Quant tout à coup, surgis de nulle part des diables arrivent à toute allure, sur une drôle de machine et se frayent un chemin parmi la foule qui se promenait sur cette artère piétonnière. Je vous rassure, ce sont tout simplement des policiers qui font leur ronde de sécurité, debout sur des engins à deux roues montés sur une petite plateforme.

 

A la sortie de la ville, lorsque nous prenons la A 11 pour rejoindre Kaipéda, nous sommes intrigués par des personnes sur le bord de la route, parfois se tenant debout, quelquefois assises sur des pliants et à intervalles réguliers. Elles nous donnent l’impression de vendre un bien quelconque, et  qui peut même aller jusqu’à une voiture.

 

Kaipéda : nous cherchons l’embarcadère pour Neringa (22), mais ne trouvons aucune indication, et après avoir traversé très difficilement cette ville encombrée, nous devons demander par deux fois notre chemin. Nous arrivons au bateau il est à peine 13 heures.

 

 

Site inscrit depuis 2001 sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco

 

   *  Neringa : prix du billet : 111,5O litas ce qui nous revient à environ 32 euros, assez cher pour un bac qui fait la traversée en 1O mns, alors que pour l’ile de Saaremaa, la demi-heure de traversée en ferry nous était revenue à environ 22 euros A/R

 

Alors que nous sommes au milieu de cette si petite traversée, voila un gros nuage et une grosse averse, ce qui a pour effet de rafraîchir la température. Pour une fois nous allons pouvoir déjeuner sans devoir chercher un arbre pour nous faire de l’ombre. Nous utilisons le parking de l’embarcadère, ne sachant pas trop  si la presqu’île offre des coins sympas

 

Le cordon littoral de Courlande – une péninsule étroite de sable dont la longueur est 98 Km et qui sépare la lagune de Courlande de la mer Baltique. C‘est la nature fragile qui exige l‘attention grande et permanente. Au sud, la partie lituanienne du cordon littoral confine à l‘enclave de Kaliningrad de la Fédération de la Russie. La frontière marque aussi les limites extérieures de l‘Union Européenne.

 

Nous commençons par le village de Smiltyné. au Nord de la presqu’île, là accoste également un bac qui vous emmène à un autre port d’embarquement dans Kaipéda. Je trouverais à l’office de tourisme une carte touristique de l’île avec informations en plusieurs langues …… Ce village possède un musée maritime, un aquarium des dauphins et le musée de nature du parc national du cordon.

Un petit train et des calèches sont à votre disposition pour une petite promenade .

Pour pénétrer plus avant dans le parc, vous devez acquittez un droit de passage, (50 litas) et vous engagez à respecter la nature.

 

La ville principale de Juodkranté où s’alignent les maisons de bois est également connue pour sa colline aux sorcières,(Raganu Kalna) parc agréable où l’on peut voir un grand nombre (71) de sculptures païennes en chêne de tradition lituanienne, œuvres d’artistes locaux collectées entre 1979 et 1981. Le thème de ces sculptures étaient  le monde des sorcières, des diables, des personnages des contes et des légendes de Neringa. Durant l’ été  1988, les sculpteurs ont créés encore 12 sculptures, pour la plupart d‘un caractère de jeux: des bascules, des chaises. Puis de 1999 à 2002 de nouvelles sculptures ont enrichi l‘exposition et les sculptures anciennes ont été renouvelées.

 

Petit parking gardé et payant 3 Litas, le gardien ne perd pas le nord, il veut savoir si on compte dormir là, mais il est un peu trop tôt

 

Nous continuons en direction du sud vers la frontière de l’enclave de Kaliningrad, nous laissons Nida à gauche et continuons sur le poste frontière de la Russie, un véhicule nous fait appel de phares !!! nous sommes seuls, et lorsque la pancarte :  « Muitiné - Tamoжhя à 8OO m » apparaît avant un virage, nous préférons faire demi-tour plutôt que de faire celui-ci sous le nez des douaniers qui n’apprécieraient peut être pas cette curiosité.

Les dunes de sable de Parnidis près de Nida, dont la hauteur actuellement culmine à 6O mètres, promenade plaisante sur des marches de bois pour atteindre le sommet. En 1995 pour célébrer le quinquennat de la reconstitution de l’indépendance, ont été sculptés une horloge et un calendrier du soleil en haut de celui-ci. Du haut de la dune on a  différents points de vue. Avec un peu d’imagination on pourrait voir les miradors et barbelés qui délimitent la frontière russe.

Un petit détour pour voir Preila et Prevalga et finalement nous reviendrons dormir à Juodkrante, un parking gratuit avec WC à proximité, ainsi que restaurants. Pour la première fois depuis notre départ nous ne sommes pas seuls : 2 Autrichiens, 1 Allemand et 1 Italien nous tiennent compagnie. Comme la nuit précédente, se tient une fête foraine, les habitants se promènent sur le remblai, mais nous passerons une nuit tranquille et très calme.

On est du mauvais coté, le soleil se couche derrière les arbres, malgré tout je prendrais encore de jolies photos

 

 

      * Samedi 15 Juillet  * Château de RAUDONE et frontière POLOGNE Photos dans l'album. Voir Menu  Pays Baltes

 

Nous profitons encore un petit moment de la presqu’ile de Neringa en faisant notamment quelques photos, malheureusement également d’une partie de la forêt qui a complètement brûlée. Le temps s’est considérablement rafraîchi, maintenant il fait toujours soleil, mais probablement dans les 22° à 1O heures du matin, c’est beaucoup plus supportable. Le bac est là à nous attendre et quelques minutes plus tard, nous voilà de retour sur Klaipéda, pas plus facile à en sortir que nous en avons eu à trouver le port d’embarquement

Nous rejoindrons Kaunas par la route secondaire : la 141  PriekuléJurbarkas,  nous y voyons des jeunes garçons garder leur vache, plus tard dans la soirée des femmes à effectuer une traite, beaucoup de nid de cigognes avec leurs petits. Malheureusement une n’a pas été  assez rapide à prendre son envol et a été fauchée.

On est Samedi le jour préféré des mariages, par trois fois nous avons croisé de ces limousines à six portes   plus une grande vitre à l’arrière, une autre fois ça sera une carriole à cheval décorée et fleurie….

De Siluté à Kaunas, la route longe le fleuve «  Niemen » qui sert aussi de frontière à l’enclave russe de Kaliningrad. Nous passerons à  Seredzius, ville où se trouvait la plaine qui servit de terrain d’aviations aux pilotes français de l’escadrille Normandie-Niemen pendant la Seconde Guerre Mondiale.

70 kms avant Kaunas,Raudoné (23), un des nombreux châteaux de brique rouge de cette contrée.

 

Raudoné : ce château du XVIIème siècle, mélange de styles Renaissance et néo-gothique, au milieu d’un parc de vieux chênes, avait été construit pour un riche commerçant .Reconstruit  au XIXème siècle, il abrite aujourd’hui une école.

 

 Il doit y avoir une belle vue depuis la tour, aussi allons nous y monter, mais des écriteaux sur la porte rebutent d’autres touristes, à priori celle-ci était accessible jusqu’à 16 heures, et il est 16h3O !!

Cette route est parsemée de passage à niveaux qui servent très probablement, mais qui ne sont gardés que par un panneau  prudence donc..

Petite anecdote : nous étions dans un cimetière en quête de quelques litres d’eau, denrée assez difficile à trouver en Lituanie, lorsque notre attention est attirée par des couleurs au fond de ce cimetière, et qu’y a-t-il ? le croiriez-vous ? une mariée, son mari et leurs demoiselles d’honneur en pleine prise de photos. Un peu plus loin dans la ville de Kaunas, un tétraplégique en fauteuil roulant, accompagné et par la police et par un véhicule suiveur.

Nous dormirons pour notre dernière nuit dans les Pays Baltes à Kalvarija, ville située à quelques kms de la frontière, au fond d’un parking immense d’une station service. Auparavant nous avons dépensé nos derniers litas dans la grande surface Maximo de Marijampole

Le vent s’est levé, à 22 H heure locale il fait déjà brun, et ça nous fait tout drôle de nous coucher avec le noir, on en avait vite perdu l’habitude, de plus il fait frais, nous avons dû recourir à notre petite laine.

 

Demain, après avoir passé la frontière polonaise nous nous dirigerons sur le canal d’Augustow (région des lacs de la Mazurie) et finirons notre périple par le monastère très célèbre de Czestochowa, et enfin les mines de sel de Wieliczka

 

 

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