Page 1 : Pologne : Biskupin – Torun - Parc Grûto - Lituanie : Trakaï - Vilnius
Page 2: - Siaulai – Rundale - Salaspils – Turaida - Estonie : Rouge- Haanja- Varnja –
Kallaste - Kuremäe—Toila – Valaste – Rakvere - Palmse – Viru – Tallinn
Page 3 : Ile de Saaremaa - Lettonie : Riga – Kuldiga – Pandala – Neringa - Lithuanie : Raudoné
Page 4 : Pologne : Augustow – Czestochowa - Wieliczka
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* Dimanche 9 Juillet 2006
* Promenade dans l’île de SAAREMAA (19)
Alors qu’aujourd’hui se dispute la finale de la coupe du monde de football entre la France et l’Italie, avec certainement beaucoup d’effervescence du coté de notre beau pays, nous nous continuons notre périple et visitons l île de Saaremaa. Ce matin il y eut quelques brefs coups de tonnerre et quelques gouttes, mais trop peu pour rafraîchir un peu l’atmosphère.
L’île de Saaremaa est reliée
à celle de Muhu par
une très longue digue. De chaque coté de celle-ci des petits étangs
marécageux où se plaisent à nager des cygnes, nous avons vu aussi monsieur
renard qui s’est permis de traverser devant notre véhicule.
(carte détaillée de
l’itinéraire dans l’île dans la rubrique illustrée, accueil Pays Baltes)
Nous
commençons par aller voir * Angla et ses cinq moulins à vent, un est d’ailleurs
visitable, ce que nous ne manquerons pas de faire. Entrée : 1O Kouronnes, nous avons ainsi pu voir tout le mécanisme de
bois servant à la marche du moulin. En 1925, le village d'Angla comportait 13
fermes, et neuf moulins à vent sur la colline. Bien que la plupart des moulins
à vent de l’île ne sont maintenant plus que des ruines, les habitants ont
commencé à les reconstruire, les considérant comme une partie de la culture
locale.
* L’église de Karja, à quelques kms
des moulins, consacrée à Ste Catherine et à St Nicolas, sa date exacte de
construction reste obscure, probablement à la fin du l3ème ou au début du
l4ème, elle est connue pour ses peintures païennes (destinées à faire fuir les
démons) ainsi que ses sculptures médiévales. Pour visiter il faut téléphoner à
la gardienne….la chance était avec nous, c’était un dimanche et il y avait
beaucoup de visiteurs. Nous avons pu ainsi profiter que l’église était ouverte,
sinon la gardienne dès qu’elle ne voit plus personne à l’horizon, referme
celle-ci derrière elle et retourne vaquer à ses occupations. Les quelques
grands arbres sur le parking nous donneront l’ombre suffisante pour nous
permettre de déjeuner sans trop souffrir de la grosse chaleur qu’il fait
toujours, on est très loin des 19 ° habituels à cette saison
Leisi : petit port en remontant sur
le Nord a un bureau d’informations touristiques : nous y achetons la
carte de l’île au 1/2OO OOO, celle ci se révélera très pratique, car les routes
goudronnées y figurent en rouge, et les pistes en jaune, nous permettant de
prévoir plus aisément ce qui nous attend……
* Metskula : après 1O kms de piste nous apercevons, pas très loin de la
route une très jolie église orthodoxe en bois couleur brique avec des
dômes verts. Là aussi un numéro de téléphone…. dommage,
une sonnette ferait mieux notre affaire….
Encore 12 kms de piste et nous arrivons à Panga avec ses
falaises hautes de 21 m et d’une longueur approximative de 2,5 kms
grand parking avec très jolie vue sur la
Baltique, idéal pour y admirer un de ces fabuleux couchers de soleil sur cette
mer.
Les falaises de Panga
ont connu une tradition folklorique, c’était un endroit de culte et de
sacrifice. Au 19ème siècle au milieu de l’année, des pêcheurs versaient de la
bière et du whisky depuis le bord de celle-ci, pour s’assurer d’une bonne pêche
pendant l’année suivante.
Un
petit crochet par Ninase, avec 1O kms de piste pour y voir un moulin qui a été
« habillé » d’une façon assez curieuse… Nous nous dirigeons sur le
Sud par Karla, Salme avec
routes goudronnées ou pistes, c’était selon….. et
arrivons à Kaugatoma, départ de la péninsule de Sõrve, une côte sauvage avec une piste très caillouteuse et
poussiéreuse, dans l’espoir de trouver un petit coin pour y passer la
nuit et admirer le coucher de soleil. Bien que nous longeons la Baltique, c’est
une région pratiquement inhabitée et nous hésitons à nous y isoler, aussi
allons nous jusqu’au village de Jamaja. Un panneau
indicateur nous indique une église, et d’après notre carte la petite route
passant devant celle-ci mènerait à la mer, nous nous y risquons et c’est ainsi
que nous nous sommes retrouvés à dormir sur une grande étendue d’herbe, entre
une église et son cimetière, avec la mer et son soleil couchant comme toile de
fond, un émerveillement.
* Lundi 10 Juillet 2006 * SORVE (Saaremaa) - PARNU
Après une
nuit très calme nous nous rendons à la pointe de Sõrve, et
faisons une petite promenade du coté du phare
* La péninsule de Sõrve : 32kms de long et 10 kms de large. Au bout de celle-ci un phare qui a été
construit entre 1958 et 1960, en remplacement de celui d’origine détruit
pendant la seconde guerre mondiale. Sa hauteur est de 52m
La péninsule
a été le théâtre de nombreuses batailles entres les forces allemandes et
soviétiques. Les fortifications de Stebel rappellent
cette présence soviétique
puis nous remonterons sur Salme par la route côtière Est. Ayant acheté une carte
postale du phare de Kipsaare dans la pointe de Harilaid, (celui-ci est étonnamment penché et nous donne
l’envie d’y aller voir) nous faisons un petit crochet en remontant par le Nord,
mais après Kihelkonna, nous ne trouverons pas
d’indication, de plus les pistes paraissent se resserrer, aussi renonçons nous
à voir ce phare.
Le
téléphone sonne, nous apprenons le « coup de boule » de Zidane et ce qui s’en est suivi....
En coupant à
travers, à la fois par des routes goudronnées et à la fois par de la piste,
nous arrivons à Kaali : où se
trouve un cratère produit par une météorite
* Kaali :
C’est en 1937 qu’Ivan Reinwald, scientifique récolte
3O fragments de pierre météoriques. La masse initiale du météorite pourrait
avoir été de 10 000 tonnes et rentrant dans l’atmosphère à une vitesse
comprise entre 15 et 45 kms par seconde. Mais en
traversant l’atmosphère celui-ci s’est désagrégé à 5 ou 10 kms de hauteur, et c’est une pluie de météorites qui est
tombée, le bloc principal a fait un cratère de 11O m de diamètre et 22 m de
profondeur, et aux alentours au moins huit cratères d’un diamètre de 12 à 40 m
et profonds d’environ 1 à 4 m .Ce phénomène a eu lieu probablement il y a
7500 à 7600 ans. Le cratère principal est alimenté par les eaux souterraines et
pluviales et est connu maintenant comme étant le lac Kaali
Surprise :
nous rencontrons des « presque-voisins » 4O
kms de chez nous, déjà les camping-car sont rares,
alors des voisins c’est exceptionnel. Bien évidemment discussions et
échange de renseignements, dommage que nous ne les ayons pas rencontrés la
vieille au soir. Notre programme de visite de l’île est terminé et nous allons
reprendre le ferry, difficile cependant avec ces chemins de piste
d’évaluer combien il nous restent de kms avant le
bateau,nous estimons devoir sans problème attraper celui de 18 heures.
Mais cette fois la chance n’est pas avec nous, nous arrivons 1 à 2 mns trop tard, il refermait ses portes ….. nous attendrons donc patiemment le prochain, et devrions
embarquer une heure plus tard…...
Cout du passage : 14O kouronnes, soit 5O de moins qu’à l’aller, pourquoi on ne le saura sans doute
jamais…… nous rejoignons Parnu, mais des
travaux (je crois que L’Estonie est en complète réfection) nous freinent et
nous arrivons dans cette ville à 2Oh3O. Dans l’après-midi les Nantais nous
avait donné l’adresse d’un parking donnant sur la plage, nous pensons l’avoir
trouvé, mais celui-ci est tout petit,difficile d’accès et encombré, de plus le
soleil se couche derrière des hôtels construits sur la plage, je suis un peu
déçue.
Enorme
animation sur la plage, vu la chaleur torride de l’après-midi les gens sortent
le soir, se baignent jusqu’à la tombée de la nuit, et font ce qu’on voyait
faire par les Espagnols : « la passageria »
sur le chemin pédestre longeant la mer aménagé à cet effet. Le parking est
beaucoup trop animé, avec un va et vient incessant, nous regrettons nos petits
coins calmes ou nous nous installions dehors et faisions courir nos chiens, enfin un peu avant
minuit nous trouvons la tranquillité.
* Mardi 11 Juillet
2006 * PARNU - RIGA
Retour sur
Riga
Lors d’un arrêt-réapprovisionnement sur le grand supermarché de Parnu, nous faisons la connaissance d’un couple de
Marseillais, ils arrivent de Russie qu’ils ont visité en convoi, (nous en
avions d’ailleurs déjà rencontré quelques-uns à Trakaï)
nous sommes à l’écoute des renseignements qu’ils nous fournissent, et nous
donnent l’envie de qui sait ? peut-être les vacances
de l’an prochain ! Ils nous font part de leur intention d’être présents à la réception
donnée par l’Ambassade de France à Riga à l’occasion du 14 Juillet , un échange
de textos en soirée du 14 nous confirmera qu’ils y
sont bien allés, vrai ou parole de marseillais ??? en
tout cas, ils sont forts ces Marseillais……..
Nous
longeons la côte et passons la frontière lettonne vers les 15 heures, la
douanière était plus intéressée par nos chiens que par nos passeports. La route
rejoignant Riga se révèle pénible, elle est en travaux sur une vingtaine de
kilomètres, et c’est une succession de feux rouges qui permettent de ne rouler
que sur une file.
La
circulation à l’approche de Riga à cette heure avancée de la journée est très
forte, aussi décidons-nous de nous arrêter une dizaine de kms
plus avant à l’Est, sur le parking du Musée Ethnographique. Il est 18h3O
le parking est vide, grand et tout pour nous, la table est installée dehors et
je suis occupée à taper le récit de la journée, quant au bout d’une demi-heure
une femme avec un grand sourire mais aussi avec un carnet vient nous demander
un droit : 5 Litas (7,35€ tout de même...) alors que celui-ci n’est mis payant
que jusqu’à 18 h ! Après réflexion nous trouverons ce prix très exagéré,
d’une part vu le tarif d’entrée du Musée : 1,5O litas, d’autre part par
comparaison au tarif que nous réglerons le lendemain dans la capitale. Dans la
soirée en consultant mes notes je suis tombée sur le récit d’une personne qui
avait réglé 1 lita en arrivant en début d’après-midi…. je crois qu’on a été
pigeonnés sur ce coup là, enfin……….
Demain sera
une journée chargée : visite de Riga (20)
* Mercredi 12 Juillet
* Riga
Départ de
bonne heure pour espérer ne pas rencontrer une trop grande circulation, et
trouver assez facilement un parking. Nous le trouverons « Cesu Iela » une
toute petite rue parallèle à la grande artère « Brivibas
iela » celui-ci est gardé 24 h, légèrement à
l’écart du brouhaha de la circulation et à environ 1 km du monument de la
Liberté. La gardienne ne nous demandera que 2 Litas à
notre arrivée, alors que nous lui avons fait comprendre que nous voulions y
dormir. (2,92€)
Une fois
tout bien calfeutré iso thermiquement le véhicule, nous partons pour visiter
Riga il est environ 9h30.
* le « Monument de la Liberté »
édifié en 1935 pour marquer l’attachement de la Lettonie à son indépendance.
Sculptures qui représentent des héros mythologiques et des références à
l’histoire du pays. Sur le socle la devise « A la Patrie, à la
Liberté » En haut des 42 m une femme brandissant trois étoiles dorées, symbole
des trois provinces de Lettonie
Celui-ci est
gardé par deux sentinelles, au moment où nous y arrivons se préparait la relève
de celles-ci, nous aurons donc un petit spectacle, mais surprise !!! après le cérémonial tous les gardes sont partis laissant le
monument sans surveillance.
* la tour poudrière: l’une des dernières tours de l’enceinte et la plus
importante. Elle abrite aujourd’hui le musée de la guerre.
* L’église Saint Jacob
du 13ème siècle. Gros clocher en brique de style
gothique. Flèche élancée. Possède une cloche extérieure de 9O kilos (au 17ème
siècle cette cloche, par décret de la municipalité ne devait sonner que dans
trois occasions : lorsque apparaissait l’ennemi, quand un condamné était
exécuté, et à chaque fois que passait une femme infidèle. Comme elle sonnait
trop souvent …….. une nuit elle fut volée et jetée à
la rivière. L’église récupéra cette cloche en 2OO1)
* Les « Trois Frères » trois maisons faisant cohabiter
harmonieusement leur style de trois époques différentes Au N° 17, la plus
ancienne,possède des toutes petites ouvertures, témoignage du fameux impôt sur
les fenêtres.
* La porte suédoise :
11 Torna Iela : une
des 25 portes de la ville dans les anciens remparts. Ici dit-on, rentra le roi
de Suède pour la première fois en 1699.
* Une petite rue étroite, en
parallèle à celle de Torna, coté intérieur des
remparts, c’est là que se réunissaient les défenseurs de la ville quand
l’alarme était donnée, d’ou le nom : « la rue du bruit »
* La Cathédrale : la plus imposante des cathédrales des
pays baltes, elle date de 1211 et demanda quelques millions de briques pour la
construire. Droit d’entrée :
1,5O litas – droit de photo : 2,5O litas – (2,20€ et 3,65€)
D’abord édifiée en style roman, elle hérita
en 1776 d’un clocher de 9O m et d’un élégant pignon baroque. l’intérieur : plafond cerné d’ogives en briques.
Somptueux vitraux du 14ème. Chaire sculptée datant de 1641, ornées des statues
du Christ, des apôtres et des évangélistes. Mais le chef d’œuvre est l’orgue
monumental de 1884, à l’époque le plus grand du monde (124 registres et 6718
tuyaux…)
* La Maison des têtes Noires Ce symbole de la résurrection de la Ville date
du 14ème siècle. Elle accueillit « les têtes
Noires » association de riches marchands célibataires. A cette époque elle
hérita de sa magnifique façade de style Renaissance flamande et au fil des
siècles, de son riche décor de blasons. En 1941, les bombes allemandes
détruisirent six siècles de civilisation, puis en 1948, de nuit les Russes
firent lâchement exploser les ruines et tout fut rasé sans témoins gênants.
Mais la revanche allait bientôt sonner, en effet en 1995 on décida de tout
reconstruire à l’identique, sur la base de photos et de documents, et le 9
Décembre 1999 ce symbole de l’identité lettonne fut inauguré en grande pompe et
rouvert au public. Clin d’œil de l’histoire, sur l’ancien bâtiment trônait
l’inscription : « Si un jour je suis détruit, s’il vous plaît,
reconstruisez moi ! »
* L’église saint Pierre : église du 13ème siècle,
modifiée en gothique au 14 et 15ème siècles. Le clocher brûla
plusieurs fois (la dernière fois en 1941), reconstruit en métal à trois bulbes
et adjoint d’une flèche de 12O m de hauteur en 1968 .
Aujourd’hui le métal oxydé lui donne une belle patine ancienne.
Au
cours de notre balade, nous passerons devant beaucoup d’ambassades, dont celle
de la France : élégant bâtiment blanc et bleu
* L’église Sainte Gertrude, située juste à coté de
notre parking
Retour au
parking pour y déjeuner, nous en repartirons vers 15h30, une fois reposés car
la chaleur nous assomme.
Nous allons
voir le musée juif : Skoplas iela.
Tarif d’entrée selon votre bon cœur...
* Musée juif : Tragique histoire de la communauté juive de
Lettonie, presque entièrement décimée lors de la Seconde Guerre mondiale. A
Riga, elle représentait plus de 10 % de la population.
3 salles, la première : période du 19ème
au début du 20ème siècle : le « mouvement des
Lumières » et celui du « Bund ». La seconde : période
1918-1941 : les juifs dans la vie politique et la lutte pour
l’indépendance, les premières persécutions russes. La troisième :
l’occupation nazie : photos et témoignages du ghetto de Riga
Riga est considérée comme la
métropole de l’art nouveau. Plus d’un tiers des immeubles du centre-ville
appartiennent à ce style architectural (historiciste, romantique national, néo
baroque...) on trouve la plus grande concentration de ceux-ci dans les rues
Alberta et Elizabeth
L’art nouveau
*
Rue Alberta : au 2A :
immeuble d’Eisenstein de 10O6 : première moitié avec des lignes
horizontales, la seconde à lignes verticales. Porche avec ses têtes menaçantes
et deux statues de sphinx défendent l’entrée.
* Au N° 8
Fenêtres encadrées de bustes sur pilastres, balcon et fronton très travaillés.
* N°
11 forme trapézoïdale des fenêtres, demi-tourelles
sur encorbellement stylisé.
* N°
13
l’ambassade de Belgique . Autrefois l’abri des
services secrets soviétiques
* N°
12 : l’un
des immeubles les plus célèbres : demeure du grand peintre Janis Rozentals. (Architecte K.Pēkšēns 1903)
* 4
rue streineku
Pas un seul mètre carré de façade qui ne soit rempli. Décor des fenêtres
particulièrement riche. Chapiteaux à têtes de bélier. Actuellement l’Ecole
supérieure d’Economie de Riga
*
Au 33 rue Elizabeth Façade
lourdement chargée de style historicisme, fins balcons en fer forgé et
délicieuses jeunes filles en cariatides.
La
cathédrale orthodoxe d’architecture byzantine, au 23 rue Brĭvĭbas
sur l’esplanade du parc,avait été transformée en un
planétarium pendant l’époque soviétique. Cette cathédrale fut érigée entre 1876
et 1884
Nous pouvons
la visiter sans problème, mais toujours avec l’interdiction de prendre des
photos,
là ça ne rigole pas on se sent surveillés. Afin
d’avoir un souvenir de cet intérieur superbe
nous achèterons la brochure en .... letton. Dans ces églises orthodoxes il y a des
célébrations non-stop et le pope est venu nous bénir, alors que nous étions
assis sur un banc à contempler cet intérieur.
Il est près
de 20 heures, nous achetons du pain et quelques denrées dans un petit magasin
sur notre chemin
* Jeudi 13
Juillet * KULDIGA - PALANGA - Presqu'île de NERINDA
Nous
quittons notre parking après une nuit très calme sans régler autre chose que
les 2 Lats que nous avions donné 24 heures auparavant, et nous nous dirigeons
vers l’Ouest de la Lettonie, à savoir la ville de Kuldiga (21) Une église
nous offrira son parking ombragé pour notre déjeuner. Une note de
fraîcheur nous attend dans cette petite ville de 13OOO habitants : une
cascade de 269 m de large, et de 2m environ de hauteur. (Venta Rumba) paradis
des baigneurs. Pour avoir un recul sur cette cascade nous allons sur le pont
antique de brique qui enjambe le fleuve Venta
Tout le
centre ville est interdit à la circulation, le drapeau letton flotte à chaque
maison .C’est certain : une fête doit se préparer, quelques commerçants
sont disséminés ça et là dans les rues de la vieille ville.
Kuldiga : Ville de Courlande, traversée par la petite
rivière Aleksupite, a gardé ses maisons en bois
datant du 18ème siècle. la vieille
ville se concentre autour du Ratslaukums (place de
l’hôtel de Ville) et les rues Pasta iela, Raina Eila…. Les caractéristiques
de ces maisons : au dessus des portes et fenêtres se trouve un décor de
bois découpé, ainsi qu’une mansarde avec fenêtre de lucarne,les
toits sont recouverts de tuiles
L’évènement le plus populaire est le festival
traditionnel qui a lieu le 3ème We de
juillet
Les
différentes déviations instaurées font que nous nous égarons, alors que nous
désirons nous rendre à Liepaja sur le bord de la Baltique. Il nous reste 2O
lats, nous les mettrons dans le réservoir du véhicule à Nica,
puis nous dirigeons vers la frontière lithuanienne A celle-ci quelques secondes
de frayeur, Monsieur ne retrouvait plus la carte grise que je n’avais pas rangé
à l’endroit habituel, juste dans la petite pochette à coté ….
En tout cas à chaque frontière tenue par une femme douanière, nous avons amusé
avec nos trois shetland.
Notre étape de
nuit sera une petite ville que nous imaginions un tranquille petit port de
pêche :Sventoji isventajai, mais qui
s’est avérée lorsque nous l’avons traversé, une ville balnéaire grouillante et
avec fête foraine. Finalement au bout de celle-ci nous trouvons un
parking calme où dormir. Un chemin de planches à travers les dunes de sable
nous mène en moins de 2OO mètres sur les bords de la Baltique, avec encore une
fois, au programme un magnifique coucher de soleil
* Vendredi 14
Juillet : * circuit dans la presqu’île de
NERINGA
Palanga
Ville de la côte Baltique, ancien village de pêcheurs et de
ramasseurs d’ambre, qui possède une longue plage de sable fin (plus de 10 kms)
L’histoire de
la vieille ville de Palanga remonte au XIIème siècle quand le roi du Danemark, arriva ici avec ses
armées. Elle fut tour à tour un port lithuanien important, détruite par l’armée
suédoise et enfin connue comme station balnéaire au XIXème
siècle en tant que station de santé pour les curistes. « Palange » en lithuanien veut dire « rebord de
fenêtre » or, disent les anciens, il y a très longtemps, les maisons de
bois étaient construites si près de la mer que les vagues arrivaient jusqu’aux
fenêtres
Nous faisons
une petite promenade le long de l’artère principale : J.Basanavcichaus
gaive, devenue entièrement piétonnière, bordée de
jolies maisons de bois, colorées et rénovées. Cette rue aboutit au
« fronton de promenade » qui lui-même donne sur la mer.
Belle
église en briques rouges : l’église gothique de l’Assomption. Quant tout à
coup, surgis de nulle part des diables arrivent à toute allure, sur une drôle de machine et se frayent un chemin parmi la foule
qui se promenait sur cette artère piétonnière. Je vous rassure, ce sont tout simplement des policiers qui font leur ronde de
sécurité, debout sur des engins à deux roues montés sur une petite plateforme.
A la sortie
de la ville, lorsque nous prenons la A 11 pour rejoindre Kaipéda,
nous sommes intrigués par des personnes sur le bord de la route, parfois se
tenant debout, quelquefois assises sur des pliants et à intervalles réguliers.
Elles nous donnent l’impression de vendre un bien quelconque, et qui peut
même aller jusqu’à une voiture.
Kaipéda : nous cherchons l’embarcadère
pour Neringa (22), mais ne trouvons aucune
indication, et après avoir traversé très difficilement cette ville encombrée,
nous devons demander par deux fois notre chemin. Nous arrivons au bateau il est
à peine 13 heures.
Site inscrit depuis 2001 sur la Liste du patrimoine mondial de
l’Unesco
* Neringa : prix du billet :
111,5O litas ce qui nous revient à environ 32 euros, assez cher pour un bac qui
fait la traversée en 1O mns, alors que pour l’ile de Saaremaa, la demi-heure de traversée en ferry nous
était revenue à environ 22 euros A/R
Alors que
nous sommes au milieu de cette si petite traversée, voila un gros nuage et une
grosse averse, ce qui a pour effet de rafraîchir la température. Pour une fois
nous allons pouvoir déjeuner sans devoir chercher un arbre pour nous faire de
l’ombre. Nous utilisons le parking de l’embarcadère, ne sachant pas trop
si la presqu’île offre des coins sympas
Le cordon littoral de Courlande – une péninsule
étroite de sable dont la longueur est 98 Km et qui sépare la lagune de
Courlande de la mer Baltique. C‘est la nature fragile qui exige l‘attention
grande et permanente. Au sud, la partie lituanienne du cordon littoral confine
à l‘enclave de Kaliningrad de la Fédération de la Russie. La frontière marque
aussi les limites extérieures de l‘Union Européenne.
Nous
commençons par le village de Smiltyné. au Nord de la presqu’île, là accoste également un bac qui
vous emmène à un autre port d’embarquement dans Kaipéda.
Je trouverais à l’office de tourisme une carte touristique de l’île avec
informations en plusieurs langues …… Ce village possède un musée maritime, un
aquarium des dauphins et le musée de nature du parc national du cordon.
Un petit
train et des calèches sont à votre disposition pour une petite promenade .
Pour
pénétrer plus avant dans le parc, vous devez acquittez un droit de passage, (50
litas) et vous engagez à respecter la nature.
La ville principale de Juodkranté
où s’alignent les maisons de bois est également connue pour sa colline aux
sorcières,(Raganu Kalna)
parc agréable où l’on peut voir un grand nombre (71) de sculptures païennes en
chêne de tradition lituanienne, œuvres d’artistes locaux collectées entre 1979
et 1981. Le thème de ces sculptures étaient le
monde des sorcières, des diables, des personnages des contes et des légendes de
Neringa. Durant l’ été
1988, les sculpteurs ont créés encore 12 sculptures, pour la plupart d‘un
caractère de jeux: des bascules, des chaises. Puis de 1999 à 2002 de nouvelles
sculptures ont enrichi l‘exposition et les sculptures anciennes ont été
renouvelées.
Petit
parking gardé et payant 3 Litas, le gardien ne perd pas le nord, il veut savoir
si on compte dormir là, mais il est un peu trop tôt
Nous
continuons en direction du sud vers la frontière de l’enclave de Kaliningrad,
nous laissons Nida à gauche et continuons sur le poste frontière de la Russie,
un véhicule nous fait appel de phares !!! nous
sommes seuls, et lorsque la pancarte : « Muitiné
- Tamoжhя à 8OO m » apparaît avant
un virage, nous préférons faire demi-tour plutôt que de faire celui-ci sous le
nez des douaniers qui n’apprécieraient peut être pas cette curiosité.
Les dunes de
sable de Parnidis près de Nida, dont la hauteur
actuellement culmine à 6O mètres, promenade plaisante sur des marches de bois
pour atteindre le sommet. En 1995 pour célébrer le quinquennat de la
reconstitution de l’indépendance, ont été sculptés une horloge et un calendrier
du soleil en haut de celui-ci. Du haut de la dune on a différents points
de vue. Avec un peu d’imagination on pourrait voir les miradors et barbelés qui
délimitent la frontière russe.
Un petit
détour pour voir Preila et Prevalga
et finalement nous reviendrons dormir à Juodkrante,
un parking gratuit avec WC à proximité, ainsi que restaurants. Pour la première
fois depuis notre départ nous ne sommes pas seuls : 2 Autrichiens, 1
Allemand et 1 Italien nous tiennent compagnie. Comme la nuit précédente, se
tient une fête foraine, les habitants se promènent sur le remblai, mais nous
passerons une nuit tranquille et très calme.
On est du
mauvais coté, le soleil se couche derrière les arbres, malgré tout je prendrais
encore de jolies photos
* Samedi
15 Juillet * Château de RAUDONE et frontière POLOGNE
Nous
profitons encore un petit moment de la presqu’ile de Neringa en faisant notamment quelques photos,
malheureusement également d’une partie de la forêt qui a complètement brûlée.
Le temps s’est considérablement rafraîchi, maintenant il fait toujours soleil,
mais probablement dans les 22° à 1O heures du matin, c’est beaucoup plus
supportable. Le bac est là à nous attendre et quelques minutes plus tard, nous
voilà de retour sur Klaipéda, pas plus facile à en
sortir que nous en avons eu à trouver le port d’embarquement
Nous
rejoindrons Kaunas par la route secondaire : la 141 Priekulé – Jurbarkas, nous
y voyons des jeunes garçons garder leur vache, plus tard dans la soirée des
femmes à effectuer une traite, beaucoup de nid de cigognes avec leurs petits.
Malheureusement une n’a pas été assez rapide à prendre son envol et a été
fauchée.
On est
Samedi le jour préféré des mariages, par trois fois nous avons croisé de ces
limousines à six portes plus une grande vitre à
l’arrière, une autre fois ça sera une carriole à cheval décorée et fleurie….
De Siluté à Kaunas, la route longe le fleuve « Niemen » qui sert aussi de frontière à l’enclave russe
de Kaliningrad. Nous passerons à Seredzius,
ville où se trouvait la plaine qui servit de terrain d’aviations aux pilotes
français de l’escadrille Normandie-Niemen pendant la Seconde Guerre Mondiale.
70 kms avant Kaunas,Raudoné (23), un des
nombreux châteaux de brique rouge de cette contrée.
Raudoné : ce château du XVIIème
siècle, mélange de styles Renaissance et néo-gothique, au milieu d’un parc de
vieux chênes, avait été construit pour un riche commerçant .Reconstruit
au XIXème siècle, il abrite aujourd’hui une école.
Il
doit y avoir une belle vue depuis la tour, aussi allons nous y monter, mais des
écriteaux sur la porte rebutent d’autres touristes, à
priori celle-ci était accessible jusqu’à 16 heures, et il est 16h3O !!
Cette route
est parsemée de passage à niveaux qui servent très probablement, mais qui ne
sont gardés que par un panneau prudence
donc..
Petite
anecdote : nous étions dans un cimetière en quête de quelques litres d’eau,
denrée assez difficile à trouver en Lituanie, lorsque notre attention est
attirée par des couleurs au fond de ce cimetière, et qu’y a-t-il ? le croiriez-vous ? une mariée,
son mari et leurs demoiselles d’honneur en pleine prise de photos. Un peu plus
loin dans la ville de Kaunas, un tétraplégique en fauteuil roulant, accompagné
et par la police et par un véhicule suiveur.
Nous
dormirons pour notre dernière nuit dans les Pays Baltes à Kalvarija,
ville située à quelques kms de la frontière, au fond
d’un parking immense d’une station service. Auparavant nous avons dépensé nos
derniers litas dans la grande surface Maximo de Marijampole
Le vent
s’est levé, à 22 H heure locale il fait déjà brun, et ça nous fait tout drôle
de nous coucher avec le noir, on en avait vite perdu l’habitude, de plus il
fait frais, nous avons dû recourir à notre petite laine.
Demain,
après avoir passé la frontière polonaise nous nous dirigerons sur le canal d’Augustow (région des lacs de la Mazurie) et finirons notre
périple par le monastère très célèbre de Czestochowa, et enfin les mines de sel
de Wieliczka